Étiquette : nouvelles prisons

  • La lutte contre la nouvelle prison à Entraigues continue !

    La lutte contre la nouvelle prison à Entraigues continue !

    Appel à une assemblée générale le 27 novembre 2023 à la ZAC du Plan.

    Nous relayons ci-dessous un appel lancé par les opposant-e-s à ce projet de nouvelle prison, qui ont déjà organisé divers évènements (lire ici et , ou écouter cette émission).

    « Alors que l’état met en route la construction de 15 000 places de prisons supplémentaires, nous continuons d’affirmer qu’il faut se débarrasser de toutes les taules, outils dangereux de soumission et d’apprentissage de l’humiliation !

    A Entraigues sur la Sorgues dans le Vaucluse (84), comme dans des dizaines de villes en France, l’état a décidé de construire un nouvel établissement pénitentiaire (400 places), pour un total de 15000 places de prisons supplémentaires. Nous l’avons déjà dit, lors des consultations publiques ou de manifestations : la prison, nous n’en voulons pas ni ici, ni ailleurs !

    Pour réfléchir ensemble à nos moyens d’actions et à notre dynamique pour la vie, tant la vie des écosystèmes (une vingtaine d’hectares de terres agricoles sacrifiées), que celle des humains (ceux qui vont être enfermés et celles et ceux qui vont subir la taule de dehors), nous vous donnons RDV le lundi 27 novembre à midi, sur place à la ZAC du Plan.

    Après un pique-nique, nous ferons une Assemblée Générale pour mettre en place les activités de l’après-midi et des mois à venir. Vous êtes invité.e.s à venir avec de quoi partager un repas, des pancartes, des vieux draps, de la peinture, de la ficelle ou juste vous et toute votre énergie. »

    Ni béton ni maton : nibetonnimaton@riseup.net

    Cet appel est initialement publié ici.

    Au programme de leur dernière émission :

    • manifestation à Briançon en hommage à la personne migrante qui a trouvé la mort sur la frontière ;
    • OQTF des jeunes de Rosmerta, à Avignon ;
    • compte-rendu de la réunion publique de concertation du 11 octobre à Entraigues et qui n’intéresse plus personne ;
    • Des nouvelles du lancé de colis à la prison du Pontet ;
    • Et un point sur la répression des émeutier.ères.

  • Rassemblement contre la construction d’une nouvelle prison à Entraigues le 24 avril 2022

    Rassemblement contre la construction d’une nouvelle prison à Entraigues le 24 avril 2022

    Alors que l’état prévoit de construire encore et toujours plus de prisons pour continuer de nous sur-enfermer, des initiatives s’organisent ici et là contre ces projets. Nous relayons cet appel à se rassembler pour plus de tournesols et moins de barreaux.

    « Dimanche 24 avril 2022, un rassemblement et un semis collectif de tournesols s’organisent contre la construction d’une prison à la Z.A.C du Plan sur les terres agricoles d’Entraigues (Vaucluse).

    Il s’agit à la fois de sauver 15 hectares menacés d’artificialisation et de s’opposer au projet politique toujours plus punitif de l’État français qui projette de construire 15 000 places de prison dans toute la France.

    La future maison d’arrêt d’Entraigues n’est que le début d’une série de nouvelles taules dont l’objectif annoncé serait d’éviter la surpopulation de prisons. Dans les faits, aucun plan de construction de prison, depuis les années 1990, n’a fait baisser le taux d’occupation des établissements pénitentiaires.

    Pourquoi ?

    L’OIP observe que la prononciation des peines d’emprisonnement se fait sur des délits de plus en plus mineurs au fur et à mesure de l’augmentation des places dans les prisons. Plus on a de places et plus on enferme !

    Par ailleurs, le chantier menace 15 hectares de terres fertiles et une dizaine d’espèces vulnérables ou protégées. Mais il s’inscrit dans un projet encore plus vaste de bétonnisation qui porte initialement sur plus d’une centaine d’hectares. Ce projet est une violence de plus dans un département déjà sinistré : en tout, on recense près de 2200ha en danger d’artificialisation sur 27 communes du Vaucluse.

    Cette véritable guerre contre le vivant a poussé plusieurs collectifs anti-carcéraux et défenseurs de l’environnement à se réunir pour agir ensemble.

    Nous vous donnons rendez-vous le 24/04 à 11h sur le rond-point de la ZAC du Plan à Entraigues-sur-la-Sorgues (84320) dans le Vaucluse.

    Au programme : grand semis collectif de tournesols sur les terres menacées par le chantier, repas en musique, marché aux plants, rencontre et discussions avec les luttes locales.« 

    https://expansive.info/IMG/pdf/tract24avril2022.pdf
  • Présentation du dernier numéro du journal, violences policières et pénitentiaires, lutte contre la construction d’une nouvelle prison

    Présentation du dernier numéro du journal, violences policières et pénitentiaires, lutte contre la construction d’une nouvelle prison

    Émission L’Envolée du 25 juin 2021
    • Le numéro 53 du journal vient de sortir ! On vous parle du contenu, et on vous fait lecture de l’édito. Le précédent numéro avait été censuré à l’intérieur, faites-nous savoir si vous et vos proches l’avez bien reçu. Des recours sont possibles dans le cas contraire, contactez-nous. Et n’hésitez pas à abonner vos proches à l’intérieur, c’est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
    • On écoute la prise de parole de Fatou Dieng du collectif Vies Volées et du réseau Entraide Vérité et Justice à la journée d’hommage à Idir, mort à la prison de Corbas en septembre 2020, et pour la fermeture des mitards qui s’est tenue le 30 mai dernier à Lyon.
    • On revient sur les quartiers d’isolement, avec notamment quelques passages d’une lettre de Libre Flot, l’un.e des mis.es en examen du 8 décembre, écrite depuis le QI de Bois d’Arcy, dans laquelle il décrit les effets dévastateurs de l’isolement, et on la met en lien avec les innombrables courriers d’isolement reçus à L’Envolée qui décrivent une véritable torture blanche.
    • On passe un coup de fil à Christine, correspondante régulière de L’Envolée, qui nous raconte une lutte en cours contre la construction d’une nouvelle prison dans le Var.
    • On termine avec la chronique mensuelle Santé et prison de l’amie Coco.

    L’Envolée est une émission pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons de toute sorte. L’Envolée est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
    Direct chaque vendredi de 19 à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne et MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, jeudi à 17h30 à Toulouse sur Canal Sud 92.2,et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Podcasts disponibles sur toutes les plateformes !

    Pour nous joindre : 07.52.40.22.48 (WhatsApp, Telegram, Signal, appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à contact@lenvolee.net et sur instagram, twitter, facebook & snapchat.

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières. Les abonnements du dehors permettent ça. La censure qui a frappé le numéro 52 ne concerne « que » ce numéro en détention. Contactez-nous !
    PS : Règlement intérieur type, article 19, annexe de l’article R57-6-18 du Code de Procédure Pénale « Les décisions administratives refusant à une personne prisonnière de commander une revue ou de la détenir peuvent faire l’objet d’un recours administratif. »

  • « L’OPPRESSION EST CONSTANTE » Lettre de Romain depuis la centrale de Condé sur Sarthe. Juin 2017

    « Avec cette lettre motivée, je viens à vous qui êtes à l’extérieur afin de faire entendre nos voix. Je suis un des détenus longues peines de France actuellement incarcérés dans une des maisons centrales ou quartiers maison centrale (QMC) telles que Valence, Réau, Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Vieil. Ces nouvelles structures sont en fait des QHS (quartiers de haute sécurité) ou des QSR (quartier de sécurité renforcée). Les nouvelles prisons françaises sont copiées sur le format canadien, et se dirigent vers l’américanisation. Ces systèmes pénitentiaires ultra durs sont basés sur des fonctionnements répressifs et pervers. Nous sommes passés de personnes détenues à bétail. Certains diront aussi : cobayes. Nous ne sommes pas considérés comme des humains, ni des citoyens. Torture psychologique, psychique, voire même physique lors des fouilles à nu qui sont pourtant interdites et abusives. Je ne détaillerai pas concrètement car je ne suis pas un écrivain et pour ne pas vous fatiguer par une trop longue lecture, ni me perdre dans mes propos. Je souhaite, et nous souhaitons, attirer votre attention, à vous qui êtes dehors, car nous, à l’intérieur, nous sommes muselés, bâillonnés : la liberté d’expression en prison n’existe plus, alors que dehors des gens se battent et meurent pour cette dernière. Dans ces prisons dites modernes, chaque déplacement d’un détenu est accompagné par plusieurs surveillants. Minimum trois, voire cinq surveillants et plus, pour aller en promenade, au sport, à l’infirmerie, au parloir, etc. Toutes les portes nous sont fermées manuellement et électroniquement. Les escortes sont permanentes, l’oppression est constante. Nous sommes aussi des personnes, des humains : l’oppression, la frustration, la stigmatisation mises en place par la pénitentiaire, la sursécurité font que certains craquent parfois, et les rares fois où des violences sont commises sur le personnel, elles sont surmédiatisées par les syndicats FO et CGT pénitentiaire, nous faisant passer pour des gens dangereux, violents et mauvais aux yeux de la société. Mais nous, détenus, nous ne pouvons pas répondre face à ces accusations honteuses, voire certaines fois calomnieuses. J’affirme, et nous affirmons, que le peu de violence qu’il y a vient de ce système et de certains surveillants qui se bornent à l’appliquer outrageusement. Le mal-être est constant, grandissant, et les prisons sont au bord de l’implosion. Il est plus que temps de changer ce système archaïque. Les bâtiments sont neufs, et modernes, mais le fonctionnement et les règlementations internes sont indignes. Les années 1970-1980 sont finies, révolues, on est en 2017 ! La stigmatisation des communautés est systématique, le rassemblement des communautés ne leur convient pas. Par exemple, si je marche avec un détenu venant des DOM-TOM, c’est systématiquement parce que je cherche une lame ou un pic ; si je marche avec un détenu musulman, alors c’est que je suis sur la voie de la conversion. Si je marche avec un détenu venant du banditisme, alors c’est pour m’évader ou préparer un sale coup. Pour la pénitentiaire, chacun doit rester dans sa communauté. Cette montée vers le format carcéral américain va donner lieu à des gangs interracials. Moi par exemple, je ne suis pas sectaire, et j’aime partager avec les détenus qui n’appartiennent pas à la même communauté que moi – ce qui reste hors de question pour la pénitentiaire qui ne cherche qu’à nous parquer, et dans le même temps bafouer tous nos droits de citoyens français. Il y a tant à dire sur ces nouvelles prisons longues peines françaises, mais rien n’est aussi fou que de le vivre. J’ai commis des délits, parfois graves, j’ai des responsabilités, j’en paie la dette à la société. Étant privé de liberté, certes, je n’en reste pas moins un citoyen français avec ses droits. Madame, Monsieur, vous qui avez lu cette lettre, nous avons tout essayé pour nous faire entendre : recours administratifs, courriers au ministère, au Contrôleur des lieux de privation de liberté, à l’OIP, aux autorités responsables, des sit-in pacifiques, des mutineries, afin de dénoncer nos conditions de détention ; cela n’a rien changé, et parfois ça nous retombe dessus. Nous voudrions, si des personnes se sentent de nous aider, continuer à dénoncer les conditions de détention et les fonctionnements archaïques type QHS/QSR des établissements cités dans cette lettre. Alors multipliez les manifestations devant ces lieux et devant les ministères concernés. Avec médias à l’appui, comme eux le font systématiquement contre nous. Que les détenus se réveillent aussi, car cela ne va faire qu’empirer pour nos proches et nous-mêmes. Pour ma part, et ceux qui m’auront reconnu, je tiens à remercier L’Envolée, toutes les radios qui se préoccupent des détenus, ainsi que toutes les personnes qui se sont déplacées lors de mon jugement en appel à la mi-juin 2017. Je compte sur vous tous pour que cette lettre soit diffusée sur les radios, les réseaux sociaux, la télé même, les journaux ; qu’elle soit entendue et comprise de tous afin que la vérité éclate. Merci. »

    Romain L.

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 20 JANVIER 2017

     

    • Courriers : Mohamed (CP de Condé-sur-Sarthe) ; une lettre du  Mexique (prison de Santa Martha Acatitla) ; une lettre du Genepi en soutien à un prisonnier autrichien qui a entamé une grève de la faim (MA de Mulhouse) et les revendications de ce prisonnier ; une lettre du frère de Nono (CP de Réau) -> demande de soutien pour son procès au tribunal de Melun le 24 février à 9h
    • Tel : La compagne d’un prisonnier inculpé lors de la deuxième série des mouvements de prisonniers à la prison de Valence en novembre 2017, revient sur ce qui a précédé de mouvement.
    • Invités : Gaetano et Severino, raconte le procès de leur compagnon Damien Camelio (MA de Fleury-Mérogis)

    Zics : Piloophaz – Le sommet du Rap Francophone / Sav Killz feat. Planet Asia, Frank Knight and King Marvey X – Goin In / Ballata del Anarchico Pinelli


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  • EMISSION DE L’ENVOLÉE DU 7 OCTOBRE 2016

    • Lettres : Marina, Béa, Redouane
    • Téléphone : Aurore
    • La Chronique de Sylvia : Les Corses et les cafards…
    • Info : 33 nouvelles prisons
    • La Chronique de Stéphane : Emeutes et loi travail, nouvelles de l’intérieur (El Hadj Omar Top) et de l’extérieur
    • Invitée : Kaoutar

    Zics : Eskicit – Echos ; Keny Arkana – J’arrive Du Monde De Demain ; Dead Prez – Wolves


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  • SOLIDARITÉ AVEC LES MUTINS DE POITIERS-VIVONNE

    beau comme...
    beau comme…

    Mardi 13 septembre 2016, l’information a tourné en boucle dans les grands médias  :

    « Le calme est revenu ce lundi soir vers 23 heures, après l’intervention de forces spécialisées à la prison de Vivonne, près de Poitiers. La mutinerie a débuté lundi à 17 heures. Une cinquantaine de détenus ont mis le feu à un bâtiment de ce centre pénitentiaire. Une dizaine (ou une soixantaine) de cellules ont été détruites. Ce mardi matin, deux détenus sont placés en garde à vue. La mutinerie serait partie d’une permission de sortie refusée à un détenu. Le détenu se serait rebellé, entraînant d’autres personnes dans son mouvement… »

    Traitée comme un simple fait divers, cette information sera oubliée demain et aucun journaliste n’aura donné la parole aux premiers concernés  : les prisonniers et leurs proches. Comme toujours, ils ont relayé en chœur la voix du ministère de la justice et d’un syndicat de surveillants. Mais quand les prisonniers et prisonnières se mobilisent pour dénoncer leurs conditions de détention ou simplement pour réclamer un peu d’air, rien qu’en faisant une pétition ils prennent de gros risques. Alors quand ils font brûler la prison…  !

    A Poitiers comme ailleurs, les prisonniers et prisonnières ont de nombreuses raisons de se révolter. Ce que nous connaissons de la prison de Poitiers-Vivonne depuis son ouverture, c’est entre autres  :

    – la pratique de fouilles à nu systématiques (pourtant illégales)

    – le harcèlement nocturne des détenus particulièrement signalés (DPS)

    – le passage à tabac de prisonniers, dont les plaintes ne sont ensuite pas prises en compte

    – la répression des moindres revendications

    – le passage au tribunal de prisonniers accusés abusivement par des surveillants de violences ou d’outrage (treizième mois garantis pour les matons)1

    Nous savons que, suite à ce genre d’événements, la répression est très dure. Pour effrayer la population carcérale et lui faire passer l’envie de broncher, il faut désigner des «  meneurs  », les isoler et les condamner à de lourdes peines. Comme d’habitude, cette sanction judiciaire sera précédée « en interne » de tabassages, de chantages à la délation, de mise au mitard et/ou de transferts, loin des proches.

    Appel à informations et récits

    De l’extérieur, c’est à nous tous et toutes de rester attentifs, de montrer notre solidarité, de chercher et de relayer informations et récits directs. Les médias disent que deux personnes ont été placées en garde à vue. Il est important d’aller si on le peut au tribunal local pour suivre d’éventuelles comparutions immédiates, montrer sa solidarité, prendre et faire circuler des informations sur les suites judiciaires de la mutinerie. C’est en brisant la loi du silence imposée par l’administration pénitentiaire que commence la solidarité avec les mutins.

    N’hésitez pas à prendre contact avec l’Envolée (journal pour en finir avec toutes les prisons)  :
    L’envolée – 43 rue de stalingrad – 93100 montreuil
    contact@lenvolee.net
    https://lenvolee.net

    1 Pour en savoir plus : lire ou écouter l’interview de Nadia dans le journal lEnvolée n°43 ou ici. Sur les revendications et la répression côté femmes : ici  et là. Sur les fouilles à nu ici. Et sur le climat répressif ordinaire en détention : ici, et

  • EMISSION DE L’ENVOLÉE DU 2 SEPTEMBRE 2016

    • Lettres : Kara (Fleury), Nicolas (Frênes), Laurent Orsini (Lannemezan), Alain (Château-Thierry)
    • Procès : Christine Ribailly – retour sur son procès du 27 juillet
    • Brèves : l’affaire Adama Traoré, blocage de promenade à Osny

    Musiques : Esteban Delanoché Freestyle ; LIM Tout était calculé ; Roc Marciano – Three Sixty Five


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  • Deux plateformes revendicatives depuis l’intérieur des prisons

    Les prisonniers qui nous écrivent font tous les mêmes constats, ils luttent pour des raisons similaires et rencontrent les mêmes obstacles ; mais bien souvent, chacun reste seul face à la machine pénitentiaire, parfois avec l’impression de n’être entouré que de «moutons » .  Comment sortir de cette impasse ?

    Dans le numéro 40 du journal (daté de janvier 2015), nous publions notamment un texte qui tente d’expliquer la nécessité exprimées par de nombreux prisonniers  de construire des « plateformes » ; textes collectifs que nous pouvons, nous dehors, contribuer à faire vivre et à faire circuler de manière à ce que d’autres prisonniers et prisonnières s’en emparent.

    Christine et deux autres prisonnières de la MAF de Poitiers-Vivonne ont  opté pour une liste de revendications en deux parties : revendications locales et revendications communes à toutes les détentions, que nous publions à la suite. Quant à Philippe, il nous a fait parvenir une proposition depuis le QMC de Réau. Voici ces deux textes. Faites les circuler. (suite…)

  • Quartier Maison Centrale de Réau = « QHS tombeau secret »

    Philippe purge une très longue peine (cf journal L’envolée n°38). Depuis 2010, il demande à être transféré à la centrale de Lannemezan vers Toulouse, pour être rapproché de sa compagne. En mars 2013 il est transféré à la centrale de Moulins, à 400km de cette dernière. Puis en mars 2014, il est envoyé encore plus loin, au CNE (centre national d’évaluation) du centre pénitentaire de Réau (île de france). Il décrit à quel point cette évaluation est une mascarade dans le journal L’envolée n°39. Ensuite il est placé au Quartier Maison Centrale (QMC), toujours dans la prison de Réau, en attendant d’être, peut-être, un jour, enfin, transféré à Lannemezan.

    Nous avons déjà raconté que les QMC, nouveau concept de mini-prison ultra sécuritaire pour les longues peines, expérimentés à Réau et Annoeulin, sont des enfers, des Quartiers Hautes Sécurité où les prisonniers étouffent et son censés subir cela pour de longues années. Et ces quartiers ont vocation à devenir un modèle pour les futures prisons… à moins que, de l’intérieur comme de l’extérieur, des mouvements parviennent à remettre en cause ces projets ?

    (suite…)