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  • Lettre des prisonnières basques sur la lutte en cours à Fleury, avril 2016

     

    Le 4 avril, MAF de Fleury

    Nous les prisonnières politiques basques incarcérées à  la MAF de Fleury-Mérogis, nous adressons à vous pour vous informer des changements effectués à la MAF avec l’excuse de la mise en route d’un nouveau logiciel qui vise à égaliser les conditions de vie dans l’ensemble de la prison. Ce nouveau fonctionnement touche les jours de parloir, l’accès à la salle de sport, et surtout, à la promenade.

    En ce qui concerne les parloirs nous constatons qu’une fois de plus, comme cela avait été fait il y a 8 mois, il y a eu un changement des horaires et une suppression de jours en nous prévenant seulement 15 jours à l’avance, en sachant que nos proches viennent de loin et que l’achat des billets des transports publiques et les réservations d’hébergement pour le mois d’avril ont déjà été faits. La suppression des parloirs des mardis et des vendredis a un grand impact sur nos visites puisque cela empêche nos proches de profiter le long voyage pour faire deux, voire trois, parloirs d’affilé. Une fois de plus nos proches ont dû annuler les billets d’avion et la réservation d’hôtel avec les pertes économiques que cela suppose, lesquelles viennent s’ajouter au grand coût, autant économique que personnel, que la politique de dispersion a pour nos proches et pour nous mêmes depuis des années et des années.

    En ce qui concerne la promenade à la MAF il a été mis en fonctionnement un système similaire à celui qui est en vigueur à la MAH, c’est à dire une seule promenade par jour avec alternance matin et après-midi selon le jour soit pair ou impair. En fait depuis quelques années nous assistons à une brutale restriction du temps des promenades. En effet, en 2009 (et nous étions déjà la!) nous avions en horaire d’été 1 heure de promenade le matin et 3 heures les après-midi. Maintenant nous passons de même pas 3 heures de promenade par jour à … 2 heures par jour!! 2 heures qui ne sont même pas réelles puisqu’il faut compter le temps des mouvements dans ces horaires et maintenant il va falloir sortir non 2 ailes mais 3 (parce que toutes les condamnées sortiront en même temps), ce qui peut prolonger les mouvements de plus de 20 minutes pour les dernières.

    Tout cela suppose pour nous, les prisonnières, d’être enfermées dès 11 heures du matin en plein été, dans une cellule où la fenêtre ne s’ouvre que de 10 centimètres, sans douche ni frigo, à attendre la promenade de l’après-midi du lendemain (prévue à 13h15). Ce régime est comparable à un régime disciplinaire. Ces mesures sont inhumaines et le fait de vouloir nous enfermer 26 heures d’affilé, sans prendre l’air, sans communication entre nous,  sans marcher ou discuter, et surtout le week-end que nous n’avons ni sport ni activité, nous le percevons comme un fait très grave. Ces mesures vont à l’encontre de la dignité humaine et à notre avis représentent une atteinte aux droits de l’homme.

    A toutes ces restrictions il faut ajouter les changements à la salle de sport car la direction veut séparer les prévenues et condamnées. En fait maintenant nous ne pouvons plus choisir d’aller au sport soit le matin soit l’après-midi, maintenant nous avons droit à un seul créneau par jour en fonction de la promenade, et évidemment l’accès à la salle est limité à une trentaine de personnes, celle qui n’est pas sur la liste restera enfermée en cellule…

    En plus si nous avons d’autres occupations comme les études, les activités, ou les parloirs qui nous empêchent d’aller à la salle, et même en promenade, nous sommes obligées de renoncer à l’activité physique ou à prendre l’air. Franchement, la mise en fonctionnement d’un nouveau logiciel nous semble un argument très faible pour justifier une telle dégradation de nos conditions de vie, surtout quand la séparation entre condamnées et prévenues  et pratiquement impossible dans une prison de ces caractéristiques : la séparation ne va pas s’effectuer pour l’école, ni les parloirs, ni les ateliers ni les activités. L’argument de la direction est de vouloir empêcher le « trafic » et pour cela la solution c’est l’enfermement en cellule et l’isolement entre nous.

    Depuis des mois nos conditions matérielles se sont dégradées, nous n’avons même plus la trousse mensuelle, plus de service de lingerie, plus de coiffure, la télé a presque doublé son prix en 3 ans, pas de frigo, pas de douche en cellule… et maintenant ce sont les conditions de vie qui touchent notre santé autant physique que psychique. Ici la direction continue à serrer l’étau afin de limiter les mouvements et les échanges entre nous, et de contenter les surveillantes lesquelles, tout soit dit en passant, auront maintenant tout leur temps pour rester assises à rien faire.

    Face à tous ces changements nous ne sommes pas restées les bras croisés. Nous avons participé d’un mouvement collectif réalisé le dimanche 3 avril, le jour avant de la mise en route de ce  nouveau système.  Ainsi, dimanche après-midi plusieurs tours de promenade ont été bloqués, autant côté prévenue que condamnée. Côté condamnée (au premier tour) 26 femmes sommes restées à la fin
    de la promenade. Même si nous avons annoncé que le blocage serait de 10 minutes finalement nous sommes restées une bonne vingtaine de minutes entourées de filles qui criaient par la fenêtre et tapaient sur les portes. Bien sûr, des chef et gradées (et même le directeur adjoint) sont venus à la porte nous menacer « qu’ils prendraient des dispositions ». Rien de nouveau, c’est la seule chose qu’ils savent faire : nous menacer avec des représailles. Nous leur avons donné la feuille de revendications signée par plus de 45 personnes (d’autres feuilles tournent encore). Pendant que nous bloquions, les filles du côté prévenue bloquaient aussi, et nous avons regardé amusées les chefs qui surveillaient le mouvement clairement dépassées par la situation. Les mineures, qui sont en ce moment une bonne douzaine, ont spontanément décidé de bloquer la promenade aussi. Elles sont restées pendant 10 minutes à chanter et danser pendant que les chefs (qui ne sont pas sortis en promenade avec les majeures), sortaient pour les faire rentrer. Simultanément, le deuxième tour de promenade du côté prévenue a bloqué aussi. Nous ne savons pas encore combien de femmes ont participé de ce blocage, nous savons que minimum 4 tours de promenade ont suivi.

    Une fois toutes enfermées en cellule un grand tapage de portes a commencé et toute la prison s’est convertie en une grande protestation sonore. Cela a tapé partout pendant presque une heure sans interruption. Les chefs et gradées sont venues ouvrir quelques portes pour nous menacer à nouveau :  « Si vous continuez à taper vous finirez au mitard ». On tremble. Finalement, nous avons réalisé un refus de plateau collectif.

    Nos demandes sont de maintenir les deux tours de promenade matin et après-midi, surtout pour le week-end.  Nous vous informerons de la suite du mouvement. Pour l’instant nous faisons un appel à la solidarité de l’extérieur avec l’envoi du texte qui suit  par courrier, e-mail ou fax au directeur adjoint de la MAF :

    « M. Parscau,
    Les conditions de vie que vous voulez imposer à la MAF de Fleury-Mérogis constituent une atteinte à la dignité humaine. Le système de promenade unique et alternée suppose un enfermement (dans une cellule sans aération, sans douche et sans frigo) qui peut se prolonger pendant 26 heures les jours où il n’y a pas d’activité ni sport (ce qui arrive souvent), et surtout le week-end. Je réclame des condition dignes et que les demandes des prisonnières soient prises en compte. »

    Adresse:
    M.Parscau – Directeur adjoint à la MAF
    MAF de Fleury-Mérogis
    9, Avenue des Peupliers
    91 705 Saint-Geneviève-des-bois Cedex
    Fax:                0033-169460336

  • Emission du 8 avril 2016

    • Lettres des prisonnières basques sur la lutte à la MAF de Fleury-mérogis

    • Lettre de Bernard Ripert adressée à ses confrères

    • Sur les nouveaux projets de loi

     

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  • L’envolée n°43 est sorti en février

    L’envolée n°43 est sorti en février

    Vous pouvez :
    – le trouver dans divers lieux (voir la liste ici) pour 2 euros,
    – participer vous mêmes à sa diffusion en nous contactant,
    – vous abonner en envoyant un chèque de quinze euros (ou plus) à L’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil,
    – L’abonnement est gratuit pour les prisonniers et prisonnières.
    Nous avons actuellement besoin d’un peu d’argent pour continuer à imprimer le journal ! À bon entendeur…

    Au sommaire de ce numéro :

    – un ÉDITO à propos  de l’état d’urgence et du projet de loi « renforçant la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme… »

    – PEINES INTERIEURES = 13ème MOIS
    « Je veux que les gens sachent » : entretien avec Nadia qui dénonce l’acharnement que subit son neveu Ibrahim

    – PEINES INTERIEURES = ÉLIMINATION
    Rachide Boubala met en échec le Centre national d’évaluation

    – PEINES INTERIEURES = ÉLOIGNEMENT
    Fabrice Boromée 8+20+6 = libérable en 2044

    – PEINES INTERIEURES = ISOLEMENT
    Christine : la garder au trou pour avoir sa peau

    – PERMIS DE TUER
    Compte-rendu du procès d’un flic meurtrier
    Entretien avec Amal Bentounsi
    Entretien avec un copwatcher

    – VOUS AVEZ RENDEZ-VOUS HIER ET C’EST OBLIGATOIRE
    Entretien avec Aurore sur ses démêlés avec JAP et SPIP

    Retrouvez une partie des articles contenus dans ce journal, et bien d’autres sur https://lenvolee.net

    Et retrouvez l’intégralité de ce numéro en pdf ici.

  • Emission du 18 mars 2016

    • Lettre : Jean-Paul du CP de Mont-de-Marsan
    • Téléphones : Greg, proche de Christine, sur son procès à Poitiers-Vivonne le 15.03.2016

    Aurore de Marseille pour parler de Kamel Bouabdallah, son parcours et son procès à venir en juin

    • Invitée : Aïcha, sortie récemment, témoignage sur les démarches et les moyens de défense à adopter face à l’administration, sur la déchéance de nationnalité, l’expulsion et sur la double peine

    Musique : Passi – Le Maton me guette


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  • Emission Passe-Muraille à Marseille

    JEA-PRI-90-326-32a“Quelles leçons on nous enseigne ? En prison, on nourrit de beignes. De l’isolement, les mecs en saignent.” Les meufs idem…
    (Les Baumettes, 2014)

    Les aminches, des deux côtés du mur, si vous voulez vous bagarrez contre la taules ; si vous voulez prendre des nouvelles du placard ; si vous voulez en donner depuis l’intérieur des geôles ; et particulièrement si vous êtes dans le coin de Marseille… écoutez radio galère. Il y a une nouvelle émission anticarcérale. C’est des poteaux, des poteaudes, des proches de prisonniers. Et c’est du bon. Depuis fin 2015, c’est tout les mois autour du 20 que c’est audible. Pis sur le web bien sur. https://passemuraille.noblogs.org/

  • Emission du 11 mars 2016

    • Lettres : Kazim de Frenes, Félix Benedetti (sorti y’a 6 mois), Kamel (sorti de l’UHSA du Vinatier, transféré à la MA de Varces)
    • Invitées : Imen et Soussou (sortie de prison hier, grosse ambiance!)
    • Téléphones : Copines de Soussou et d’Imen

    Musiques : Spia Latino ; Azealia Banks feat. Lazy Jay – 212 ; Danny Brown – Contra (Barbara Lynn remix)


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  • « Je veux que les gens sachent »

    Peines intérieures = 13ème mois

    ENTRETIEN AVEC NADIA QUI DÉNONCE L’ACHARNEMENT QUE SUBIT SON NEVEU IBRAHIM EN DETENTION

    Une retranscription de cet entretien ouvre le n°43 du journal L’Envolée (février 2016), que vous pourrez trouver bientôt en pdf sur ce site et dans vos points de distribution habituels. Une même réalité recoupe les parcours carcéraux d’Ibrahim, de Christine, de Rachide et de Fabrice, relayés dans ce numéro du journal : des prisonniers et prisonnières entrés pour des peines relativement courtes, voient leurs peines s’allonger à l’infini à cause de peines prononcées pour des incidents en détention, souvent à cause de plaintes de surveillants.

    Dans l’émission Papillon du 21 janvier 2016, Nadia a raconté le parcours d’Ibrahim, son neveu, entré en prison en 2006 pour vingt-deux mois. Cela fait maintenant dix ans qu’il est séquestré par l’administration pénitentiaire (AP) : la quasi totalité de sa peine est donc le fruit de condamnations pour des faits survenus à l’intérieur. Nadia dénonce ce que l’AP fait subir aux proches et aux prisonniers qui n’acceptent pas de se soumettre à l’autorité carcérale et qui découvrent qu’en prison on peut continuer à être condamné à de la prison. La plupart du temps il s’agit de matons qui, en plus de comptes-rendus d’incidents et de sanctions disciplinaires internes, portent plainte au tribunal pour de simples outrages ou de soi-disant menaces… Pas besoin de bras-de-fer contre leur hiérarchie devant les prudhommes, c’est au tribunal correctionnel qu’ils vont chercher leur treizième mois sur le dos des prisonniers…

    Et au tribunal, les peines intérieures s’ajoutent à la peine initiale. C’est comme ça que des prisonniers entrés pour quelques mois et identifiés comme revendicatifs ne sortent jamais.

    Vous pouvez écouter ou télécharger l’entretien original en cliquant ici.

    Vous pouvez aussi écouter une précédente interview de Nadia, réalisée par l’Actu des Luttes sur radio FPP à Paris, qui racontait comment elle a décidé de se mobiliser suite au tabassage d’Ibrahim par des surveillants à la prison de Poitiers Vivonne. Voir ici.

  • Toutes pour une, une pour toutes !

    christineCarteCirculationVoir ici l’appel à rassemblement lors du prochain procès de Christine contre des surveillants à Poitiers.
    « Toutes pour une, une pour toutes! », c’est sous ce titre que paraîtront dans le N°43 du journal l’Envolée des extraits de témoignages de prisonnières et ex-prisonnières de la Maison d’Arrêt des Femmes de Poitiers-Vivonne.
    Suite à la rédaction de revendications collectives en décembre 2014, l’ensemble des signataires de ce texte s’étaient vues infliger menaces et sanctions de la part de l’AP (Administration Pénitentiaire). Pour Christine Ribailly cela s’était également traduit par des dépôts de plaintes de surveillants.  Elle devait comparaître mardi 6 octobre 2015 au tribunal de Poitiers pour “violences”, “outrages”, “menaces” envers divers membres de l’administration pénitentiaire. Une quarantaine de personnes étaient venues la soutenir. Mais l’audience n’avait pas eu lieu. En effet, à la lecture faite par la juge de la longue liste de faits qui lui sont reprochés, l’avocat de Christine avait observé que la copie qui lui avait été envoyée était incomplète et faisait état de 6 faits au lieu des 11 cités par la juge. L’audience fut donc renvoyée au 15 mars 2016. Ubuesque administratif qui révèle surtout que les multiples plaintes rapportées par les membres de l’AP se sont ajoutées les unes après les autres à un dossier qui promettait aux accusateurs quelques recettes pour arrondir leurs fins de mois sur le dos de l’accusée. Chacun y est allé de sa petite plainte, toutes aussi ridicules les unes que les autres.
    Christine repassera donc en procès mardi 15 mars à 12 heures, toujours au tribunal de Poitiers. C’est pour apporter leur soutien à Christine lors de ce procès que trois de ses ex-codétenues ont décidé de rédiger des témoignages qui replacent les faits qui lui sont reprochés dans leur contexte. Elles dénoncent toutes le mépris et la surdité de l’AP face aux demandes des prisonnières, rapidement suivies de menaces et de sanctions pour tenter de museler ces paroles dérangeantes, mais surtout pour tenter de briser la solidarité entre elles. Mais la solidarité a la peau dure… Voici deux des témoignages dans leur intégralité. Les prénoms des prisonnières ont été changés.

    Aurélie, septembre 2015, Poitiers
    « Nous nous trouvons dans les geôles de la loi parce que l’État a demandé justice, alors ici, plus que n’importe où la justice doit être de rigueur. Et c’est en demandant une application juste des lois et du règlement de l’établissement que Christine s’est exposée à de sévères sanctions. (suite…)

  • Vous reprendrez bien un peu de loi avec votre sidération ?!! ~ février 2016 (🚁43)

    Vous reprendrez bien un peu de loi avec votre sidération ?!! ~ février 2016 (🚁43)

    L'Envolée N°43 bientôt dans les boîtes
    L’Envolée N°43 bientôt téléchargeable sur ce site et bientôt dans les boîtes. Abonnez-vous : chèque de 15 euros ou plus à l’ordre de L’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil. Toujours gratuit pour les prisonniers et leurs proches.

    A propos  de l’état d’urgence et du projet de loi « renforçant la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme… »

    Il ne chôme pas, le nouveau ministre des tribunaux et des prisons ! À peine la Taubira avait enfourché son « m’as-tu-vu » à deux roues que l’Urvoas présentait déjà un nouveau projet de loi avec ses amis Valls et Cazeneuve. Projet de loi « renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale ». Gonflé à bloc par les attentats et l’instauration de l’état d’urgence, Valls a rappelé que « la loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement a accru et encadré les possibilités de recueil du renseignement », et souligné que « cet arsenal de prévention doit être complété par un volet judiciaire ». Pour écrire cet énième « volet judiciaire », le lé-gislateur comme on dit, va piocher, étendre et aggraver des mesures qui existaient déjà depuis longtemps, notamment dans la loi du 9 mars 2004. Mesures qui étaient à l’époque réservées à la lutte contre « la criminalité organisée » (voir Envolée n° 11) – c’est à dire contre l’économie parallèle – mais parfois encore un peu trop compliquées d’usage pour les condés. C’est le moment de se simplifier la vie, pourquoi se priver quand « guerre au terrorisme » et état d’urgence permettent de tout faire passer ? (suite…)

  • Emission du 26 février 2016

    • Lettre : revendication d’un fils d’une prisonnière détenue à la prison de Fleury
    • Téléphone : Yann, considéré comme évadé par l’AP à la suite de son refus de reintégrer la prison de Rennes-Vezin lors d’une permission
    • Enregistrement de Yann avec sa SPIP
    • Décès en détention (dont Adil Taychi, décédé par arrêt cardiaque à la prison de Sequedin)
    • Rachide Boubala (une puissance de feu infinie)
    • Brève : téléphone portable en prison
    • Procès de Chrisitine Ribailly le 2 mars à Orléans 14h et le 15 mars 14h à Poitiers avec un rassemblement avant le procès à 12h

    Musiques : La vie est un combat de Sans-Tièp ; Rap Terroriste de Cavaliers noirs ; I’m Alright de Mop Top


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