• Lettres des prisonnières basques sur la lutte à la MAF de Fleury-mérogis
• Lettre de Bernard Ripert adressée à ses confrères
- Sur les nouveaux projets de loi
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• Lettres des prisonnières basques sur la lutte à la MAF de Fleury-mérogis
• Lettre de Bernard Ripert adressée à ses confrères
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– vous abonner en envoyant un chèque de quinze euros (ou plus) à L’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil,
– L’abonnement est gratuit pour les prisonniers et prisonnières.
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Au sommaire de ce numéro :
– un ÉDITO à propos de l’état d’urgence et du projet de loi « renforçant la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme… »
– PEINES INTERIEURES = 13ème MOIS
« Je veux que les gens sachent » : entretien avec Nadia qui dénonce l’acharnement que subit son neveu Ibrahim
– PEINES INTERIEURES = ÉLIMINATION
Rachide Boubala met en échec le Centre national d’évaluation
– PEINES INTERIEURES = ÉLOIGNEMENT
Fabrice Boromée 8+20+6 = libérable en 2044
– PEINES INTERIEURES = ISOLEMENT
Christine : la garder au trou pour avoir sa peau
– PERMIS DE TUER
Compte-rendu du procès d’un flic meurtrier
Entretien avec Amal Bentounsi
Entretien avec un copwatcher
– VOUS AVEZ RENDEZ-VOUS HIER ET C’EST OBLIGATOIRE
Entretien avec Aurore sur ses démêlés avec JAP et SPIP
…
Retrouvez une partie des articles contenus dans ce journal, et bien d’autres sur https://lenvolee.net
Et retrouvez l’intégralité de ce numéro en pdf ici.
Aurore de Marseille pour parler de Kamel Bouabdallah, son parcours et son procès à venir en juin
Musique : Passi – Le Maton me guette
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“Quelles leçons on nous enseigne ? En prison, on nourrit de beignes. De l’isolement, les mecs en saignent.” Les meufs idem…
(Les Baumettes, 2014)
Les aminches, des deux côtés du mur, si vous voulez vous bagarrez contre la taules ; si vous voulez prendre des nouvelles du placard ; si vous voulez en donner depuis l’intérieur des geôles ; et particulièrement si vous êtes dans le coin de Marseille… écoutez radio galère. Il y a une nouvelle émission anticarcérale. C’est des poteaux, des poteaudes, des proches de prisonniers. Et c’est du bon. Depuis fin 2015, c’est tout les mois autour du 20 que c’est audible. Pis sur le web bien sur. https://passemuraille.noblogs.org/
Musiques : Spia Latino ; Azealia Banks feat. Lazy Jay – 212 ; Danny Brown – Contra (Barbara Lynn remix)
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Peines intérieures = 13ème mois
ENTRETIEN AVEC NADIA QUI DÉNONCE L’ACHARNEMENT QUE SUBIT SON NEVEU IBRAHIM EN DETENTION
Une retranscription de cet entretien ouvre le n°43 du journal L’Envolée (février 2016), que vous pourrez trouver bientôt en pdf sur ce site et dans vos points de distribution habituels. Une même réalité recoupe les parcours carcéraux d’Ibrahim, de Christine, de Rachide et de Fabrice, relayés dans ce numéro du journal : des prisonniers et prisonnières entrés pour des peines relativement courtes, voient leurs peines s’allonger à l’infini à cause de peines prononcées pour des incidents en détention, souvent à cause de plaintes de surveillants.
Dans l’émission Papillon du 21 janvier 2016, Nadia a raconté le parcours d’Ibrahim, son neveu, entré en prison en 2006 pour vingt-deux mois. Cela fait maintenant dix ans qu’il est séquestré par l’administration pénitentiaire (AP) : la quasi totalité de sa peine est donc le fruit de condamnations pour des faits survenus à l’intérieur. Nadia dénonce ce que l’AP fait subir aux proches et aux prisonniers qui n’acceptent pas de se soumettre à l’autorité carcérale et qui découvrent qu’en prison on peut continuer à être condamné à de la prison. La plupart du temps il s’agit de matons qui, en plus de comptes-rendus d’incidents et de sanctions disciplinaires internes, portent plainte au tribunal pour de simples outrages ou de soi-disant menaces… Pas besoin de bras-de-fer contre leur hiérarchie devant les prudhommes, c’est au tribunal correctionnel qu’ils vont chercher leur treizième mois sur le dos des prisonniers…
Et au tribunal, les peines intérieures s’ajoutent à la peine initiale. C’est comme ça que des prisonniers entrés pour quelques mois et identifiés comme revendicatifs ne sortent jamais.
Vous pouvez écouter ou télécharger l’entretien original en cliquant ici.
Vous pouvez aussi écouter une précédente interview de Nadia, réalisée par l’Actu des Luttes sur radio FPP à Paris, qui racontait comment elle a décidé de se mobiliser suite au tabassage d’Ibrahim par des surveillants à la prison de Poitiers Vivonne. Voir ici.
Aurélie, septembre 2015, Poitiers
« Nous nous trouvons dans les geôles de la loi parce que l’État a demandé justice, alors ici, plus que n’importe où la justice doit être de rigueur. Et c’est en demandant une application juste des lois et du règlement de l’établissement que Christine s’est exposée à de sévères sanctions. (suite…)
A propos de l’état d’urgence et du projet de loi « renforçant la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme… »
Il ne chôme pas, le nouveau ministre des tribunaux et des prisons ! À peine la Taubira avait enfourché son « m’as-tu-vu » à deux roues que l’Urvoas présentait déjà un nouveau projet de loi avec ses amis Valls et Cazeneuve. Projet de loi « renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale ». Gonflé à bloc par les attentats et l’instauration de l’état d’urgence, Valls a rappelé que « la loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement a accru et encadré les possibilités de recueil du renseignement », et souligné que « cet arsenal de prévention doit être complété par un volet judiciaire ». Pour écrire cet énième « volet judiciaire », le lé-gislateur comme on dit, va piocher, étendre et aggraver des mesures qui existaient déjà depuis longtemps, notamment dans la loi du 9 mars 2004. Mesures qui étaient à l’époque réservées à la lutte contre « la criminalité organisée » (voir Envolée n° 11) – c’est à dire contre l’économie parallèle – mais parfois encore un peu trop compliquées d’usage pour les condés. C’est le moment de se simplifier la vie, pourquoi se priver quand « guerre au terrorisme » et état d’urgence permettent de tout faire passer ? (suite…)
Musiques : La vie est un combat de Sans-Tièp ; Rap Terroriste de Cavaliers noirs ; I’m Alright de Mop Top
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Deux parties dans cette émission qui discute à mort :
-Des considérations sur cet « état d’urgence » qui a tendance à ressembler à l’Etat tout court… Un premier défrichage de la loi censée pérenniser l’état d’urgence. Une loi en cours de discussion dans la plus totale indifférence, cachée par le pseudo-débat sur la déchéance de nationalité. Et si c’était ça l’état d’urgence : que tout continue comme avant mais en pire et que tout le monde s’en foute ?
-Et puis dans un deuxième temps, une discussion autour de Rachide Boubala qui, de transfert en transfert, mène l’administration pénitentiaire dans une impasse : l’AP ne sait plus comment gérer Rachide. Il gagne la partie d’échec qu’il mène avec ses propres techniques. Autour de l’Analyse rapide du contenu d’un rapport du Centre national d’évaluation de Réau.
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