Étiquette : procès

  • De quoi faire une bonne compote

    Le numéro 40 du journal étant reporté à janvier 2015, nous publions ici les lettres reçues. Nous adressons un grand salut à tous ceux et toutes celles qui les ont écrites depuis leur cellule. (suite…)

  • Combien de mois fermes pour un treizième mois ?

    Résistances à la prison de Réau – Appel à soutenir Christine lors de son procès à la Cour d’Appel de Paris.

    (nous recopions ici un article publié sur divers sites internet, dont http://rebellyon.info)

    Accusée d’avoir mordu un maton de Réau, le 5 mars 2014, le Tribunal Correctionnel de Melun condamne Christine à 1 mois ferme et 200€ de dommages et intérêts à verser au maton. Quelques jours après, le parquet, trouvant cette peine trop clémente, a fait appel. Vendredi 26 septembre à 13h30 Christine sera donc re-jugée à la Cour d’Appel de Paris (pôle 2 chambre 9). (suite…)

  • Après une lettre collective pour la ré-ouverture de « la salle convivialité » au centre de détention pour femmes de Réau

    Christine, combats en détention et répression… énième épisode

    Depuis son incarcération en novembre 2012, Christine proteste régulièrement contre l’arbitraire de la pénitentiaire et pour l’application des droits (théoriques !) des prisonniers et prisonnières. Ce qui lui vaut un enchaînement de conflits avec les surveillants et l’AP, de CRI (compte-rendus d’incidents), placements au mitard et au quartier d’isolement, transferts disciplinaires, et quelques procès… Tout ceci durcit et rallonge sa peine.
    L’Envolée et divers sites internet relaient ce qu’elle relate dans ses lettres*. Dès son arrivée au centre de détention de Réau, mi-octobre 2013, elle a refusé de prendre la carte de circulation nécessaire aux passages des multiples sas de sécurité en détention, ce qui lui a valu d’être directement placée en régime « portes fermées ». Le 5 mars, elle est passée en procès au TGI de Melun, accusée d’avoir mordu un surveillant au cours d’une prise de bec pour la réouverture de la «salle de convivialité» (voir lettre et compte-rendu ci-dessous). (suite…)

  • Lundi 24 février au « tribunal des condamnations immédiates » de Nantes

    Récit des comparutions immédiates après la manifestation du 22 février contre l’aéroport de NDDL

    Lundi à 14h au Tribunal de Nantes s’est tenu le procès de cinq « manifestants » de la manifestation du samedi précédent. Après avoir passé 48h en garde-à-vue (ils ont été arrêtés samedi en début de soirée), ils passent devant le tribunal correctionnel. Nous sommes quelques dizaines a être venu cet après-midi pour les soutenir. Les journalistes se sont déplacés en masse (une quinzaine) et occupent plusieurs rangées à l’intérieur de la salle d’audience. (suite…)

  • Editorial et sommaire du numéro 38 du journal, février 2014

    Editorial et sommaire du numéro 38 du journal, février 2014

    Alors quoi?

    Dire à un être humain qu’il va rester en prison toute sa vie est une chose; le lui faire accepter en est une autre.

    Christophe Khider et Philippe Lalouel ont récemment dit à l’issue de leur procès que les peines auxquelles ils venaient d’être condamnés étaient inacceptables et qu’ils ne les feraient pas; même pas en cauchemar. Certes, dans un éclair de lucidité, des médias, des politiques et certains ­intellectuels ont applaudi la libération de Philippe El Shennawy, âgé de 58ans, après trente-huit ans de prison ! Mais après quels combats ­a-t-il été libéré, et à quel prix? À sa sortie, il dénonce « une ­liberté au rabais»: deux ans de bracelet électronique, dix-huit de conditionnelle, c’est la prison ­dehors ! Et au moindre pet de travers, il retournera derrière les barreaux. Il évoque les milliers d’autres qui attendent la fin d’une peine infinie, empêtrés dans le calcul d’hypothétiques remises de peine, dans les conditionnelles et les périodes de sûreté… sans compter l’administration pénitentiaire qui les cache­tonne pour les faire ­végéter dans l’insupportable et le dénuement.

    Nous répétons que l’abolition de la peine de mort en 1981 a abouti, logiquement, à un allongement interminable des peines. Depuis, le code pénal n’a cessé de s’alourdir et les lois sécuritaires s’accumulent. Le droit arrive au bout de l’impasse dans laquelle il s’est engouffré. Ceux qui avaient été condamnés à l’époque à des peines de vingt-cinq ou trente ans les purgent encore aujourd’hui, et ils sont rejoints tous les jours par de nouveaux condamnés jusqu’à la mort. Comment faire exécuter ces peines  ? Comment faire pour que des hommes et des femmes à qui on refuse tout avenir se tiennent tranquilles ? L’État a sa réponse: il construit et expérimente deux nouvelles prisons ultra-sécuritaires. Celle de Vendin-le-Vieil n’est pas encore inaugurée que ça pète déjà à Condé-sur-Sarthe, ouverte il y a dix mois. Alors quoi  ? (suite…)

  • Communiqué des amis de Philippe Lalouel après le verdict

    Le 1er février 2014

    C’est avec une tristesse profonde et une rage indicible que nous, amis de Philippe Lalouel, nous adressons à vous pour la dernière fois.

    Ce que nous annoncions sans illusion s’est réalisé sous nos yeux : une exécution publique.

    Après 1h30 de délibéré seulement, les jurés sont revenus la tête haute, toute honte bue, et le verdict est tombé comme tombe le couperet d’une guillotine : dix-sept ans.

     Ces dix-sept ans s’ajoutent aux six qu’il lui reste à endurer. Sa date de sortie : 2037, à 73 ans.

    Nous espérons que le fantôme de cet homme viendra hanter leurs nuits pendant les vingt-trois prochaines années. (suite…)

  • APRES LE MOUVEMENT : neuf accusés massacrés par la justice pour le mouvement à la MA de Blois

    Cet été ce fut Bourg-en-bresse, Chateaudun, Blois. Le 6 décembre, rebelote : cette fois au Centre pénitentiaire d’Argentan, et le lundi 17, à la toute nouvelle centrale ultra sécuritaire de Condé sur Sarthe. Début janvier ce sont des prises d’otages à Toul et aux Baumettes, et un refus de remonter à la centrale de Moulin… Les mouvements se multiplient dans les maison d’arrêt mais aussi dans les prisons pour longues peines, c’est indéniable et ça commence à faire tâche sur le dit « humanisme » de la période Taubira. (suite…)

  • Contre « l’élimination sociale » de Philippe Lalouel à Montauban les 30 et 31 janvier

    Depuis 1986 Philippe Lalouel a vécu en tout et pour tout 13 mois hors des murs… pour des vols.

    Il sera à nouveau jugé par la cour d’appel de Montauban les 30 et 31 janvier 2014.

    Philippe Lalouel est entré en prison en 1986. Il avait alors 20 ans. lors de son arrestation, il est blessé par la police, mené à l’hôpital, transfusé… avec du sang contaminé. Il prend huit ans et apprend en même temps qu’il est séropositif. Pour tenter de ne pas mourir du sida  en prison il tente de s’évader plusieurs fois et y parvient à deux reprises au début des années 1990. Pendant ces courtes cavales, il vole pour survivre en clandestinité. Pour ces faits commis sans violence, il écope au milieu des années 1990 de dizaines d’années de prison qui seront confusionées à… 25 ans. (suite…)

  • Des nouvelles de Christine Ribailly…

    Dans le dernier numéro du journal vous trouverez des
    lettres envoyées par Christine depuis les dernières 
    prisons où elle est passée... Mais au moment où nous
    mettions sous presse le verdict de son dernier 
    procès -qui s'était tenu le 19 septembre dernier- 
    n'était pas encore tombé. 
    
    Depuis il est tombé et...bien tombé malheureusement. (suite…)
  • Procès de la mutinerie de la maison d’arrêt de Blois

    Des prisonniers se sont révoltés le 19 août dans cette maison d’arrêt. Neuf d’entre eux passent en procès le lundi 9 décembre 2013 à 13h30, au tribunal de grande instance de Blois (place de la république).
    Ils sont accusé « d’incitation à la rébellion, de rébellion en réunion, de dégradation en réunion de biens publics, de violences volontaires sans incapacité totale de travail (ITT ) et de port d’un objet prohibé » en l’occurrence le téléphone qui a servi à communiquer avec l’extérieur pendant l’émeute.

    Nous serons à Blois pour rendre compte du procès et témoigner de notre solidarité envers les prisonniers jugés ce jour-là. (suite…)