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  • COUPURE D’EAU A LA SANTÉ

    cliquez ici pour voir la video_de la santé : pas d’eau au robinet !

    Faut-il rappeler à la direction de la prison de la Santé que l’alimentation des cellules en eau courante potable est une obligation ? Il faut croire, car l’eau est coupée au robinet et dans la chasse d’eau  dans un bâtiment au moins : le QH6. A la place, l’administration pénitentiaire a fait distribuer une bouteille d’eau par personne, alors que la « panne »  pourrait durer tout le week-end !

    Il y a à peine plus de 10 jours, un jeune est mort dans sa cellule en feu dans ce même quartier, le QH6. Durant cette nuit d’horreur pour les prisonniers, les surveillants ont mis plus de trois heures avant d’intervenir. Que se passera-t-il si pareil feu se déclenche alors qu’il n’y a pas d’eau dans les cellules ?

    En espérant qu’aucun drame n’arrive, pensez-vous qu’une bouteille de Cristalline peut couvrir les odeurs de chiotte ?… C’est bien beau de faire des pseudo-reportages qui vantent les douche en cellule, mais si c’est pour couper la flotte…

    On peut pas s’empêcher de repenser au dernier mouvement des matons, pendant lequel ils s’amusaient à couper l’eau et l’électricité… Sacrés farceurs…  Ce coup-ci, c’est pour fêter Halloween, ou quoi ?

    Et aujourd’hui, comme si ça suffisait pas,  des problèmes de cantine sont venus mettre un comble à l’agacement des prisonniers en les privant de leur seuls petits plaisirs… On commande les cantines (tabac , produit frais, etc.) le jeudi, en remplissant un bon, et elles arrivent une semaine plus tard, mais là, c’était au petit bonheur la chance : certains n’ont rien eu, d’autres ont eu autre chose que ce qu’is avaient commandé. Des prisonniers se sont plaints, mais sans être entendus, bien sûr.

    On sait d’expérience que les matons ne se gênent pas et sont prêt à tout pour faire craquer un « client » (comme ils disent) qu’ils ont dans le nez.

    La direction complice doit régler ce problème au plus vite, car elle est responsable de son personnel et de la sécurité des prisonniers.

    L’Envolée

  • Des vidéos du Centre de rétention administrative de Vincennes, juin 2019

    Durant les six derniers mois, les communiqués et grèves de la faim collectives se sont enchaînés à un rythme rarement égalé dans les différentes prisons pour étranger.es françaises.

    Dans une indifférence quasi générale.

    Des centaines de gens -enfermés pour simple défaut de papier-, ont vu la durée maximale de leur enfermement passer de 45 à 90 jours. Trois mois : c’est une véritable peine.

    Dans l’indifférence quasi générale.

    Quelques uns d’entre eux, ont tout récemment pris la peine de faire sortir ces quelques vidéos pour tenter d’alerter sur le sort qui leur est fait. ils y parlent de leurs conditions de détention, de l’attitude des policiers qui les gardent etc.

    La moindre des choses que nous pouvons faire est bien de relayer ces images, de les montrer, de pousser les autorités à y réagir pour mettre un terme aux situations qui y sont  dénoncées. En espérant que ce n’est pas, une fois de plus, par la simple répression que ces autorités se manifesteront.

    Nous relayons ici quatre vidéos de l’intérieur du CRA de Vincennes.

  • Appel national à perturber la justice quotidienne le mardi 5 mars 2019

    Appel national à perturber la justice quotidienne le mardi 5 mars 2019

    Nous relayons ici un appel émanant d’une assemblée des environs de Toulouse dont nous partageons, évidemment, l’analyse !

    Appel national à perturber la justice quotidienne le mardi 5 mars 2019 

    « Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes la répression s’abat avec une grande violence. La répression, c’est d’abord la police qui blesse, mutile, tue (comme Zineb Redouane à Marseille le 2 décembre), et qui a arrêté plus de 8 000 personnes en trois mois.

    C’est aussi la justice, qui a condamné 1 800 personnes dont plusieurs centaines dorment aujourd’hui en prison. Nous ne les oublions pas ! Mais la justice ce n’est pas seulement la répression du mouvement social.

    La justice, c’est cette machine qui chaque jour, dans le silence des salles d’audience à peine troublé par le froufrou des robes bordées d’hermines des magistrats, condamne les pauvres. Ce sont le paternalisme, le racisme et le mépris de classe du juge qui « mène les débats » et prononce la peine. C’est cette mécanique qui chaque jour broie des centaines de vies sans que l’on s’en émeuve.

    Ces vies broyées, ce sont d’abord et en immense majorité celles des pauvres. Les petits délits sont désormais le plus souvent jugés en comparution immédiate : des prévenu.e.s comparaissent en sortant directement de garde à vue (parfois de 48 h), n’ayant pas de temps pour préparer leur défense ; des procès bâclés, et dans la majorité des cas des condamnations plus lourdes.

    Tandis que des Sarkozy ou des Fillon se la coulent douce, les Gilets jaunes condamnés ont fait les frais de ce dispositif ; mais il touche plus généralement des pauvres tâchant de s’en sortir.

    Dans un monde où l’argent est roi, comment vivre quand, pour beaucoup, toute opportunité de travailler légalement a depuis longtemps disparu ?

    Parce que la justice ne fonctionne si efficacement que grâce au silence dans lequel elle s’exerce, nous appelons à aller, partout en France, le mardi 5 mars, assister aux audiences près de chez vous, qu’elles concernent ou non des Gilets jaunes. Notre simple présence transformera le déroulement des audiences et pourra en atténuer le résultat.

    Amnistie pour toutes les personnes inculpées du mouvement social!

    Solidarité avec toutes les prisonnières et tous les prisonniers !

    L’assemblée du Mas d’Azil (avec ou sans gilet)