Repas solidaire pour les prisonniers adhérents à la sexta zapatiste : Alvaro Sebastian Ramirez (Oaxaca), Alejandro Díaz Santis (Chiapas), Mario Luna (tribu Yaqui). Les compagnon-n-e-s anarchistes incarcéré-e-s à Mexico : Fernando Bárcenas, Abraham Cortés, Fallon Roullier, Amelie Trudeu et Carlos López. Les étudiant-e-s arrêté-e-s, suite aux manifestations pour les 43 étudiants disparus d’Ayotzinapa : Luis Fernando Sotelo, Jacqueline Santana et Bryan Reyes – Mexique.
LECTURE DES LETTRES DES PRISONNIER-E-S
SAMEDI 28 FÉVRIER 2015 DE 19H À 23H À LA CAFÉTÉRIA DU CENTRE INTERNATIONAL DE CULTURE POPULAIRE (CICP) 21ter rue Voltaire, Paris 11e (métro : Rue des Boulets [L9]- RER : Nation)
AU MENU : Empanadas végétariennes, guacamole, salade grecque et tiramisu – prix libre Avec la participation de deux musicien-e-s solidaires qui réchaufferont l’ambiance avec leur ACCORDÉON et leur GUITARE !! L’argent recueilli lors de cette soirée sera versé à la Croix Noire Anarchiste de Mexico et aux comités locaux de soutien aux prisonnier-e-s de la sexta. Soirée organisée par Les trois passants (Libérons-les !) avec le soutien du CSIA-Nitassinan.
Ces dernières années au Mexique une guerre contre le peuple a été déclenchée sous le prétexte d’arrêter le crime organisé et le trafic de drogue. Des milliers de personnes ont été assassinées, portées disparues et emprisonnées. Tout le Mexique vit une situation de violence grandissante contre toute forme de protestation. Dans cette guerre multiforme, l’en-bas organisé survit, résiste et construit sa révolte dans tous les espaces dans lesquels il se trouve, en s’adaptant désormais à un climat de plus en plus violent, où la solidarité devient le bouclier, le refuge et le germe de la résistance. Dans l’histoire récente du Mexique, nous avons assisté à une vague répressive où les manifestations et les luttes sociales se sont vues ataquées férocement par les forces de l’ordre, la police, les militaires, les paramilitaires. Si bien que l’abus de pouvoir et la main de fer de l’Etat n’ont pas cessé de blesser le mouvement social depuis de nombreuses années. Dès son arrivée au pouvoir le 1er décembre 2012, Enrique Peña Nieto démontrait que son mandat allait se nourrir d’autoritarisme, d’assassinat, de disparitions forcées et de prison. En se servant des médias dominants, le gouvernement préparait le terrain pour continuer sa guerre, une guerre contre les jeunes, les étudiant-e-s, les organisations sociales, les indigènes, les militant-e-s, les encagoulé-e-s, les casseur-e-s, les anarchistes, les squatteurs … bref, contre la société civile organisée ou non qui met en péril son projet de « nation » : la privatisation. Depuis lors, nous avons compté de nombreuses arrestations à chaque manifestation à chaque cri de rage. Aujourd’hui dans le contexte actuel, la solidarité est remise en cause par le pouvoir, elle devient dérangeante, elle devient aux yeux de l’Etat et ses autorités un délit qu’il faut surveiller de près. Contre la guerre menée par le capitalisme et sa logique de domination, d’oppression, de répression, de mépris, de fascisme, la lutte anti-carcérale est plus que jamais nécessaire. C’est pourquoi nous nous battons aux cotés des camarades incarcéré-e-s et leurs familles pour la liberté de tous et de toutes, pour que la solidarité continue à être notre refuge et notre germe de résistance coûte que coûte. Personne ne sera complètement libre tant qu’il existera une seule personne prisonnière. À bas les murs de toutes les prisons ! Plus d’infos sur: https://liberonsles.wordpress.com
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