Fermeture des parloirs et de l’accueil aux familles, remises de peines bloquées, jugements reportés pour les prévenu.e.s comme les condamné.e.s, pas d’accès aux cabines téléphoniques, à la promenade et à la plupart des activités, fermeture des cantines et rationnement des gamelles, coupures d’eau/ d’électricité, pneus cramés devant les portes…

Voila 2 semaines que les matons ont abandonnés leur poste pour fanfaronner à la télé et pleurnicher sur leur situation (à se demander à quoi ils s’attendaient en passant le concours). Ca réclame plus d’armes, plus de personnel, plus d’encadrement, bref plus de sécuritaire. Et pendant ce temps, la machine carcéral continue de tourner et de broyer des vies au quotidien. Bah oui, on allait quand même pas arrêter les condamnations et fermer les prisons ! Alors les keufs et les ERIS s’occupent du maintien de l’ordre, les mouvements des détenu.e.s sont restreints et le peu de confort qu’on peut gratter à l’intérieur est retiré. On tente de les pousser à bout. A l’extérieur, les familles n’ont pas de nouvelles de leurs proches, se retrouvent bloquées devant les parloirs avec comme accueil ligne de matons et pneus en feu. Et la pression monte, les journées se ressemblent et sont toujours plus sombres.

Alors avant que tout explose et que le débat s’oriente sur « la violence des prisonnier.e.s », des proches d’incarcéré.e.s, qui viennent de créer le 1er syndicat de prisonniers (le PRP), prennent la parole pour dénoncer les violences de l’AP et de l’État, et mettre le point sur la situation qu’ils vivent actuellement.

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