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  • Emission du 22 janvier 2016

     

    • Lettres : Yann Tenière  (refus de rentré de permission pour un aménagement de peine)

    Christine Ribailly (nouveau procès le 12 février à Orléans)

    Fabrice Boromée (procès le 20 janvier à la Cour d’appel de Douai)

    • Invitée : Leyla (compagne de Younesse Bambara du QD de Fleury-Mérogis) + François Korber de l’association Robin des Lois
  • Emission du 22 janvier2016

    • Lettres : Yann Tenière (refus de rentré de permission pour un aménagement de peine)

    Mobilisation des prisonniers corses (à la suite d’une mise au mitard abusive le 12 janvier 2016 des trois prisonniers corses Cédric Courbet, Xavier Ceccaldi et Nicolas Battini)

    • Invité : Damien,  sorti récemment (correspondant de l’Envolée et prisonnier politique anarchiste)
    • Retour sur le procès du flic dans l’affaire d’Amine Bentounsi  (Cour d’assise de Bobigny)
    • Retour sur le procès de Fabrice Boromée (Cour d’appel de Douai)

    Musiques : Big Mama Thornton – Ball And Chain ; Hugo TSR – Old Boy ;  Jeff le nerf – 36 Quai des horreurs


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  • Rencontres-discussions en Rhône-Alpes

    Parce que les combats des prisonniers d’hier permettent de comprendre les mobilisations et les revendications actuelles,

    Soirée discussion autour de 2 ouvrages anticarcéraux

    • le jeudi 28 janvier à partir de 19h30, librairie Un petit noir, 57 montée de la grande côté (Lyon1er)
    • le vendredi 29 janvier à partir de 19h, espace social autogéré la Gueule noire, 16 rue du mont, à Saint-Etienne.

    Grâce à la magie des ondes, retransmission de la rencontre en direct, le jeudi 28 dès 20h dans l’émission la Petite cuillère sur Radio Canut (102.2 fm) et en simultané sur Radio Dio (89.5 fm) à Saint-Etienne.

    Beau comme une prison qui brûle
    un livre de Kyou
    Le 16 avril 1988, la prison d’Ensisheim flambait. La presse et la justice ne voulurent voir dans cette révolte spectaculaire qu’une explosion parmi d’autres qui valut à cinq détenus quatre ans de prison supplémentaires. Cette mutinerie est pourtant restée ancrée dans la mémoire carcérale. Jamais, depuis les grandes révoltes de 1974, un établissement pénitentiaire n’avait été détruit avec tant de ferveur. Jamais les initiateurs d’une mutinerie n’avaient revendiqué leurs actes avec autant de constance et de dignité. Rarement l’institution pénitentiaire elle-même n’avait été à ce point remise en cause.
    Pour la première fois, l’un des principaux acteurs de la révolte d’Ensisheim en raconte la genèse, le déclenchement et l’embrasement. « Beau comme une prison qui brûle » constitue un témoignage authentique, précis et plein d’humour. Près de trente ans après les faits, il résonne comme une ode à la révolte et à la liberté et rappelle que certains incendies ne s’éteignent jamais.

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    A ceux qui se croient libres
    un livre de Nadia Ménenger

    Ce recueil de lettres et de témoignages retrace une vie passée principalement derrière des barreaux… Né en 1955, Thierry Chatbi a connu la maison de correction dès l’enfance, puis dans des centres pour jeunes détenus pendant son adolescence. Par la suite, il a été enfermé dans des maisons d’arrêt avant d’aller pourrir dans des centrales de haute sécurité. Sa singularité, c’était sa lucidité ; il savait ce monde gouverné par et pour les nantis et ne voulait pas trimer pour quelques miettes. Très jeune, il a opté pour l’illégalité, au risque d’être enfermé.

    Thierry Chatbi a payé ce choix au prix fort : plus de 25 ans de prison. Son refus de se faire exploiter s’est mué en refus de se soumettre à l’administration pénitentiaire. Il a pris une part active aux mouvements de prisonniers des années 1980. Son engagement l’a conduit à passer plus de treize ans dans les quartiers d’isolement, dont il n’a cessé de dénoncer l’existence.

    Thierry Chatbi avait une haute idée de la liberté. À tel point qu’après son ultime sortie de prison, il s’est suicidé en 2006, préférant la mort au renoncement.
    On trouvera dans cet ouvrage des textes de Thierry Chatbi adressés à des journaux et à des émissions de radio, ainsi qu’une correspondance avec sa professeur de français. On y trouvera aussi des interviews de quelques-uns de ses amis sur les combats de Thierry Chatbi. Ces textes ont été rassemblés, choisis et organisés par Nadia Menenger, proche amie de Chatbi et animatrice d’émissions de radio consacrées aux problèmes carcéraux.

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  • Emission du 15 janvier 2016

     

    • Nouvelles : Procès du flic dans l’affaire d’Amine Bentounsi  (procès à la Cour d’assise de Bobigny)

    Christine Ribailly (nouveau procès le 12 février à Orléans)

    Fabrice Boromée (procès le 20 janvier à la Cour d’appel de Douai)

    • Invitée : Leyla (compagne de Younesse Bambara du QD de Fleury-Mérogis) + François Korber de l’association Robin des Lois

    Musiques : Inti Illimani – Venceremos ; B.I. feat. Solo, P.i.t.e.r. – Made in Algeria


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  • Emission du 8 janvier 2016

     

    • Lettres : Zehra (MAF de Fleury, 19-12-2015)
      Christian Robert (Casabianda)
    • Nouvelles de Erdoğan Çakir (arrêt de sa grève de la faim contre les fouilles à corps)
    • Les conneries du pouvoir (Etat d’Urgence)
    • Annonce du procès d’un flic pour l’affaire d’Amine Bentounsi  (du 11 au 15 janvier 2015 à la Cour d’assise de Bobigny)
    • Nouvelles des sans-papiers (Calais, Seuta 25-12-2015)
    • Invitée : Lucile (témoignage de la MAF de Fleury)

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  • Emission du 18 décembre 2015

     

    • Lettre de trois prisonniers basques en lutte (maison d’arrêt de Villepinte)
    • El Canero : journal anti-carcéral mexicain
      Lettre de Fernando Barcenas Castillo
    • Invités : proches du prisonnier Erdoğan Çakir en grève de la faim (maison d’arrêt de Villepinte)
    • Etat d’Urgence
    • Téléphone : Mathieu (assignation à residence arbitraire)

    Musiques : Mexicains Montreuil ; Akhenaton, Freeman, Mystik, Assassin, Fabe, Passi, Stomy – 11’30 contre les lois racistes ; La Rumeur – Hommage à la marge


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  • Bonjour le bilan carbone ! lettre d’un assigné à résidence

    Un Ariégeois assigné à résidence au motif qu’il aurait « envisagé de rejoindre la région parisienne pendant le déroulement de la COP 21 » publie une lettre ouverte. Il dénonce le sort qui lui est fait mais aussi celui qui est fait à des centaines d’autres femmes et hommes, désigné-e-s « énnemi-e-s interieurs »

    Bonjour le bilan carbone !

    « Le 26 novembre, à 17h30, les trois gendarmes de mon patelin sont venus chez moi pour me signifier mon assignation à résidence. On m’a laissé un papier, signé du ministre de l’Intérieur. Le texte « légal » invoqué le plus ancien a dix jours, autant dire que c’est du tout frais.

    Donc il faut « assurer la sécurité de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques dite COP 21 » ; et, étant donnée « la gravité de la menace terroriste », des « mesures particulières » s’imposent. Et voilà (ce sera la seule justification). Il ne faudrait tout de même pas que des écologistes fous et sanguinaires ne viennent à « détourner » les « forces de sécurité » (forces répressives) qui sont tant et tant occupées à « lutter contre la menace terroriste », c’est à dire, en réalité, à perquisitionner n’importe où et assigner n’importe qui à résidence.

    Bon, passons sur les détails. En tout cas, je dois pointer, trois fois par jour, à 18 km de mon domicile, jusqu’au 12 décembre inclus : soit 1 728 km. Bonjour le bilan carbone ! Le reste du temps je ne peux pas quitter mon village. Et mon domicile, de 20 h à 6 h.

    Il faut encore montrer que moi, j’en suis un, d’écologiste fou et sanguinaire. Pas de problème, allons-y : « Considérant que M. X (…) envisage de rejoindre la région parisienne pendant le déroulement de la COP 21 ». Alors ça c’est tout de même quelque chose. Envisage ! Et c’est tout, pas de preuve, pas d’indice, rien. Puis vient l’énumération de quelques anciens délits mineurs, déjà jugés ; après quoi on évoque mon milieu : « la mouvance contestataire » (sic) ; sans bien sûr oublier que je fais « partie d’un groupe d’individus » (sic).

    Il faut bien dire que l’assignation à résidence, et le contrôle judiciaire trois fois par jour, c’est une peine. Ce n’est pas une mesure préventive, c’est une mesure punitive. Ça s’apparente à une peine d’enfermement ; en fait c’est à peu près comme le port d’un bracelet électronique.

    Cette peine est prononcée sans instruction, sans jugement, sans preuve, et même sans infraction. On punit un profil (le mien en l’occurrence), c’est-à-dire qu’on ne me sanctionne pas pour quelque chose que j’aurais fait, mais pour ce que je suis (ou ce que je suis supposé être). C’est comme toujours : ces faits mentionnés, ils ont déjà été jugés. On me condamne donc une deuxième fois. Et la prochaine fois, sur le papier, y aura-t-il écrit, en plus : « l’intéressé a fait l’objet d’une mesure d’assignation à résidence du tant au tant » ? En somme, mon cas s’aggrave tout seul…

    Un recours au tribunal administratif est possible : la réponse arrive, en moyenne, selon mon avocat, après un an et demi. Donc pour les grossières erreurs de procédure de mon assignation à résidence (par exemple, la contradiction entre l’interdiction de quitter ma commune et l’obligation d’aller pointer dans une autre), je ne peux me « plaindre » à personne : il s’agit d’une sanction sans appel.

    Entendons-nous bien, il ne s’agit pas ici de clamer mon innocence. On le sait, que définir des « innocents » justifie la répression des autres, les « coupables ». Il n’y a pas de coupables, ni d’innocents, et ça n’est pas une parole creuse : quand je pointe à la gendarmerie, il y a d’autres personnes qui sont là aussi, qui ont des barbes, des fichus sur la tête. Je me fous, à ce moment précis, de leur « profil » ; je ne peux voir que la brève condition commune qui nous est faite, à savoir que nous sommes réprimés. La répression ne doit pas nous diviser en coupables et en innocents, mais au contraire être l’occasion de témoigner une solidarité minimale, que ce soit avec les « militants écologistes » ou avec les milliers de musulmans qui subissent un enfer permanent. Si mon cas semble ubuesque, ou arbitraire, ou fou, que dire des centaines de personnes arrêtées, humiliées, assignées, perquisitionnées, enfermées, licenciées, depuis le début de l’état d’urgence ? Et encore, pour moi, ça ne devrait durer que seize jours, mais pour d’autres, l’assignation est sans limite de temps !

    La première décision sous l’état d’urgence a été d’interdire les manifestations « revendicatives » (sic) ; mais on maintient les matchs de football, les centres commerciaux restent ouverts, et « de très nombreux chefs d’État » vont se pointer au Bourget. Il s’agit de montrer au monde que tout va bien, ici (en France), que la conférence sur le climat va tout régler, le sort du monde et le reste d’ailleurs, et qu’il ne va rien se passer.

    Il s’agit d’un glissement (pour protéger les « libertés », on les abolit ; le « pays des droits de l’homme » décide de « déroger à la convention européenne des droits de l’homme » ; etc.) qui fait passer du supposé « état de droit » à sa version totalitaire et arbitraire, c’est à dire dépourvue de droit (il n’y a aucune exagération). En tous cas, tout ce qui est possible doit nécessairement être essayé, c’est le propre du fonctionnement administratif. Ceci ne veut pas dire qu’il y a des stratégies très élaborées, ou précises, etc., de la part de l’État, c’est même plutôt le contraire qui est vraisemblable.

    En tout état de cause, cette logique extensive de la répression est connue. Qu’on se souvienne qu’à l’origine, les prélèvements d’A.D.N. étaient prévus pour les seuls pédophiles, et qu’à présent ils s’appliquent à tout délit. La répression ne peut rester spécifique, elle a toujours vocation à être générale. Qu’on se souvienne que le plan Vigipirate était prévu pour durer quelques mois, et qu’il n’a jamais cessé. La répression ne peut rester temporaire, elle a toujours vocation a être permanente.

    Il ne resterait plus qu’à dire que, depuis que des centaines de musulmans ont été arrêtées, il n’y a pas eu d’attentat : ce qui prouve bien qu’il s’agit d’une mesure efficace ! Ne nous habituons pas à la répression. Manifestons. Soyons solidaires.

    À bas l’état d’urgence !

    Signé : un assigné

     le 29 novembre 2015 »

  • Emission du 27 novembre 2015

    • Lettres : Soussou
      Fabrice Boromée
      Patrick Gateau
    • Procès : Lucile
      Christine Ribailly
    • Etat d’Urgence

    • Musiques : Imam Baildi – Όσο με μαλώνεις ; Catherine – Slam expression libre…


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  • Emission du 13 novembre 2015

    • Lettres de familles
    • Evasion réussie à Amiens
    • Une « auto-permission » au Pontet
    • Téléphone : un ancien prisonnier du Pontet raconte
    • Lutte des migrants – Cop21

    • Musiques : Abstrackt Keal Agram (Feat. Atoms Family) – Mata Hari ; Dalida – Come prima


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  • Christine en procès le 17 novembre à Evry – rassemblement en solidarité

    Les chiens de garde de Fleury-Mérogis en remettent une couche.

    Mardi 17 novembre à 9h, Christine sera jugée par le tribunal d’Évry pour quatre chefs d’inculpation de violences sur cinq matons de la Maison d’Arrêt des Femmes (MAF) de Fleury Mérogis. Il s’agit du report d’un procès initialement prévu le 29 juin. (suite…)