Auteur/autrice : ·

  • Communiqué de prisonniers de Fleury en réponse aux blocages des matons

    Nous, prisonniers, condamnés  ou prévenus, enfermés à la maison d’arrêt de Fleury Mérogis, lançons un appel contre la conquête sécuritaire qui se joue en ce moment à travers les mobilisations des surveillants de prison dans toute la France.

    Cet appel vise également à construire une force collective entre les détenus en lutte et à l’extérieur. Depuis plusieurs jours, des surveillants de prisons bloquent les entrées des maisons darrêt, centrales et centres de détention du territoire français. Ici, à Fleury Mérogis, l’établissement est régulièrement paralysé depuis le début de semaine par plusieurs dizaines de surveillants, empêchant les parloirs avec nos familles, parfois venus de loin, empêchant les extractions dans le cadre des procédures judiciaires (bloquant les anagements de peine), l’entrée des avocats, les cantines, les cuisines, le nettoyage et toutes les activités dédiées à la prétendue « réinsertion ». Leurs revendications sont simples, ils réclament plus de moyens et plus de sécurité pour le personnel pénitencier, ce qui se traduit concrètement par un armement généralisé des surveillants, l’imposition de menottes aux détenus lors de leurs déplacements hors des cellules, et des restrictions conséquentes de nos libertés et de nos droits, pour le peu qu’il en resteLeur mouvement fait suite à diverses manifestations supposées de violence depuis quelques temps, qui, si elles existent, ne sont que des actes isolés, bien souvent en réponse à une violence bien plus importante de l’institution carcérale et de l’État en général. Depuis une semaine, nous assistons à une surmédiatisation d’événements sporadiques et minimes sur toutes les chaînes de télévision, sur fonds d’antiterrorisme. Une insulte devient une agression, une bousculade un passage à tabac et un retard en cellule une mutinerie. Et nous voyons ainsi défiler ces mensonges sur BFM depuis le week-end dernier. Les surveillants et leur syndicat, interviewés par les médias, ont psenté la prison comme un« sanctuaire de criminels » où les détenus avaient« pris le pouvoir » dans des zones totalement abandonnées par les pouvoirs publics. Mais cette stratégie de désinformation ne s’arrête pas là et se couple à des actions bien réelles à l’encontre des détenus.
     
    Ce jeudi 18 janvier au matin, alors que tous les parloirs avaient été annulés, que les activités n’avaient pas lieu et que nous étions séquestrés en cellule, sans information et sans même avoir été nourris, l’administration a finalement décidé, en réponse aux mobilisations de leur personnel, de lancer une nouvelle entreprise de terreur comme on n’en voit qu’en prison à l’encontre des détenus, et alors que rien ne s’était encore passé. Vers 11h, plusieurs dizaines de surveillants et d’Eris, armés, cagoulés et près à intervenir  étaient déployés dans toute la prison. Alors que les départs en promenade se faisaient sous pression, ponctués de coups de matraque et de bouclier, de fouille à nu arbitraires et d’insultes diverses, nous avons décidé de nous organiser contre ces violences gratuites, exercées pour satisfaire des surveillants en mal de reconnaissance. Sur le bâtiment D2, nous étions plus d’une centaine à refuser de réintégrer nos cellules à l’appel de fin de promenade, qui avait été réduite à 45 minutes au lieu des deux heures quotidiennes. Sur le bâtiment D1, c’est cette fois l’administration qui nous enfermait plus de 4h en promenade, pour prévenir un risque de blocage et en profiter pour fouiller une bonne partie des cellules. Dans les autres bâtiments, nous tentions plusieurs blocages, la plupart mis en échec par l’intervention violente des Eris.  À travers ces blocages, nous voulons exprimer notre droit à manifester, qui nous a été arraché lors de notre incarcération et nous voulons lancer un message vers l’extérieur, contre ce qui se joue en ce moment devant les prisons françaises : l’invisibilisation des violences quotidiennes à l’encontre des détenus, insultes régulières, coups, pressions administratives, les suicides réguliers, les piqûres forcées, les cellules enflammés comme à Fresnes il y a quelques jours, et même les viols, comme à la MAF ou à Meaux il y a quelques mois. Mais également, la stratégie des surveillants qui rappelle celle des policiers qui manifestaient illégalement, masqués et armés, en direction des lieux de pouvoir à l’automne 2016 au cri de « la racaille en prison ! », pour réclamer et finalement obtenir un nouveau permis de tuer.
     

     À travers ces actes de résistance collective, nous nous mobilisons contre cette répression grandissante et contre l’entreprise sécuritaire de l’État pénal. Mais pour ce faire, nous avons besoin de construire une force collective, et que nos luttes soient entendues et relayées à l’extérieur. La violence, la vraie, elle est du côté de la prison, de la justice et de la police, qui frappent, séquestrent et légitiment ces exactions. La violence, c’est l’État.

     
    Nous ne sommes pas des bêtes, nous sommes des êtres humains, et nous refusons d’être enfermés et renvoyés à des faits qui feraient de nous des parias, sans droits et sans dignité. Nous en appelons aujourd’hui à toutes celles et tous ceux qui, à l’extérieur, luttent contre les violences d’État. Nos mobilisations sont vaines si nous ne sommes pas soutenus et si les acteurs des luttes actuelles ne se font pas écho de nos combats. En effet, nous payons le prix fort de ces blocages, la vengeance de l’administration est terrible, plusieurs personnes ont d’ores et déjà été envoyées au mitard, le quartier  disciplinaire, et nous savons tous que nos conditions de détention seront rendues encore plus difficile, du seul fait d’avoir refusé ces injustices. Par ailleurs, nous avons besoin que des mobilisations fortes appuient nos mouvements, car l’administration sait qu’elle a les moyens de nous faire taire, en chargeant nos dossiers en vue de nos procès à venir ou en refusant nos aménagements de peine.
     

    Ce texte ne s’adresse ni aux institutions, ni aux défenseurs des soi disant droits de l’homme et des politiques traditionnelles car à nos yeux, il n’existe pas de prisons « plus  justes ». C’est un appel à toutes celles et tous ceux qui, au printemps 2016, se sont soulevés contre la loi travail ; car nous aussi, nous sommes les premières victimes d’une pcarisation massive qui nous a contraint à choisir entre la misère et la prison. C’est un appel à celles et ceux qui luttent contre le racisme, car nous aussi sommes les premières cibles d’un racisme d’État qui enferme toujours les mêmes personnes, des jeunes non blancs, parqués dans les prisons françaises. C’est un appel à celles et ceux qui luttent contre les violences policières, car nous sommes ceux qui subissent depuis toujours les violences des forces de police et nous sommes ceux qui se lèvent toujours lorsqu’un de nos frères tombe sous les coups ou sous les balles des forces de l’ordre.

     
    Mobilisons nous, à l’intérieur comme à l’extérieur des prisons. Construisons une vraie force contre la répression en bloquant et en perturbant les institutions répressives et les politiques sécuritaires. Brisons le silence de la prison, et brisons les chaînes qu’elle nous impose.

    Liberté pour toutes et tous.

    Un collectif de détenus incarcérés à la maison d’arrêt des hommes de Fleury Mérogis.

    Enregistrer

  • #MatonQuiPleure

    Les matons n’en sont pas à leur premier mouvement… chaque année quasiment, ils tentent le coup. Ils obtiennent toujours quelque chose. Bien sur ils ne gagnent jamais la considération d’une société qui, malgré sa paranoïa et ses penchants sécuritaires, continue à les mépriser. Ces porte clefs à perpétuité rappellent en effet  par leur simple présence, qu’il y a des prisons, ces non lieux que tout le monde s’efforce d’oublier. Bien sur, ils ne gagnent rien pour les prisonniers ou pour améliorer les « conditions de détentions ». Bien sur, ce qu’ils gagnent, ils le gagnent toujours CONTRE les prisonniers : suppression de parloirs, de cantines, multiplication des fouilles, plus de moyens de contrôle, arsenal… 

    Nous reviendrons dans le prochain numéro du journal sur ce mouvement de janvier 2018 encore en cours ; et surtout sur ce qu’il implique et entraîne à l’intérieur pour les prisonniers. En attendant nous vous proposons la lecture d’un texte d’août 2013 paru dans le numéro 36 du journal, qui revenait sur ce que nous avions baptisé « le printemps français des matons » et qui pointait l’émergence d’un nouveau syndicat que l’on a vu depuis s’exposer longuement à l’antenne (SPS).

    EPSON MFP image
    EPSON MFP image
    EPSON MFP image

    Enregistrer

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 19 JANVIER 2018

     

        • Appel : De la famille Bouras sur la lutte qu’elle mène pour faire connaître la vérité sur la mort de leur fils et frère, prisonnier tué durant son transfert au tribunal
        • Appel : De Cloë en grève de la faim pour se faire entendre de l’AP qui fait la misère à son mari prisonnier au CP de Caen.

    Zics : Blues Brothers / Amy Winehouse – Back to Black / Gommard – Les révoltés du blog G


    Téléchargement (clic droit –> « enregistrer la cible du lien sous »)


    Enregistrer

    Enregistrer

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 12 JANVIER 2018

     

        • Appel : Cloë, ancienne prisonnière du CP de Caen et épouse d’un actuel détenu
        • Appel : Des nouvelles de Lydia et Adeline

    Zics : Walid – 93 Mesures /Sans-Tièp – La police assassine / Ol’ Kainry – Milieu carcéral


    Téléchargement (clic droit –> « enregistrer la cible du lien sous »)


    Enregistrer

    Enregistrer

     

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 05 JANVIER 2018

     

        • Lettres : Gaetan A. (Lannemezan) ; message de Dan à un proche à Fresnes
        • Appel : Julian parle de la mort récente d’un homme Albanais au centre de rétention de Cannais (Marseille)
        • Brèves : Bonne année, bonnes nouvelles ! Feux d’artifices, manifestations, révoltes et évasions…
        • Point juridique : Procès d’A. ; arrestation d’étrangers en CHU ; téléphones en prison et écoute généralisée ; peines planchers …

    Zics : Sinik – D.332 / Salif – Pour les potes incarcérés / Ministère Amer – Cours plus vite que les balles / Casey – Une lame dans ma veste


    Téléchargement (clic droit –> « enregistrer la cible du lien sous »)


    Enregistrer

    Enregistrer

     

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 22 DÉCEMBRE 2017

     

        • Lettre : Gaetan A.
        • Appel : Lydia et Angélique
        • Brèves / Actu : Tour d’horizon des violences étatiques, judiciaires, policières et pénitentiaires

    Zics : Kill Kill ft. Crap’sou – Soldado Paro / Furax Barbarossa ft. Jeff le Nerf – Virus


    Téléchargement (clic droit –> « enregistrer la cible du lien sous »)


     

     

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 08 DÉCEMBRE 2017

     

        • Lettres : Appel de Floréal pour lire la dernière lettre de Fabrice Boromée ; lettres de Najy et ses proches incarcérés a Saint-Maur
        • Brèves : Margaux nous parle du procès des copines arrêtées à Montreuil le 16/11 : elles sont relaxées ! ; lettre d’A. emprisonné à Fresnes
        • Appel : Adeline nous parle de sa dernière visite a Romain au parloir et de la fouille qu’a subi leur bébé

     


    Zics : Bibi Craveur – Les années de taule / Sang Melé (Batras) – Le bal des insurgés / Moon’a – Blanco Griselda / B. James – Ni Honte ni Fierté / Virus – Bonne Nouvelle


    Téléchargement (clic droit –> « enregistrer la cible du lien sous »)


    Enregistrer

    Enregistrer

  • L’Envolée N°47 est sorti !

    L’Envolée N°47 est sorti !

     

    Le journal est gratuit sur abonnement pour les prisonnier.e.s qui en font la demande. Abonnez vos proches, abonnez-vous pour nous permettre d’envoyer toujours plus de journaux par delà les murs.

    N’hésitez pas à nous écrire par email, par voie postale, ou par formulaire de contact (ci-dessous) pour nous faire parvenir lettres de l’intérieur, récits ou autres informations : contact@lenvolee.net

    L’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil

     

     

    Edito :

    « J’ai tellement réfléchi et ressenti toutes les douleurs qu’il a pu vivre à l’intérieur » ; c’est avec ces mots simples que Sylvia décrit le moment où elle a compris la violence que la taule avait pu faire subir à son père. Des années ont passé, et sous couvert d’humanisme, la prison s’est durcie ; elle tend à rendre toute relation impossible, à empêcher toute rencontre entre prisonniers, comme le dit Philippe dans son courrier de Lannemezan. Difficile de dire s’il y a moins de « braves gars » capables d’être là « soixante ans après » ; ce qui est sûr c’est qu’il y a toujours de belles histoires de solidarité : comme les poteaux de Bébert venus le saluer et lui donner un « coup de main » à sa sortie de prison, de nombreuses personnes ont participé à une caisse de soutien pour permettre au frère de Fabrice de venir le voir au parloir.

    C’est la même solidarité qui pousse les personnes ayant assisté au tabassage d’Adil à venir témoigner en soutien à Anne, sa compagne ; la même qu’exprime un prisonnier, depuis harcelé par l’administration pénitentiaire, lorsqu’il dit : « Vous pouvez faire ce que vous voulez, j’irai jusqu’au bout pour mon pote. » Solidarité entre prisonniers aussi à Marseille suite au décès de Bilal. Et l’émotion de Romain devant une salle d’audience qui se lève pour l’applaudir en signe de solidarité, et de soutien aux prisonniers longues peines. Mais comme il l’a demandé au tribunal, quels risques faut-il prendre pour que la parole d’un prisonnier puisse être audible ? Quels risques, et quelle solidarité il lui faut rencontrer pour révéler la réalité de la prison que l’AP et la justice s’évertuent à ensevelir au fond des cachots de la république !

    Heureusement, cette solidarité est encore bien vivante malgré la pression et la violence permanentes de l’État. Comme le dit Romain, prisonnier des mouroirs modernes que sont les QMC : « C’est plus dur de se battre quand on est seul » ; il vaut donc mieux pour l’AP que « chacun reste dans sa communauté ». C’est pareil que dehors. Face à une logique de désagrégation sociale et d’isolement généralisé, on ne peut que se réjouir de la naissance d’une nouvelle association de familles et de proches de prisonniers. La prison enferme aussi les proches et les familles, comme on a souvent pu le lire dans ce journal. Un exemple : l’AP a mis en place une nouvelle équipe de matons, les Elac, dont la fonction principale est de limiter au maximum d’éventuels contacts entre des familles au parloir.

    L’État a puni les porteurs d’une colère légitime pendant la répression du mouvement contre la loi travail, rappelant cette évidence : les forces de l’ordre ne sont là que pour une seule chose, protéger l’ordre. Vu que les 100 premières fortunes de France ont multiplié leur richesse par 7 en vingt ans, il y en aura toujours moins pour les autres : la grande majorité. Par choix ou par nécessité, beaucoup s’affranchiront de plus en plus de la légalité. Il y aura donc toujours plus de boulot pour ceux qui ont choisi de tuer et d’enfermer ; le cumul est possible, comme vient nous le rappeler la douloureuse histoire d’Adil. Face à tout ça, la solidarité, la résistance à cette logique d’isolement sont de plus en plus vitales.

     

  • APÉRO DE SOUTIEN JEUDI 07/12

    APÉRO DE SOUTIEN JEUDI 07/12

    Erratum : Pour des raisons d’organisation, l’apéro a lieu le jeudi 7 et non le mardi 5.

    Parce qu’on a encore beaucoup de choses à se dire … et qu’il nous reste plein de vin, l’Envolée organise un apéro, présentation-discussion, autour de la parution de son dernier numéro. Venez à partir de 19h, jeudi prochain, au bar des trois gares/chez Sylvia, 27 boulevard Poniatowsky, métro Porte de Charenton.

    FB

    L’Envolée

    L’Envolée est un journal qui parait quatre fois par an. Il publie les lettres de prisonniers que nous recevons, des compte rendus de procès auxquels nous assistons, et des analyses sur la société et ses lois.

    Le journal prolonge le travail mené par des émissions de radio indépendantes qui maintiennent un lien entre l’intérieur et l’extérieur des prisons, en dehors du contrôle de l’administration pénitentiaire.

    Le journal est réalisé par des ex-prisonniers et des ex-prisonnières ou des proches de prisonniers qui pensent qu’il est primordial de publier des textes venus des prisons et des textes contre les prisons. Prisonniers et prisonnières décrivent leur quotidien, dénoncent leurs conditions de détention, se battent contre l’enfermement. Ils et elles le feront toujours mieux que tous ceux qui veulent parler à leur place (journalistes, sociologues, experts, militants).

    Une parole de prisonnier qui sort et attaque l’administration pénitentiaire ou la justice, qui plus est quand cette parole est collective, constitue un acte politique qui dérange l’ordre des choses. L’Envolée se veut porte voix des prisonniers et prisonnières qui luttent contre le sort qui leur est fait ; mais nous ne sommes ni les porte parole, ni un syndicat de prisonniers. Cela ne nous empêche pas, bien sur, de soutenir et d’aider des prisonniers qui sont proches de nous ou qui nous demandent d’être solidaires.

    Nous espérons toujours que les mots inspirent des luttes contre la justice et l’enfermement. Pour nous, la liberté est un rapport entre les gens qui se battent ensemble pour la gagner.

    Le journal s’inscrit dans l’histoire de la critique sociale abordée sous l’angle du droit et de la justice. La prison est le ciment nécessaire à l’Etat pour permettre au capitalisme de se développer. Prisons et Justice servent principalement à enfermer la misère. L’enfermement carcéral joue un rôle social de repoussoir : il produit une peur nécessaire au maintien de cette société.

    Ainsi la prison sert aussi à enfermer dehors. Les familles et les proches de prisonniers et de prisonnières le savent bien.

    Ce journal survit maintenant depuis plus de 15 ans malgré les censures de l’administration pénitentiaire, malgré les poursuites récurrentes pour diffamation, malgré nos faibles moyens. Nous ne comptons que sur l’argent des abonnements et des évènements que nous organisons pour financer la sortie régulière du journal. Donc n’hésitez pas à écrire, à vous abonnez et à abonner des prisonniers en faisant parvenir leur numéro d’écrou (l’abonnement est gratuit pour les prisonniers).

    Si vous souhaitez écrire à un prisonnier ou une prisonnière dont vous aurez lu un courrier dans le journal ou sur ce site, nous pouvons vous faire parvenir son numéro d’écrou – si la personne nous a donné son accord pour le faire.

    A bas les prisons, toutes les prisons… soyons solidaires des enfermés qui refusent de se résigner, solidaires des familles et des amis qui se démènent tous les jours pour ne pas lâcher face à une administration oppressante.

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 01 DECEMBRE 2017

     

        • Lettres : Serge, rendu handicapé par la prison ; Gaetan depuis l’HP de Cadillac (Bordeaux) ; Najy de Saint-Maur ; Alain de Vercruyssen
        • Appel : Une membre du collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye, assassiné par la police le 3 decembre 2015, revient sur les circonstances de sa mort et sur l’histoire du collectif vérité et justice. Marche commémorative le 02/12 à Rennes, départ 14H de République.

     


    Zics : Kofs – Paradis / Shtar Academy – Wesh les Taulards / Sianna – Bellek / Stupeflip – A bas la hiérarchie


    Téléchargement (clic droit –> « enregistrer la cible du lien sous »)


    Enregistrer

    Enregistrer