Dans le dernier numéro du journal vous trouverez des
lettres envoyées par Christine depuis les dernières
prisons où elle est passée... Mais au moment où nous
mettions sous presse le verdict de son dernier
procès -qui s'était tenu le 19 septembre dernier-
n'était pas encore tombé.
Depuis il est tombé et...bien tombé malheureusement.
Lisez cet article publié sur
http://paris.indymedia.
org/spip.php?article14586.
Le 19 septembre Christine était jugée par le tribunal
'Arras pour des faits survenus au Centre de
Détention (CD) de Bapaume : refus de donner ses
empreintes ; « violences » pour s'être débattue sous
les coups des matons ; « menaces » pour avoir crié à
un mastodonte qu'elle allait lui péter la gueule ;
« dégradations » pour avoir gravé sur les murs de la
cour « Mur par mur, pierre par pierre, nous
détruirons toutes les prisons ! » et mis le feu dans
les certaines cellules dans lesquelles elle est
passée. La procureur réclamait la peine plancher,
soit 1 an de prison ferme supplémentaire pour
Christine
voir un compte-rendu de ce procès :
http://rebellyon.info/?Christine-Quelques-bribes-choisies
sur les évènements précédents :
http://rebellyon.info/Le-19-septembre-Christine-en.html
Jeudi 26 novembre, le délibéré est tombé. Le tribunal
a suivi de près le parquet en donnant 1 an ferme dont
6 mois en sursis mise à l'épreuve, il ajoute
également une amende de plusieurs centaines d'euros
pour dommages et intérêts aux matons qui avaient
porté plainte après avoir cogné Christine (200€ pour
Bocquet, 300€ pour Coret et encore 200€ pour un
troisième). Les conditions du sursis mise à l'épreuve
sont l'obligation d'indemniser les « victimes » et une obligation de
travail. Beau chantage, arrondir une fin de mois à la
matonnerie ou prendre 6 mois de plus !
Sans surprise la justice a défendu ses chiens de
garde et rallongé considérablement le peine de
Christine. Avec cette nouvelle peine son hypothétique
date de libération passe à fin 2015. À cela s’ajouter
a encore un procès en appel à Lyon dont il manque
toujours la date.
Aujourd'hui et depuis mi-octobre, Christine est
incarcérée au CD de Réau en banlieue parisienne.
Elle est toujours en régime « portes fermées »[1]
mais a pour l'instant à peu près évité la case mitard
/isolement. Elle est donc de nouveau en contact avec
d'autres détenues. Ce qui n'était plus le cas depuis
le mois de juillet (enchaînement de mitard/isolement
à Bapaume puis à Séquedin).
Pour lui écrire à Réau :
Christine RIBAILLY (écrou 3373)
CPSF – le Plessis Picard – Réau
77558 MOISSY CRAMAYEL Cedex
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