Ce dimanche 30 mai à 19h, nous vous proposons une rencontre avec l’Envolée, journal anticarcéral qui se veut porte voix des prisonniers et prisonnières en lutte contre le sort qui leur est fait. Cette rencontre se fera en présence de l’association Idir, Espoir et Solidarités qui mène depuis plusieurs mois un combat pour demander justice et vérité pour Idir, tué à la prison de Corbas en septembre 2020.
Ce dimanche 30 mai a lieu à 14h, place Bellecour, un rassemblement organisé par le collectif Espoir & Solidarité pour dénoncer les violences pénitentiaires, les crimes maquillés en suicides, et les quartiers disciplinaires (plus d’infos ici).
Après le rassemblement, on vous propose de poursuivre cette mobilisation anticarcérale à l’Île égalité avec l’Envolée pour discuter ensemble de comment faire vivre du dehors la parole et les luttes des prisonnier.es ainsi que celles de leurs proches. On parlera aussi de la censure, et on en profitera au passage pour présenter le dernier numéro.
A la fin de la présentation, on pourra continuer les discussions autour d’un repas convivial.
On vous invite aussi à revenir à l’Île mercredi 2 juin à 18h30 pour assister à la projection du film «Ils nous ont volé nos nuits du collectif Mujeres ante la carcel».
Parce que lutter, c’est aussi créer et partager de bons moments, retrouvons-nous dimanche 30 mai à 19h, à l’Île égalité 6 rue de l’Egalité à Cusset (Villeurbanne).
L’Envolée est un journal qui parait plusieurs fois par an. Il publie les lettres de prisonniers que nous recevons, des compte rendus de procès auxquels nous assistons, et des analyses sur la société et ses lois.
Ce journal prolonge le travail mené par des émissions de radio indépendantes qui maintiennent un lien entre l’intérieur et l’extérieur des prisons, en dehors du contrôle de l’administration pénitentiaire.
Le journal est réalisé par des ex-prisonniers ou des proches de prisonniers qui pensent qu’il est primordial de publier des textes venus des prisons et des textes contre les prisons. Les prisonniers et prisonnières décrivent leur quotidien, dénoncent leurs conditions de détention, se battent contre l’enfermement. Ils le feront toujours mieux que tous ceux qui veulent parler à leur place. En janvier dernier, le n°52 de l’Envolée a été censuré à l’intérieur des prisons, et une plainte en diffamation a été déposée par l’Administration Pénitentiaire. Cela parce qu’y étaient dénoncées des morts suspectes et les violences pénitentiaires.
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