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  • Emission du 11 mars 2016

    • Lettres : Kazim de Frenes, Félix Benedetti (sorti y’a 6 mois), Kamel (sorti de l’UHSA du Vinatier, transféré à la MA de Varces)
    • Invitées : Imen et Soussou (sortie de prison hier, grosse ambiance!)
    • Téléphones : Copines de Soussou et d’Imen

    Musiques : Spia Latino ; Azealia Banks feat. Lazy Jay – 212 ; Danny Brown – Contra (Barbara Lynn remix)


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  • « Je veux que les gens sachent »

    Peines intérieures = 13ème mois

    ENTRETIEN AVEC NADIA QUI DÉNONCE L’ACHARNEMENT QUE SUBIT SON NEVEU IBRAHIM EN DETENTION

    Une retranscription de cet entretien ouvre le n°43 du journal L’Envolée (février 2016), que vous pourrez trouver bientôt en pdf sur ce site et dans vos points de distribution habituels. Une même réalité recoupe les parcours carcéraux d’Ibrahim, de Christine, de Rachide et de Fabrice, relayés dans ce numéro du journal : des prisonniers et prisonnières entrés pour des peines relativement courtes, voient leurs peines s’allonger à l’infini à cause de peines prononcées pour des incidents en détention, souvent à cause de plaintes de surveillants.

    Dans l’émission Papillon du 21 janvier 2016, Nadia a raconté le parcours d’Ibrahim, son neveu, entré en prison en 2006 pour vingt-deux mois. Cela fait maintenant dix ans qu’il est séquestré par l’administration pénitentiaire (AP) : la quasi totalité de sa peine est donc le fruit de condamnations pour des faits survenus à l’intérieur. Nadia dénonce ce que l’AP fait subir aux proches et aux prisonniers qui n’acceptent pas de se soumettre à l’autorité carcérale et qui découvrent qu’en prison on peut continuer à être condamné à de la prison. La plupart du temps il s’agit de matons qui, en plus de comptes-rendus d’incidents et de sanctions disciplinaires internes, portent plainte au tribunal pour de simples outrages ou de soi-disant menaces… Pas besoin de bras-de-fer contre leur hiérarchie devant les prudhommes, c’est au tribunal correctionnel qu’ils vont chercher leur treizième mois sur le dos des prisonniers…

    Et au tribunal, les peines intérieures s’ajoutent à la peine initiale. C’est comme ça que des prisonniers entrés pour quelques mois et identifiés comme revendicatifs ne sortent jamais.

    Vous pouvez écouter ou télécharger l’entretien original en cliquant ici.

    Vous pouvez aussi écouter une précédente interview de Nadia, réalisée par l’Actu des Luttes sur radio FPP à Paris, qui racontait comment elle a décidé de se mobiliser suite au tabassage d’Ibrahim par des surveillants à la prison de Poitiers Vivonne. Voir ici.

  • Toutes pour une, une pour toutes !

    christineCarteCirculationVoir ici l’appel à rassemblement lors du prochain procès de Christine contre des surveillants à Poitiers.
    « Toutes pour une, une pour toutes! », c’est sous ce titre que paraîtront dans le N°43 du journal l’Envolée des extraits de témoignages de prisonnières et ex-prisonnières de la Maison d’Arrêt des Femmes de Poitiers-Vivonne.
    Suite à la rédaction de revendications collectives en décembre 2014, l’ensemble des signataires de ce texte s’étaient vues infliger menaces et sanctions de la part de l’AP (Administration Pénitentiaire). Pour Christine Ribailly cela s’était également traduit par des dépôts de plaintes de surveillants.  Elle devait comparaître mardi 6 octobre 2015 au tribunal de Poitiers pour “violences”, “outrages”, “menaces” envers divers membres de l’administration pénitentiaire. Une quarantaine de personnes étaient venues la soutenir. Mais l’audience n’avait pas eu lieu. En effet, à la lecture faite par la juge de la longue liste de faits qui lui sont reprochés, l’avocat de Christine avait observé que la copie qui lui avait été envoyée était incomplète et faisait état de 6 faits au lieu des 11 cités par la juge. L’audience fut donc renvoyée au 15 mars 2016. Ubuesque administratif qui révèle surtout que les multiples plaintes rapportées par les membres de l’AP se sont ajoutées les unes après les autres à un dossier qui promettait aux accusateurs quelques recettes pour arrondir leurs fins de mois sur le dos de l’accusée. Chacun y est allé de sa petite plainte, toutes aussi ridicules les unes que les autres.
    Christine repassera donc en procès mardi 15 mars à 12 heures, toujours au tribunal de Poitiers. C’est pour apporter leur soutien à Christine lors de ce procès que trois de ses ex-codétenues ont décidé de rédiger des témoignages qui replacent les faits qui lui sont reprochés dans leur contexte. Elles dénoncent toutes le mépris et la surdité de l’AP face aux demandes des prisonnières, rapidement suivies de menaces et de sanctions pour tenter de museler ces paroles dérangeantes, mais surtout pour tenter de briser la solidarité entre elles. Mais la solidarité a la peau dure… Voici deux des témoignages dans leur intégralité. Les prénoms des prisonnières ont été changés.

    Aurélie, septembre 2015, Poitiers
    « Nous nous trouvons dans les geôles de la loi parce que l’État a demandé justice, alors ici, plus que n’importe où la justice doit être de rigueur. Et c’est en demandant une application juste des lois et du règlement de l’établissement que Christine s’est exposée à de sévères sanctions. (suite…)

  • Vous reprendrez bien un peu de loi avec votre sidération ?!! ~ février 2016 (🚁43)

    Vous reprendrez bien un peu de loi avec votre sidération ?!! ~ février 2016 (🚁43)

    L'Envolée N°43 bientôt dans les boîtes
    L’Envolée N°43 bientôt téléchargeable sur ce site et bientôt dans les boîtes. Abonnez-vous : chèque de 15 euros ou plus à l’ordre de L’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil. Toujours gratuit pour les prisonniers et leurs proches.

    A propos  de l’état d’urgence et du projet de loi « renforçant la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme… »

    Il ne chôme pas, le nouveau ministre des tribunaux et des prisons ! À peine la Taubira avait enfourché son « m’as-tu-vu » à deux roues que l’Urvoas présentait déjà un nouveau projet de loi avec ses amis Valls et Cazeneuve. Projet de loi « renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale ». Gonflé à bloc par les attentats et l’instauration de l’état d’urgence, Valls a rappelé que « la loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement a accru et encadré les possibilités de recueil du renseignement », et souligné que « cet arsenal de prévention doit être complété par un volet judiciaire ». Pour écrire cet énième « volet judiciaire », le lé-gislateur comme on dit, va piocher, étendre et aggraver des mesures qui existaient déjà depuis longtemps, notamment dans la loi du 9 mars 2004. Mesures qui étaient à l’époque réservées à la lutte contre « la criminalité organisée » (voir Envolée n° 11) – c’est à dire contre l’économie parallèle – mais parfois encore un peu trop compliquées d’usage pour les condés. C’est le moment de se simplifier la vie, pourquoi se priver quand « guerre au terrorisme » et état d’urgence permettent de tout faire passer ? (suite…)

  • Emission du 26 février 2016

    • Lettre : revendication d’un fils d’une prisonnière détenue à la prison de Fleury
    • Téléphone : Yann, considéré comme évadé par l’AP à la suite de son refus de reintégrer la prison de Rennes-Vezin lors d’une permission
    • Enregistrement de Yann avec sa SPIP
    • Décès en détention (dont Adil Taychi, décédé par arrêt cardiaque à la prison de Sequedin)
    • Rachide Boubala (une puissance de feu infinie)
    • Brève : téléphone portable en prison
    • Procès de Chrisitine Ribailly le 2 mars à Orléans 14h et le 15 mars 14h à Poitiers avec un rassemblement avant le procès à 12h

    Musiques : La vie est un combat de Sans-Tièp ; Rap Terroriste de Cavaliers noirs ; I’m Alright de Mop Top


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  • Emission du 19 février 2016

    Deux parties dans cette émission qui discute à mort :
    -Des considérations sur cet « état d’urgence » qui a tendance à ressembler à l’Etat tout court… Un premier défrichage de la loi censée pérenniser l’état d’urgence. Une loi en cours de discussion dans la plus totale indifférence, cachée par le pseudo-débat sur la déchéance de nationalité. Et si c’était ça l’état d’urgence : que tout continue comme avant mais en pire et que tout le monde s’en foute ?
    -Et puis dans un deuxième temps, une discussion autour de Rachide Boubala qui, de transfert en transfert, mène l’administration pénitentiaire dans une impasse : l’AP ne sait plus comment gérer Rachide. Il gagne la partie d’échec qu’il mène avec ses propres techniques. Autour de l’Analyse rapide du contenu d’un rapport du Centre national d’évaluation de Réau.

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  • Lettre ouverte sur la situation de Kamel Bouabdallah (collectif Kamelibre)

    Kamel Bouabdallah, 28 ans, en prison depuis l’âge de 15 ans, libérable en 2044… est désormais enfermé à l’UHSA (Unité Hospitalière Spécialement Aménagée) du Vinatier  – unité pénitentiaire au sein d’un hôpital psychiatrique. Il est actuellement enfermé à l’unité C « d’accueil et de soins intensifs » destinée à la gestion des « crises » et des « malades psychiatriques difficiles »  et/ ou ayant des « troubles importants du comportements » : chambre d’isolement, contention, portes des cellules fermées, impossibilité de circuler sans personnel soignant… La « cour » y est semblable à une « cour » de quartier disciplinaire  : un cube de béton de 20m2 avec des grillages au dessus. Les surveillants pénitentiaires s’occupent des parloirs, du courrier… et des « démonstrations de force » (type ERIS) lors d’intervention en « zone de soin », à la demande des infirmiers.
    Kamel souhaite que les gens soient nombreux à venir le soutenir lors de son procès  à la cour d’appel de Grenoble le 20, 21 et 22 juin 2016. Nous espérons qu’il sera bientôt transféré à la Maison d’arrêt de Varces (Grenoble). Actuellement il a vraiment besoin de soutien. Si vous souhaitez lui écrire :  Kamel Bouabdallah, n° d’écrou 39126, Maison d’arrêt, 38760 Varces-Allières-et-Risset ou à l’adresse mail de son collectif de soutien : Kamelibre.collectif@gmail.com

    Vous pouvez écouter l’interview de Rosa, membre du collectif Kamelibre, dans l’émission L’Envolée du 12 février 2016 (voir ici).

    En attendant, nous publions ici la lettre adressée par ses proches  au responsable de l’unité C de l’UHSA, au responsable de l’UHSA et au chef du pôle Santé Mentale des Détenus – Psychiatrie Légale du Centre Hospitalier le Vinatier :

     

    Marseille, le 9 février 2016

    Madame, Messieurs,

    Nous vous écrivons pour vous faire part de notre inquiétude concernant Monsieur Kamel Bouabdallah,  né le 17 novembre 1987, actuellement pris en charge dans votre service, au sein de l’Unité Hospitalière Spécialement Aménagée.
    Incarcéré à la Maison d’arrêt de Grenoble – Varces, Monsieur Bouabdallah a été transféré le 30 janvier 2016 au centre hospitalier du Vinatier. Il venait d’apprendre l’imminence de la date de son procès en appel aux assises, le 20 juin. Ré-enfermé depuis cinq ans et sachant qu’il encoure une peine de 30 ans de réclusion, on peut aisément comprendre que cette information tant attendue l’ait secouée et qu’il ait ressenti le besoin d’être aidé.
    Le samedi 6 février, sa mère et sa sœur ont pu lui rendre visite à l’UHSA. Elles ont été très choquées de voir l’état dans lequel se trouvait leur proche, n’arrivant même plus à parler ou à effectuer les gestes les plus simples.
    En plus des effets secondaires inconfortants, il est probable qu’une dose trop élevée de médicaments provoque ce ralentissement des perceptions et des réactions, cette confusion dans l’espace et le temps. Une médicamentation à outrance, loin d’être une solution thérapeutique idéale, risque d’avoir des conséquences dramatiques, pour son état de santé, son estime de soi, mais aussi concernant sa situation juridique et donc son avenir. A seulement quelques mois de son procès, il est essentiel que Kamel Bouabdallah puisse préparer sa défense avec l’entièreté de ses capacités intellectuelles et cognitives.
    Par la présente, nous vous prions de bien vouloir tenir compte de cette situation lors de l’administration de soin à l’intéressé et en conséquence, de baisser les doses de traitement chimiques et d’encourager les alternatives thérapeutiques aux médicaments.

    Malgré sa difficulté à parler, Monsieur Bouabdallah a exprimé son souhait de quitter l’hôpital, ce qui rend peu probable le fait que les soins prodigués à l’intéressé l’ait été avec son entière approbation et sans aucune contrainte.
    Il nous semble judicieux que l’hospitalisation de Kamel Bouabdallah puisse être levée le plus rapidement possible afin qu’il puisse retourner en maison d’arrêt où il pourra bénéficier de l’appui de ses conseils, Maître Lévy-Soussan et Maître Girault, tous deux exerçant à Grenoble.

    Nous vous remercions de bien vouloir faire en sorte que notre proche puisse retrouver la dignité et la force nécessaire pour traverser les dures épreuves qui l’attendent.

    Veuillez recevoir nos cordiales salutations,

    Famille et amis de Kamel Bouabdallah.

     
  • Emission du 12 février 2016

    • Infos : pétition pour Stéphane Tomasini ; une avocate subit une fouille abusive à la prison de Villefranche
    • Téléphone : Benoît David, avocat de Fabrice Boromée – retour sur le procès en appel à Douai
    • Article sur Jamel Leulmi
    • Lettre de soutien à Kamel Bouabdallah
    • Téléphone : Rosa du collectif Kamelibre + Radio Passe Muraille – Marseille
    • Brèves : Tire de Flash-Ball sur un gamin à Ivry-sur-Seine ; Bilal et Zahra Kraiker tabassés par les flics à Pantin

    Musiques : Billie Brelok – Bâtarde ; R.E.P. et Kd’conscience – Resistance ;  3ème Relève et Movez Lang – On oublie pas ; MF Doom – That’s that


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  • L’envolée n°42 ~ Céparoulasorty

    L’envolée n°42 ~ Céparoulasorty

    Le dernier numéro est paru en octobre 2015… on vous l’annonce un peu en retard !

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    JAP A DIT : « PERSONNE NE SORT! », LES PRISONNIERS RÉPONDENT / À VENDIN-LE-VIEIL, PRISE D’OTAGE = PRISE DE PAROLE / À CHATEAUROUX : CONDAMNÉ POUR UNE PERM’ SANS RETOUR / CHRISTINE RACONTE SES BATAILLES CONTRE L’AP…

    SOMMAIRE :

    Enfin pisser dans l’herbe
    Christine, un mouton noir de la pénitentiaire

    Prise de parole à Vendin-le-Vieil
    Fabrice Boromée exige son rapprochement familial

    JAP a dit : « Aucun retard ne sera toléré »
    Compte-rendu du procès de Nabil

    Poudre aux yeux
    Lettres de prisonnières de Fleury

    JAP a dit : « Fais moi de la peine »
    On sait quand on rentre mais on ne sait pas quand on sort

    JAP a dit : « Personne ne sort »
    Pétitions anti-JAP de partout en France

    JAP a dit : « Même dehors, c’est pas fini »
    Rassemblements de solidarité à Valence

    « Revoir les barreaux de cette centrale n’est pas une grande joie »
    Lettre de Philippe, enfin à Lannemezan

    Complicités chez les sorcières ?
    Lettres de la maison d’arrêt des femmes de Poitiers-Vivonne

    Coups de coeur, coups de poing
    Infos et publications à ne pas rater

     

    Où trouver l’Envolée ? la liste des bonnes crèmeries ici

    Pour vous abonner, écrivez-nous ! Joindre un chèque de 15 euros (ou plus). Gratuit pour les prisonniers et prisonnières.

    L’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93 100 Montreuil
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  • Emission du 29 janvier 2016

    • Lettres : Gaëtan (Centre pénitentiaire de Lannemezan)

    Daniel (Maison centrale d’Ensisheim)

    Hugues (Centre de Détention de Nantes)

    • Téléphone : Amal Bentounsi (Retour sur le procès du flic dans l’affaire d’Amine Bentounsi à la Cour d’assise de Bobigny)
    • L’Etat d’Urgence + Taubira
    • Nouvelles de Calais (Manifestation de soutien aux migrants du 23-01-2016)

    Musiques : C.Sen – Trafic ; O.P.A. – La police veille au grain ; Nedoua – Un jour de plus ; Busta Rhymes – Christo Redentor


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