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  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 23 MARS 2018

     

    Lecteur audio
        • Appel : Aurélie Garand revient sur la lutte pour la Vérité et la justice suite à l’assassinat de son frère, Angelo
        • Brèves : La douille de Macron pour « vider les prisons »

    Zics : Alpha 5.20 – Les larmes du soleil / Al – Un putain de puriste / 113 – Les princes de la ville


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  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 16 MARS 2018

     

    Lecteur audio
        • Lettres : 3 textes de l’intérieur, parus sur France-Ouest
        • Présentation : Sortie du n°48 de l’Envolée, déjà parti pour tous et toutes les abonné.e.s ! Lecture de l’édito, sommaire…
        • Brèves

    Zics : Paco – La France d’en bas


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  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 09 MARS 2018

     

    Lecteur audio
        • Appel : L’Infame, enfermé depuis 17 ans, revient sur le contexte à Réaux depuis la « prise d’otage »
        • Appel : Claudia du syndicat PRP, nous lit une lettre
        • Lettres : Laura, militante arrêtée à Bure et enfermée à la MAF de Nancy. Procès le 19/03
        • Appel : Lydia parle de la situation d’un prisonnier, tabassé par plusieurs matons
        • Brèves : Belle solidarité à Réaux ; des nouvelles du procès d’A. ; Agenda

    Zics : Haroun – Voyous / Oumar ft Sam’s – Vrais / Iron Sy – Brouilldé


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  • « L’engrenage carcéral » : entretien avec Aurélie Garand

    « L’engrenage carcéral » : entretien avec Aurélie Garand

    Le 30 mars 2017, Angelo Garand mange chez ses parents dans les environs de Blois ; quelques mois auparavant, il n’était pas rentré de la maigre permission d’une journée que la prison de Vivonne lui avait accordée pour visiter sa famille. Une équipe du GIGN débarque, Angelo se cache dans une grange. Il y est abattu sans sommation et sans avoir opposé la moindre résistance. Depuis, la famille et les proches se battent pour que la vérité soit dite : Angelo a été exécuté. Nous avions publié une interview d’Aurélie dans le dernier numéro.
    Le 23 février dernier, leur collectif Vérité et Justice Pour Angelo organisait une journée de conférences intitulée « L’engrenage carcéral : peut-on en sortir ? », avec des intervenants de l’Observatoire International des Prisons et de la Ligue des Droits de l’Homme, ainsi que Nadia, auteure de « A ceux qui se croient libres » et cofondatrice de l’Envolée.
    Nous avons de nouveau discuté avec Aurélie, pour qu’elle nous explique pourquoi il lui semble si important de lier son combat contre la violence policière à la question de l’enfermement.

    A lire dans le dernier numéro de L’Envolée. Rendez-vous à Blois le 31 mars pour une marche commémorative. Pour télécharger l’interview en pdf : Aurélie Garand

     

    Définir l’image mise en avant

    Interview Aurélie Envolée 48

     

  • Lu ailleurs : « Combattre la répression dans les prisons »

    Lu ailleurs : « Combattre la répression dans les prisons »

    Le 1er mars dernier a paru sur Paris Lutte Infos un texte signé « Des proches de prisonniers et prisonnier.e.s » qui revient sur une tribune publiée par des proches d’Antonin Bernanos, et qui le disait frappé par une répression féroce dû à ses prises de positions politiques. Nous reproduisons ici ce texte, non pour entrer dans une quelconque polémique, mais parce que nous souscrivons à une bonne part de ce qui y est dit. Tous les prisonniers sont politiques.

     

    « Dans les prisons, le quotidien n’est que répression. A travers l’enfermement ou l’arbitraire de ses décisions, l’administration pénitentiaire harcèle et violente les prisonnier-e-s et leurs proches. Il est temps de combattre cette sordide banalité.

    Il y a encore quelques jours était publié un texte des proches d’Antonin Bernanos dans lequel elles/ils expliquaient les conditions intolérables d’enfermement qu’il subit. Samedi dernier, lors d’un événement organisé par le collectif libérons-les, Geneviève Bernanos, la mère d’Antonin, expliquait qu’Antonin vivait une situation similaire à l’ensemble des prisonnier-e-s de France. C’est ce que nous souhaitons rappeler à travers ce texte : ce sont soixante-dix mille prisonnier-e-s en plus de leurs proches qui souffrent aujourd’hui de ces mêmes conditions inhumaines. Pour faire en sorte que les mécanismes répressifs dans les prisons françaises ne soient pas passés sous silence et encourager à lutter contre la prison dans son ensemble.

    Soyons clair, ce que subit Antonin est intolérable : que ce soit l’enfermement, l’interdiction de communiquer avec l’extérieur, les transferts, les changements de cellule ou encore leur fouille punitive. Ce qui gêne dans ces textes, ce ne sont pas ce qu’ils combattent – nous aussi souhaitons voir les prisons en feu ainsi que le système de contrôle social qu’elles portent – mais la manière dont est présenté l’intolérable quotidien des prisons françaises qui semble devenir une mesure d’exception réservé à un militant qui a été médiatisé. Mais ce n’est pas le cas, ce qui est raconté est bien l’atroce banalité des prisons.

    Les mesures subies ne sont pas exceptionnelles et ne sont pas réservées à un prisonnier qui tient un discours politique depuis l’intérieur des murs. Présenter ces mesures de la sorte revient à nier la répression quotidienne des matons et cette répression n’est pas plus tolérable lorsqu’elle touche d’autres formes d’insoumission à l’arbitraire carcérale.

    Il semble donc nécessaire de rappeler les banalités intolérables des prisons françaises ; avec l’espoir que ce rappel mobilisera pour la lutte anti-carcérale et étendra les solidarités envers tou-te-s les prisonnier-e-s et leurs proches.

    Non, en France, un-e prisonnier-e n’a pas le droit de parler. Sa parole est contrôlée par l’administration pénitentiaire : les matons lisent l’ensemble de sa correspondance et ne se prive pas de la censurer ou d’arrêter un coup de fils lorsqu’ils considèrent que cela est dangereux (par exemple : hier, mon codétenu s’est fait défoncé par les matons, j’ai peur pour ma gueu.Biiiippp… Biiiippp… Biiiippp…). Savez-vous que l’administration pénitentiaire a le droit de refuser qu’un détenu s’exprime à visage découvert dans un documentaire ? Comme cela a été le cas pour le documentaire Le déménagement interdit de diffusion à la télévision durant deux ans car sa réalisatrice a refusé de flouter des personnes qui souhaitaient s’exprimer face caméra.

    Oui, les fouilles de cellule sont utilisées comme punition. Tous les matons de France savent qu’il y a des téléphones et du shit dans la grande majorité des cellules (surtout que bien souvent ça leur permet d’arrondir leur fin de mois). Surtout, c’est une épée de Damoclès suspendue au-dessus de tou-te-s les détenu-e-s. Il suffit qu’un maton se dise « aujourd’hui, c’est lui que je veux faire chier », il fait une fouille de cellule et peut envoyer n’importe qui au mitard (le mitard, c’est la prison dans la prison – tu es seul.e en cellule tous les meubles sont soudés au sol, le matelas est parfois enlevé la journée, tu n’as le droit qu’à une radio, tabac, bouquin, stylo et papier).
    Lorsque un.e prisonnier.e montre publiquement qu’il.elle a accès à des choses illégales en prison, l’Administration Pénitentiare ne laisse pas passer. Ce n’est pas une question de discours politique… Bibi-craveur qui a filmé un clip de rap en détention, les boys de Villepinte qui font un mannequin challenge… BigUp à tous de forcer ces espaces de liberté que ce soit pour une prise de parole politique pour Antonin, artistique pour Bibi-craveur, ou juste un délire pour les gars de Villepinte. Surtout qu’on sait que vous avez mangé derrière.

    Oui, les « décisions de gestion des établissements » sont des attaques supplémentaires. Une fois qu’un-e prisonnier-e a passé les murs de la prison, l’Administration Pénitentiaire a les pleins pouvoirs sur son devenir. Arbitrairement, elle peut décider des changements de cellule, de régime de détention, et même de prison. Par ces mesures, elle tente de briser les liens qui existent entre les prisonnier-e-s et avec l’extérieur, et les solidarités qui pourraient se construire. C’est aussi utilisé comme un moyen de pression afin de calmer les révoltes, avec par exemple des retours en régime fermé (22h/24 enfermé en cellule) alors qu’on bénéficiait de portes ouvertes à l’étage. Enfin, les transferts de prison éreintent les proches qui doivent toujours s’adapter aux bornes en plus et subir les retards des nouveaux permis de visite.

    Non, il n’y a pas de courrier complétement secret en détention. Normalement, les correspondances avec les avocats, les juges, les autorités administratives indépendantes (contrôleur général des lieux de privation de liberté et défenseur des droits) ne peuvent être ouvertes. Mais souvent, des « erreurs » sont commises… Chacun sait que ce ne sont pas des erreurs mais bien des ouvertures illégales de courrier. Aucun maton ne sera réprimandé ou rendu responsable de ces formalités illégales, comme pour les faux en écriture des policiers.

    Oui, les familles et proches de détenu-e-s subissent aussi l’incarcération. En effet, pour faire des demandes de parloir c’est la croix et la bannière. Les dossiers incomplets sont refusés. Le juge d’instruction ou la direction de la prison peuvent décider comme bon leur semble de refuser à une personne un parloir. Ils n’ont même pas besoin de justifier leur refus. Des recours administratifs peuvent être réalisés, mais ces derniers sont long et aboutissent assez rarement. Il arrive d’obtenir la décision d’un appel de refus de parloir, plusieurs mois après. Parfois même, la personne est sortie. Alors imaginez le processus d’une demande de parloir lorsque les proches n’ont pas de papiers, lorsqu’ils ne parlent pas français, …

    Tout ce que nous venons de décrire est intolérable et est subi par l’ensemble des soixante-dix mille prisonnier-e-s de France. Nous n’avons décrit ici qu’une petite partie des attaques de l’administration pénitentiaire contre les enfermé-e-s. Nous n’avons pas, non plus, développé le rôle social de la prison qui est de dompter les pauvres.

    Les réactions, à l’extérieur, existent (rassemblement devant Fleury pendant la grève des matons à la suite de l’appel de l’intérieur, manif à Montreuil Occupons les maisons, détruisons les prisons et autres…) mais restent peu nombreuses. Surtout, il semble que le quotidien carcéral ou le rôle social de la taule dans le monde capitaliste intéressent peu les militants, ou seulement lorsqu’un camarade est touché. L’objectif n’est pas ici d’en faire le procès, mais bien le constat, pour qu’enfin nous réagissions !

    Ne laissons pas les soixante-dix mille prisonniers et prisonnières de France seuls.
    Feu à la taule. Liberté pour toutes et tous.

    Des proches de prisonniers et prisonnières. »

    P.-S.
    Pour s’informer sur les prisons :
    Des émissions de radio : L’Envolée et Ras les murs
    Des bouquins : Foucault / Wacquant / Rouillan / Hafed
    Des films : Sur les toits / Faites sortir l’accusé / A l’ombre de la République
    Portails internet : Carcéropolis / prison insider
    Guide à l’usage des proches des personnes incarcérées

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 02 MARS 2018

     

    Lecteur audio
        • Lettres : Fabrice Boromée (Moulins), Mohamed (Vendin-le-Vieil)
        • Appel : Claudia du syndicat PRP, nous lit 2 lettres que des prisonnier.e.s et proches de prisonnier.e.s lui ont envoyé. Pour la contacter :
          Snap : claudiianaiim
          Facebook : Samia Liberta
          Twitter : samialiberta
          Tel : 0673912213

    Zics : Joey Badass- 95 til Infinity / Freko Ding – Dernier Morceau / Mafia Kainfri – Guerre / BALKANIE µ – Dimanche


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  • Le journal 48 est bientôt dehors ! Sommaire et édito.

    Le journal 48 est bientôt dehors ! Sommaire et édito.

    Chaud l’hiver du côté pénitentiaire !

    Ça reniflait fort l’odeur du pneu brûlé devant les grilles et les portes des prisons. Quinze jours d’agitation chez les matons, quinze jours à rendre la vie impossible aux prisonnières et prisonniers ; il faut dire que c’est pas trop dur pour tous ces porte-clés d’empêcher complètement le peu de vie, de sociabilité, d’activités autorisées par les règlements pénitentiaires : il leur suffit de systématiser ce qu’ils ont l’habitude de faire. Par contre, à aucun moment ces gardiens à la profession inqualifiable, n’ont osé s’en prendre directement à leur hiérarchie, aucun blocage de ministères ou même de tribunaux. Ils sont restés bien tranquilles en bons serviteurs de l’ordre établi, eux dont la fonction est de tenir enfermés violemment d’autres pauvres. Ils n’ont même pas le droit syndical de faire grève, ils l’ont échangé il y a longtemps contre des avantages salariaux. Et côté reconnaissance sociale, il va falloir qu’ils admettent qu’ils ne sont que les derniers maillons honteux d’une chaîne d’emplois dans le marché de la répression. Macron s’est permis de les remettre à leur place, un peu à l’ancienne, en les assimilant à un sous prolétariat séduit par le FN : « Les syndicats ne tiennent rien! FO-pénitentiaire est noyauté par le FN, ce qui explique sa position jusqu’au-boutiste. » Et Jean-Claude Mailly, le grand chef de FO de renchérir en précisant : « Moi, je ne les connais pas bien, ceux de la pénitentiaire ». Qu’ils continuent à en bouffer des nouilles et rien de plus…

    Du côté du pouvoir, ça continue à communiquer. Bien sûr, quelques avantages concédés aux matons. Le gouvernement a surtout réaffirmé qu’il développerait le système de la prison à l’extérieur pour les plus courtes peines : on devrait connaître l’ouverture d’une agence des travaux d’intérêt général. Une nouvelle boîte d’intérim quoi, mais encore plus pratique pour les employeurs : une main d’œuvre corvéable à la merci d’une décision de justice qui a tout pouvoir de renvoyer directement en prison les récalcitrants aux sales boulots. Et tout ça conjugué au plan prévu de construction de quinze mille nouvelles places de prison : toujours et encore cette même logique exponentielle du nombre de prisonnières et de prisonniers et de personnes placées sous contrôle judiciaire. L’enfermement de masse passe autant par la construction de prisons que par la multiplication des « peines alternatives ». Tous les adorateurs de la loi Taubira vont pouvoir se mettre à table dans la joie et la bonne humeur avec les instances du pouvoir pour penser et fabriquer la prison « moderne ». Un grand consensus de toutes ces associations qui font toujours semblant de s’interroger sur le sens de la peine, quand la réponse est dans la question: punir pour asseoir la domination de quelques uns sur le plus grand nombre.

    Évidemment tout le monde ne tombe pas dans le piège, surtout pas les premiers concernés par l’enfermement : les prisonnières et prisonniers, les proches et familles qui connaissent bien la réalité de la justice et de la prison. Il y a eu des rassemblements en solidarité avec les prisonniers devant les taules pendant toute cette période : à Châteauroux, à Dijon, à Fleury, à Marseille pour ceux dont nous avons entendu parler.
    Quelques familles viennent de fonder un syndicat, le PRP (pour la Protection et Respect des Prisonniers), pour créer un rapport de force face à l’administration pénitentiaire. Les proches et la famille d’Angelo Garand abattu par le GIGN, en mars 2017 ont organisé à Blois, à la fin du mois de février, une conférence-débat sur ce thème : «L’engrenage carcéral : peut-on en sortir?» pour «questionner l’ensemble d’une chaîne pénale ciblant et réprimant toujours plus durement, par des peines de prisons, les plus pauvres, les plus précaires, les plus discriminés. »
    Et puis, le Genepi Paris vient d’organiser une journée d’action et d’information sur la prison et la justice au titre sans équivoque de « L’État enferme, la prison assassine » : « La prison n’est pas une évidence, mais elle est le miroir grossissant d’une réalité sociale, économique et politique révoltante. Aujourd’hui nous étions sur le Ponts des Arts, au jardin du Luxembourg, au jardin des Plantes et sur la place de la Bastille (…) Demain, nous continuerons à parler, à débattre, à s’époumoner parfois ; nous continuerons à lutter »

    Et contrairement aux matons, toutes ces actions ne sont pas relayées par les médias… N’en déplaise aux enfermeurs, leur société carcérale ne séduit pas tout le monde, loin s’en faut.

     

    Vous pouvez vous abonnez ou abonner des prisonniers en nous écrivant à l’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100, Montreuil. L’abonnement de soutien est à 15 euros par an (ou plus en fonction des bourses ; chèque à l’ordre de l’Envolée). En vous abonnant dehors, vous nous permettez d’abonner plus de prisonniers et de prisonnières à l’intérieur puisque l’abonnement est gratuit pour toutes les personnes enfermées.

    Le journal est par ailleurs disponible au prix de 2 euros dans de nombreuses librairies en France et en Belgique. Nous remercions d’avance ceux et celles qui nous communiqueront d’autres lieux (librairies, infoshops, bars, magasins, accueils familles) pour déposer le journal.

    N’hésitez pas à nous demander le journal en plusieurs exemplaires si vous voulez, vous aussi, le distribuer dans votre région  : contact@lenvolee.net

    Liste des points de vente :  Où nous trouver ?

     

    (photo : © NnoMan – Collectif OEIL)

  • SOIRÉE DE SOUTIEN POUR PIOTR PAVLENSKI ET OKSANA SHALYGINA LE 24/03 A 19H

    SOIRÉE DE SOUTIEN POUR PIOTR PAVLENSKI ET OKSANA SHALYGINA LE 24/03 A 19H

     

    La voix humaine est un instrument puissant, mais elle n’est pas toujours audible. La procédure judiciaire contre Piotr Pavlenski se déroule à huis-clos et le prive de l’usage de sa voix.

    Piotr Pavlenski a été arrêté le 16 octobre 2017 après l’action « Eclairage » réalisée place de la Bastille et lors de laquelle il a éclairé la Banque de France.

    Piotr Pavlenski : «Mettre le feu dans la Banque de France c’est mettre l’éclairage sur la vérité que les autorités nous ont forcé à oublier.

    La Bastille a été détruite par le peuple révolté; le peuple l’a détruite comme symbole du despotisme et du pouvoir. Sur ce même lieu, un nouveau foyer d’esclavage a été bâti, la banque, qui trahit les révolutionnaires et qui sponsorisa le Versailles criminel. La Banque de France a pris la place de la Bastille, les banquiers ont pris la place des monarques.

    La grande Revolution Francaise a fait de la France un symbole de liberté pour le monde entier.
    En 1917, grâce à ce symbole, la Russie s’est élancée vers la liberté. Mais cent ans plus tard la tyrannie règne de nouveau, partout.

    La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l’incendie mondial des révolutions.
    Dans ce feu la Russie commencera sa libération».

    Après 4 mois de détention préventive à la maison d’arrêt de Fleury-Merogis, le 9 février 2018, le juge des Libertés et de la Détention a prolongé ce délai de 4 mois supplémentaires.

    Par ses actions, Piotr Pavlenski hausse la voix pour attirer l’attention sur les répressions et sur l’acceptation de ces répressions par la société.

    Écrit par Oksana Shalygina, militante russe et compagne de Piotr.

    Piotr subit depuis plusieurs années la répression de l’État russe contre sa lutte politique. Aujourd’hui, dans le pays que l’on tente de faire passer pour celui « des droits de l’homme », le même processus se répète. L’Etat français tente de le cacher et de le faire taire, réprime tout lien entre Piotr et sa famille et empêche sa grève de la faim et de la soif. La machine judiciaire et carcéral fait tout pour les isoler, face une procédure compliqué et à un manque de liens vers l’extérieur.

    Pour faire parler de la situation de Piotr et d’Oxana, pour leur apporter une solidarité physique et financière, nous organisons une soirée de soutien le samedi 24 mars a 19h au Bar les trois gares, 28 boulevard Poniatowski, 75012 Paris (M. Porte de Charenton).

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 23 FÉVRIER 2018

     

    Lecteur audio
        • Témoignage : Oksana Shalygina parle de sa détention à la MAF de Fleury-Mérogis, et de celle de son conjoint Piotr, incarcéré depuis 4 mois, suite au feu de la Banque de France – Action « Eclairage »
        • Appel : Monique nous donne des nouvelles de Philippe Lalouel

    Zics : Despo Rutti – Les sirènes du charbon / Pejmaxx – Enfant de la République


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  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 16 FÉVRIER 2018

     

    Lecteur audio
        • Point juridique : Juliette pour parler des nouvelles lois répressives contre les exilé.e.s
        • Témoignage : Les lycéens contre la sélection à l’université !
        • Appel : Adeline, sur la répression contre Romain et ses parloirs

    Zics : Passi – Les flammes du mal / Lil Boosie – Fuck the police


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