Catégorie : Radio

  • Emission du 17 avril 2020

    Emission du 17 avril 2020

    Un puzzle d’amitiés et de bagarres partagées pour notre ami Olivier

    Olivier, Zé, notre ami, notre complice, l’un des inventeurs de L’Envolée est mort samedi 28 mars. Pour cette ultime cavale il a pris son hélico un peu par surprise. Quelques jours plus tard, vendredi 10 avril, une vingtaine de ses amies ont honoré un dernier parloir avec lui au cimetière du Père Lachaise.

    Malgré le virus policier et sa bande d’hommes en arme, pas moyen que les proches restent à la porte. Pas de fantôme pour Olivier. Ces quelques minutes d’amitié partagée que l’on a du voler ne sont pas à la hauteur du grand banquet que nous devons à ce grand bonhomme. Surtout, elles n’ont pas permis d’associer les centaines de malfaiteurs qui aiment Oliv’. C’est parti remise ! Mais c’était déjà plus que la légalité. La moindre des choses pour celui qui détestait aussi bien le feu vert que le feu rouge, la morale et son envers.

    Ses cendres se sont mêlées à celles de la collection complète des journaux de L’Envolée, à l’encre de ses stylos partagés, au papier de ses amitiés et de ses bagarres. La chanson Y’a du baston dans la taule a séché nos larmes ; et une gnole qu’il avait distillé dans l’année s’est mise à couler dans nos gosiers en nous disant, encore une fois, Y’a pas d’arrangement. Son fantôme poursuit déjà à nos côtés cette entreprise de démolition qu’est L’Envolée !

    Ce bouquet d’amitiés, ce puzzle sonore de bagarres partagées est un avant goût de ce que nous ferons quand les confiné·e·s que nous sommes se prendront dans les bras devant les micros de FPP avec celles et ceux qui n’ont pas pu participer. Ce sera en direct à 19 heures, comme tous les vendredi soirs depuis 20 ans. On fera la nique à la mort, à la tristesse, à la connerie.

    Suerte l’ami !

    L’Envolée – émission du 17 avril 2020 (1h30)
    • Un puzzle d’amitiés et de bagarres partagées pour Olivier (55 minutes) [image : Oliv’ en plein bouclage du canard à Toulouse en 2006 – début d’une grimace]
    • Nouvelles des centres de rétention, les prisons pour étrangers.
    • La situation dans les MAF, prisons pour femmes.

    Face à la gravité de la situation, depuis lundi 23 mars, L’Envolée diffuse chaque soir une émission quotidienne d’une vingtaine de minutes pour faire circuler l’information sur ce qui se passe dans les prisons françaises. Nous y lisons les messages qui nous sont envoyés au 07.52.40.22.48 (whatsapp, telegram, signal, appels et textos). Nous maintenons par ailleurs l’émission « longue » habituelle du vendredi (1h30).

    Ces émissions quotidiennes sont diffusées toute la semaine sur les radios : FPP (région parisienne, 106.3), Canut (Lyon 102.2), MNE (Mulhouse 107.5), Campus (Clermont-Ferrand 93.3), Clé des Ondes (Bordeaux 90.10), La Locale (Saint Girons 97.3), Prun’ & Jet FM (Nantes 92.0 & 91.2), Galère (Marseille 88.4), Campus (Grenoble 90.8), Campus (Dijon 92.2), Panik (Bruxelles 105.4), St Affrique (Montauban 96.7), Dio (Saint Étienne 89.5).
    Toutes les émissions sont aussi écoutables sur les plateformes de podcast (spotify, deezer, itunes music).


    Musique : The Coasters « Riot In The Cell Block Number 9 », Prince Buster « Enjoy Yourself »

  • Flash info quotidien du 16 avril 2020

    Flash info quotidien du 16 avril 2020

    Actualité Covid-19 en prison :

    • Extrait d’une table ronde intitulée le « théâtre de la justice », le 19 juillet 2017 avec Olivier, l’avocate Laure Heinich et Slimane Dazi, autour du micro de Radio Dio – la radio locale de Saint-Etienne : « Les juges? on les déteste tous ! »
    • Des nouvelles de la maison d’arrêt du Havre après un refus de remonté collectif.
    • Témoignage d’un prisonnier placé en quarantaine dans une prison d’île-de-France.
    • Témoignage du Centre de rétention administrative de Oissel.
    • Grève des soins au Centre de rétention administrative de Lille.

    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE !

    Depuis 2001, L’Envolée, c’est une émission et un journal pour en finir avec toutes les prisons faits par d’anciens prisonniers et prisonnières et des proches pour relayer la parole des enfermé.e.s.
    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et prisonnières qui en font la demande. L’émission de radio est diffusée le vendredi soir de 19 heures à 20 heures 30 sur FPP (106.3 Mhz en région parisienne) ou sur rfpp.net et disponible ensuite sur toutes les plateformes de podcast. L’épidémie de Coronavirus a de lourdes conséquences en prison. C’est pourquoi, face à la gravité de la situation, nous avons décidé de produire un bulletin d’information quotidien de quinze minutes, que vous pouvez écouter chaque soir de la semaine à 19 heures sur les ondes de FPP et sur lenvolee.net, en plus de l’émission du vendredi qui est maintenue.

    Les émissions sont diffusées toute la semaines sur les ondes des radios : FPP (région parisienne, 106.3), Canut (Lyon 102.2), MNE (Mulhouse 107.5), Campus (Clermont-Ferrand 93.3), Clé des Ondes (Bordeaux 90.10), La Locale (Saint Girons 97.3), Prun’ (Nantes 92.0), Galère (Marseille 88.4), Campus (Grenoble 90.8), Campus (Dijon 92.2), Panik (Bruxelles 105.4), St Affrique (Montauban 96.7), Dio (Saint Étienne 89.5).
    Toutes les émissions sont aussi écoutables sur les plateformes de podcast. Nous appelons d’autres radios locales à diffuser largement ce bulletin, contactez-nous !

    Il est plus que jamais nécessaire de ne pas laisser les prisonniers et les prisonnières seuls face à l’arbitraire de l’administration et de faire entendre leur voix. Nous relayons les actions collectives et individuelles dont vous nous informez ainsi que des témoignages directs sur la situation à l’intérieur.
    Tenez-nous au courant par tous les moyens à votre disposition. Nous diffuserons les messages vocaux et les textos de prisonniers et de prisonnières que vous nous enverrez. Nous lirons également les messages que les proches privés de parloir nous demanderont de passer.


    Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48 (whatsapp, telegram, signal, appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net et sur instagram, twitter, facebook & snapchat.

  • Flash info quotidien du 15 avril 2020

    Flash info quotidien du 15 avril 2020

    Actualité Covid-19 en prison :

    • Khaled nous lit une lettre d’Hafed, provenant du livre Ca valait pas la peine, mais ça valait le coup sorti en hommage après sa mort en 2015. Il y compare l’enfermement d’un SDF dehors à celui d’un prisonnier dedans.
    • La situation dans les Ehpad, nouveaux lieux d’enfermement : « on laisse crever nos vieux et nos vieilles comme dans une cellule ». Un appel aux soignants.
    • Khaled en direct du quartier semi-liberté de la santé.
    • La violence policière s’intensifie avec le confinement.
    • Des nouvelles du Centre de rétention administrative de Vincennes : des prisonniers touchés par le Covid-19.
    • Poursuite de la grève de la faim au Centre de rétention administrative de Oissel.
    • Des nouvelles de la MAF de Nantes et lecture de messages.

    On laisse crever nos vieux et nos vieilles en prison et en Ehpad !

    Ancien prisonnier, correspondant et vieux compagnon de bagarre de L’Envolée, Laurent Jacqua a poussé un gros coup de gueule sur l’abandon des prisonniers en prison dans l’émission du 3 avril dernier. Après être revenu sur l’absence de soins lors des épidémies qu’il a vécues à l’intérieur, notamment celle du Sida, il a fait une comparaison entre ce qui se passe dans les Ehpad et dans les prisons. Voilà ce qu’il disait :

    « Les prisonniers et les vieux, on s’en bat les couilles ! Nos vieux, on les laisse crever comme dans une cellule. »

    Le parallèle s’impose de lui-même.

    Les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont des maisons de retraite médicalisées qui proposent un accueil en chambre. Ils reçoivent des personnes âgées de plus de 60 ans qui ont besoin d’aide et de soins au quotidien ; Il y a plus de 7 000 de ces établissements en France. les Ehpad sont censés être des structures de soin et d’accompagnement, mais déjà en temps normal, faute de moyens, faute de volonté commune, ce sont trop souvent des lieux d’abandon, de dépérissement, voire de maltraitance, où la société laisse mourir, loin des yeux du public. Ce n’est pas toujours le cas, on le sait : ici et là des soignants se battent pour faire vivre, accompagner, faire rire, encourager les familles à venir visiter leurs proches. Les soignants ne sont pas des matons.

    Mais ce temps normal n’existe plus : comme les prisons, les Ehpad ont été brutalement fermés aux visites extérieures dans le cadre des mesures de confinement : leur accès est désormais interdit aux intervenants, aux familles et aux proches ; soi-disant pour protéger la santé des pensionnaires. Ce confinement a des effets désastreux sur de nombreuses personnes âgées. Beaucoup d’entre elles s’affaiblissent du fait de ce brusque changement dans leur vie, de l’aggravation de leur isolement ; parfois jusqu’à en mourir. Surtout, il ne protège pas les pensionnaires, car il n’a – pas plus qu’en prison – il n’a pas été assorti de mesures systématiques de distribution de masques, ni surtout du confinement des personnels : comme en prison, ils entrent et sortent, au risque de ramener la maladie. Ça n’a pas été le cas partout, et on salue ici celles et ceux qui ont accepté de rester enfermées avec nos vieux et nos vieilles. Quoi qu’il en soit, sur tout le territoire, les Ehpad sont devenus en quelques jours de véritables lieux d’enfermement, rejoignant ainsi la trop longue liste qui va des Maisons d’arrêt et centrales aux hôpitaux psychiatriques en passant par les prisons pour mineurs et pour étrangers… Tous ces lieux d’où les informations ne sortent pas, ou à peine, et où l’abandon prend une dimension assassine.

    Pour dénoncer cette situation, et nous relayons aujourd’hui un – très fort – appel que nous avons reçu de proches et de  familles qui dénoncent le manque d’information et en appellent aux soignants des Ehpad (contact : ivanh@no-log.org)

    Aux personnels de l’Ehpad Les Airelles à Paris XXéme,
    Aux personnels de tous les Ehpad
    :
    Nous, proches de résidents, comprenons la difficulté et le
    désarroi qui sont les vôtres. Vous n’êtes pas responsables de
    l’indigence dans laquelle l’État français a plongé le système
    de soins depuis des décennies.
    Nous ne vous identifions pas à ce système.
    Néanmoins, vous portez une responsabilité : celle de la
    transparence à propos de la situation dans les établissements
    où vous travaillez. Vous avez cette marge de manoeuvre : dire
    la vérité,
    là où de nombreuses directions encouragent à cacher
    la gravité de cette situation.
    Pour nous permettre de supporter cette situation, peut-être
    celle de plus jamais revoir un être aimé, mais aussi pour nous
    permettre de nous révolter contre le peu de moyens dont vous
    disposez : nous avons besoin de savoir.
    Et parce que nous aurons su, nous pourrons nous retrouver à
    vos côtés afin de lutter pour des Ehpad où l’on aura envie de
    vivre et de travailler.

    Si vous parlez, il y aura des oreilles pour vous entendre.

    CONTACT : ivanh@no-log.org

    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE !

    Depuis 2001, L’Envolée, c’est une émission et un journal pour en finir avec toutes les prisons faits par d’anciens prisonniers et prisonnières et des proches pour relayer la parole des enfermé.e.s.
    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et prisonnières qui en font la demande. L’émission de radio est diffusée le vendredi soir de 19 heures à 20 heures 30 sur FPP (106.3 Mhz en région parisienne) ou sur rfpp.net et disponible ensuite sur toutes les plateformes de podcast. L’épidémie de Coronavirus a de lourdes conséquences en prison. C’est pourquoi, face à la gravité de la situation, nous avons décidé de produire un bulletin d’information quotidien de quinze minutes, que vous pouvez écouter chaque soir de la semaine à 19 heures sur les ondes de FPP et sur lenvolee.net, en plus de l’émission du vendredi qui est maintenue.

    Cette émission est rediffusée toute la semaine sur les radios : FPP (région parisienne, 106.3), Canut (Lyon 102.2), MNE (Mulhouse 107.5), Campus (Clermont-Ferrand 93.3), Clé des Ondes (Bordeaux 90.10), La Locale (Saint Girons 97.3), Prun’ (Nantes 92.0), Galère (Marseille 88.4), Campus (Grenoble 90.8), Campus (Dijon 92.2), Panik (Bruxelles 105.4). Toutes les émissions sont aussi écoutables sur les plateformes de podcast.
    Nous appelons d’autres radios locales à diffuser largement ce bulletin.

    Il est plus que jamais nécessaire de ne pas laisser les prisonniers et les prisonnières seuls face à l’arbitraire de l’administration et de faire entendre leur voix. Nous relaierons les actions collectives et individuelles dont vous nous informerez ainsi que des témoignages directs sur la situation à l’intérieur.

    Tenez-nous au courant par tous les moyens à votre disposition. Nous diffuserons les messages vocaux et les textos de prisonniers et de prisonnières que vous nous enverrez. Nous lirons également les messages que les proches privés de parloir nous demanderont de passer. Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48. Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net et sur Instagram, Twitter, FB & Snapchat.

  • Flash info quotidien du 14 avril 2020

    Flash info quotidien du 14 avril 2020

    Actualité Covid-19 en prison :

    • Lecture d’un texte en hommage à Nino (Daniel Merlini), correspondant de l’Envolée, lu à l’antenne en 2010 après sa mort.
    • Témoignage d’un prisonnier du centre de rétention de Oissel.
    • Témoignage d’un prisonnier en maison d’arrêt qui raconte la pression des surveillants et l’absence de mesure sanitaire à l’intérieur des murs.

    Hommage à Nino : Après sa sortie de Poissy, dès qu’il a pu s’affranchir de son contrôle judiciaire, Nino (Daniel Merlini) est venu nous voir pour témoigner à la radio. C’était en 2010. Deux semaines plus tard Nino est mort, brutalement. L’équipe parisienne de L’Envolée a tenu à lui dédier une émission spéciale et à regrouper dans le numéro 28 du journal quelques hommages venus de l’intérieur.

    « Il y a des moments où l’on se demande pourquoi on continue, pourquoi on passe tous nos vendredis soir autour d’un micro, pourquoi on fait un journal ? Une partie de la réponse, c’est l’envie de se battre contre toutes les prisons, tous les enfermements, contre ce monde et tout ce qui va avec. L’autre partie, ce sont les relations qu’on tisse avec certains d’entre vous, hommes et femmes, qui êtes incarcérés. Évidemment, ça nous tient, et la moindre des choses qu’on puisse dire, c’est que Nino faisait vraiment partie de ces personnes avec qui on sent un échange, avec qui on a une relation particulière. Peut-être est-ce aussi une façon de rompre avec l’isolement, avec le vôtre, mais aussi le nôtre. Bien sûr, dehors la situation est incomparable, il n’y a pas de murs, mais à l’extérieur, on souffre aussi de l’individualisation de tous les rapports. Depuis qu’on s’était vu en novembre 2006 au procès de l’attaque du fourgon de la porte de Gentilly (cf l’Envolée N° 19), Nino, qui était dans le box, n’a eu de cesse d’écrire, de téléphoner dès qu’il en avait l’occasion, d’envoyer régulièrement des mots, de prendre des nouvelles et de donner des siennes, que ce soit depuis la prison de la Santé ou depuis la centrale de Poissy où il a fini de purger sa peine. Cette relation s’est prolongée après sa sortie ; il était très rare qu’il se passe une semaine ou deux sans qu’il nous appelle, pour dire comment il allait, pour donner ses saluts aux potos, à tous ses copains qui étaient restés à l’intérieur et qu’évidemment il n’oubliait pas. C’était quelqu’un dont l’intégrité et l’honnêteté étaient immédiatement perceptibles, quelqu’un pour qui la seule mesure de la dangerosité était la fraternité ou l’amitié. C’était ça son côté dangereux à lui, et peut-être que c’est ça qui a fait peur à d’autres, de quelque côté qu’ils se trouvent… En tout cas, une chose est sûre : tu vas nous manquer, Nino. »

    L’Envolée, N°28, Juin 2010.

    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE !

    Depuis 2001, L’Envolée, c’est une émission et un journal pour en finir avec toutes les prisons faits par d’anciens prisonniers et prisonnières et des proches pour relayer la parole des enfermé.e.s.
    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et prisonnières qui en font la demande. L’émission de radio est diffusée le vendredi soir de 19 heures à 20 heures 30 sur FPP (106.3 Mhz en région parisienne) ou sur rfpp.net et disponible ensuite sur toutes les plateformes de podcast. L’épidémie de Coronavirus a de lourdes conséquences en prison. C’est pourquoi, face à la gravité de la situation, nous avons décidé de produire un bulletin d’information quotidien de quinze minutes, que vous pouvez écouter chaque soir de la semaine à 19 heures sur les ondes de FPP et sur lenvolee.net, en plus de l’émission du vendredi qui est maintenue.

    Cette émission est rediffusée toute la semaine sur les radios : FPP (région parisienne, 106.3), Canut (Lyon 102.2), MNE (Mulhouse 107.5), Campus (Clermont-Ferrand 93.3), Clé des Ondes (Bordeaux 90.10), La Locale (Saint Girons 97.3), Prun’ (Nantes 92.0), Galère (Marseille 88.4), Campus (Grenoble 90.8), Campus (Dijon 92.2), Panik (Bruxelles 105.4). Toutes les émissions sont aussi écoutables sur les plateformes de podcast.
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  • Flash info quotidien du 13 avril 2020

    Flash info quotidien du 13 avril 2020

    Actualité Covid-19 en prison :

    • Extrait d’une Interview d’Olivier par Laurent Jacqua de passage à la radio FPP en 2011 : « normalement la parole des prisonniers n’a pas le droit de sortir sous quelque forme que ce soit ».
    • Blocage de la promenade du Centre de rétention du Mesnil-Amelot pour demander la libération de tous les prisonniers.
    • Témoignage des prisonniers du CRA.
    • Lecture d’un témoignage du Centre de rétention de Vincennes à la suite des cas de Covid-19 dans ce centre.
    • Petit point sur la violence policière en période de confinement.

    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE !

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    Cette émission est rediffusée toute la semaine sur les radios : FPP (région parisienne, 106.3), Canut (Lyon 102.2), MNE (Mulhouse 107.5), Campus (Clermont-Ferrand 93.3), Clé des Ondes (Bordeaux 90.10), La Locale (Saint Girons 97.3), Prun’ (Nantes 92.0), Galère (Marseille 88.4), Campus (Grenoble 90.8), Campus (Dijon 92.2), Panik (Bruxelles 105.4). Toutes les émissions sont aussi écoutables sur les plateformes de podcast.
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    Il est plus que jamais nécessaire de ne pas laisser les prisonniers et les prisonnières seuls face à l’arbitraire de l’administration et de faire entendre leur voix. Nous relaierons les actions collectives et individuelles dont vous nous informerez ainsi que des témoignages directs sur la situation à l’intérieur.

    Tenez-nous au courant par tous les moyens à votre disposition. Nous diffuserons les messages vocaux et les textos de prisonniers et de prisonnières que vous nous enverrez. Nous lirons également les messages que les proches privés de parloir nous demanderont de passer. Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48. Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net et sur Instagram, Twitter, FB & Snapchat.

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  • Emission du 10 avril 2020

    Emission du 10 avril 2020

    L’Envolée – émission du 10 avril 2020 (1h30)
    • Clin d’œil à notre ami : Discussion entre Olivier et Delphine Boesel à propos des jurés et des cours d’assises (extraits du film Faites sortir l’accusé).
    • Lecture de notre lettre ouverte à la ministre des tribunaux et des prisons.
    • Extrait d’interviews de trois prisonniers.
    • Discussion sur la situation actuelle : les chiffres mensongers de la ministre ; comment endormir les détentions ; quelques conseils pour éviter une infection.
    • Discussion sur la situation dans les centre de rétention.
    • Interview d’un prisonnier du CRA de Lille.
    • Interview d’un avocat toulousain sur la justice avec le confinement des tribunaux.
    • Comparutions immédiates en période de confinement et en particulier en cas de non-respect du confinement.

    Face à la gravité de la situation, depuis lundi 23 mars, L’Envolée diffuse chaque soir une émission quotidienne d’un quart d’heure pour faire circuler l’information sur ce qui se passe dans les prisons françaises. Nous y lisons les messages qui nous sont envoyés au 07.52.40.22.48. Nous maintenons par ailleurs l’émission « longue » du vendredi (1h30).

    Cette émission est rediffusée toute la semaine sur les radios : FPP (région parisienne, 106.3), Canut (Lyon 102.2), MNE (Mulhouse 107.5), Campus (Clermont-Ferrand 93.3), Clé des Ondes (Bordeaux 90.10), La Locale (Saint Girons 97.3), Prun’ (Nantes 92.0), Galère (Marseille 88.4), Campus (Grenoble 90.8), Campus (Dijon 92.2). Toutes les émissions sont aussi écoutables sur les plateformes de podcast.


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    Musique : « Dead Or In Jail » de A-Wax, « Blues De La Prison » de Bois Sec Ardoin & Canray Fontenot, « Jailhouse Blues » de C.W. Stoneking

  • Flash info quotidien du 9 avril 2020

    Flash info quotidien du 9 avril 2020

    Actualité Covid-19 en prison :

    • Clin d’œil du jour à Olivier : « les banquiers sont des braqueurs avec des stylos », extrait du film Faites sortir l’accusé.
    • Témoignage de la prison pour étrangers (CRA) de Oissel.
    • Lettre de Fabrice Boromée, prisonnier longue peine enfermé à Vendin-le Vieil.
    • Retour sur la révolte au CD d’Uzerche le 21 et 22 mars : la répression des dits « meneurs ».
    • Appel pour obtenir des informations sur ce qu’il se passe dans les prisons pour mineur.e.s.

    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE

    Depuis 2001, L’Envolée, c’est une émission et un journal pour en finir avec toutes les prisons faits par d’anciens prisonniers et prisonnières et des proches pour relayer la parole des enfermé.e.s.
    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et prisonnières qui en font la demande. L’émission de radio est diffusée le vendredi soir de 19 heures à 20 heures 30 sur FPP (106.3 Mhz en région parisienne) ou sur rfpp.net et disponible ensuite sur toutes les plateformes de podcast. L’épidémie de Coronavirus a de lourdes conséquences en prison. C’est pourquoi, face à la gravité de la situation, nous avons décidé de produire un bulletin d’information quotidien de quinze minutes, que vous pouvez écouter chaque soir de la semaine à 19 heures sur les ondes de FPP et sur lenvolee.net, en plus de l’émission du vendredi qui est maintenue.

    Nous demandons à toutes les radios locales de diffuser largement ce bulletin.
    Il est plus que jamais nécessaire de ne pas laisser les prisonniers et les prisonnières seuls face à l’arbitraire de l’administration et de faire entendre leur voix. Nous relaierons les actions collectives et individuelles dont vous nous informerez ainsi que des témoignages directs sur la situation à l’intérieur.

    Tenez-nous au courant par tous les moyens à votre disposition. Nous diffuserons les messages vocaux et les textos de prisonniers et de prisonnières que vous nous enverrez. Nous lirons également les messages que les proches privés de parloir nous demanderont de passer. Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48. Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net et sur Instagram, Twitter, FB & Snapchat.

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  • Flash info quotidien du 8 avril 2020

    Flash info quotidien du 8 avril 2020

    Actualité Covid 19 en prison :

    • En guise de clin d’œil du jour : retour sur la campagne de novembre 2009 contre les peines éliminatrices et l’isolement carcéral. Lecture d’un extrait du texte d’intro du bouquin du même nom.
    • Témoignage d’un prisonnier d’une maison d’arrêt d’Ile-de-france.
    • Situation dans les prisons pour étranger.e.s.
    • Témoignage d’un prisonnier du Centre de rétention administrative de Toulouse.
    • Appel pour obtenir des informations sur ce qu’il se passe dans les prisons pour femmes.

    « ON A LE DROIT DE MANIFESTER QU’ON NE RESPECTE PAS NOTRE PROTECTION« 

    Transcription condensée de l’interview d’un prisonnier d’une maison d’arrêt d’Île-de-France à l’émission du 8 avril 2020.

    Peux tu nous raconter comment ça se passe depuis le début du confinement ?

    Quinze jours avant le confinement, la direction de l’administration pénitentiaire est venue nous voir pour nous dire qu’on avait plus accès au parloir familial ; qu’on verrait plus nos familles. Il y a eu des gens qui ont mal pris la chose, parce que les surveillants, eux, ont accès quotidiennement à la prison ; ils rentrent sans masques, sans gants, et ils sortent tous les jours. On s’est dit : « pourquoi interdire les familles alors que les surveillants font la même chose ? » Après, on a pris sur nous : on a compris que c’était pour éviter la contamination au sein de la détention. Y a eu quelques mouvements de protestation, on nous a dit qu’on allait nous donner une promenade le matin, une promenade l’après-midi ; et c’est tout ce qu’on a eu, quoi. On a rien eu d’autre.

    Les crédits de téléphone promis par la ministre de la justice Madame Belloubet, on les a jamais vus. Ils sont toujours pas arrivés. Et même avec ces crédits, au final y a une cabine pour cent détenus. Donc vous voyez bien : si tout le monde se met à aller à la cabine, ben la cabine, ça devient… une zone de contamination, quoi ! Donc on évite… on essaie de trouver des petits téléphones pour continuer à parler à nos familles ; moi, depuis le confinement, j’ai pas été une seule fois à la cabine téléphonique. C’est vraiment le truc à pas faire. Vous prenez tous le même appareil ; vous parlez, vous postillonnez sur l’appareil téléphonique et derrière, y en a un autre qui le prend et qui fait la même chose… Y a aucune désinfection juste après ; donc c’est pas une mesure utile. Ceux qui ont la chance d’avoir un téléphone, y sont bien lotis, en attendant d’avoir des parloirs ; et ceux qui en ont pas, ben ils ont pas de nouvelles de leur famille, à l’extérieur ils s’inquiètent… Nous, on essaie quand même d’aider certaines personnes, de passer des messages à leur familles, de les prévenir qu’ils vont bien… mais si y avait pas un peu de solidarité entre les détenus, franchement, ce serait la catastrophe.

    Les mesures de la ministre, c’est une grande blague générale. Quarante euros pour le téléphone : personne l’utilise, et y faut éviter, au contraire… Ensuite vous avez quarante euros pour les personnes qui n’ont pas d’argent, donc nous ça nous change rien du tout… Voilà, quoi ! A part ça, des réductions de peine : ils enlèvent deux mois en fin de peine, mais nous ça nous concerne pas parce qu’on est en détention provisoire, donc pas jugés ; avec la présomption d’innocence, logiquement on aurait plus de chances d’être auprès de notre famille en attendant notre jugement… moi, dans mon cas, mon dossier est fermé, j’ai ma femme et mes enfants dehors qui sont seuls ; s’ils ont un problème, je peux même pas être là, je peux même pas les aider ni faire des courses pour eux, ni rien du tout. Ma famille, si quelqu’un est contaminé… en gros, on peut laisser nos proches mourir à l’extérieur sans avoir eu l’occasion de les voir une dernière fois.

    Et sur les libérations, concrètement, vous voyez venir quelque chose ?

    Non ; j’ai des contacts avec le bâtiment d’en face, y a toujours autant de monde. Ils relâchent les gens auxquels il reste moins de deux mois, mais sa mesure, elle a rien changé parce que dans la loi, quand il vous reste moins d’un an, vous pouvez avoir le bracelet électronique, ou être sous contrôle judiciaire à l’extérieur, où il faut aller signer au commissariat en attendant votre fin de peine. Donc là, des gens à qui y reste moins de deux mois, y a déjà plus personne, en fait ; Cette mesure et les autres, c’est un effet d’annonce pour la presse et l’opinion publique, mais  sans plus. Au sein de la détention, personne ne voit le changement.

    Entre ce qu’ils disent à la télé sur la détention et ce qu’on vit à l’intérieur, c’est le jour et la nuit. Sincèrement, c’est pas du tout ça ! Ce qu’ils disent qu’ils ont donné, c’est jamais arrivé ; des masques, on en a pas, du gel hydroalcoolique on en a pas, on a pas de gants ; et on est plus nombreux en promenade maintenant qu’avant le confinement, en fait. Ça, on a pas compris. En cellule, on est plusieurs sans aucune protection, donc il suffit qu’y en ait un qui a le virus et tout le monde l’attrape. On a aucune aide, aucun soin. Vous pouvez appeler l’infirmerie : faut écrire un mot, ils vous appellent peut-être le mois d’après… mais entretemps, on sait pas si vous êtes encore là.

    Donc à l’intérieur tout le monde est angoissé : les gens qui voient plus leurs familles sont stressés, tout le monde a peur, donc la tension monte. Des jeunes ont déjà bloqué, il y a déjà eu une mutinerie, et je pense que si ça continue ça va aller crescendo.

    Tu me disais que les entrants sont très vite mis en cellule avec tout le monde ?

    Exactement ; un ami à moi était sorti sous contrôle judiciaire, et en fait, les entrants passent pas une quatorzaine isolés pour éviter de ramener le virus. Ils les font monter directement. Vous êtes déjà en détention, quelqu’un vient de l’extérieur, on vous le met directement avec vous, sachant que vous êtes déjà deux, vous vous retrouvez à trois avec un contaminé potentiel. Ici on est tous les uns sur les autres, donc si y a une personne contaminée, en une semaine vous avez tout le bâtiment qui risque de l’être. J’ai l’impression qu’ils font l’inverse de ce qui devrait être fait.

    Les libérations, c’est un mensonge total. Ceux qui devaient être libérés passaient en commission d’aménagement de peine, quand il leur restait moins d’un an… ben maintenant les commissions sont annulées !  Les Spip, ceux qui s’occupent des dossiers, ne travaillent plus à cause du confinement ; automatiquement, ça fait qu’il y a plus de gens qui restent en prison. En fait, y a rien qui a été fait ; y a des surveillants qui se sont acheté leurs propres masques eux-mêmes à la pharmacie ; y a zéro masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de gants. L’administration a vraiment rien fait, elle laisse les gens à l’intérieur et laisse pourrir la situation.

    Vous êtes informés par l’administration s’il y a des gens malades, des gens mis en quarantaine ?

    Ah, non, non, ici vous avez aucune information ; vous allez voir passer des blouses blanches avec un détenu ; vous savez qu’il est contaminé, mais ils le disent surtout pas. On sait pas où ils partent ; on les voit plus, après. Il y a deux personnes contaminées dans le bâtiment dans lequel je suis ; on sait pas leur état, on sait même pas s’ils sont bien pris en charge ou pas. Ici y a pas de lits, y a pas de réanimation, y a pas de traitement, y a rien du tout. Si vous êtes contaminé, c’est vous et votre chance, quoi. Ils veulent pas nous le dire, mais on sait qu’il y a des contaminés, et le problème, c’est que surveillants et détenus, personne n’a fait le test ; ce qu’il aurait fallu, c’est faire des tests ; ceux qui sont contaminés, les mettre d’un côté en isolement total, ainsi que les personnels de l’administration ; et ceux qui sont pas contaminés, on peut les laisser dans un régime plus souple : promenade, toujours pas de parloirs, mais bon… quand même, on met à l’écart les gens contaminés – comme ils devraient faire à l’extérieur aussi… mais y a pas de tests. Du coup tout le monde est suspicieux, tout le monde est en stress, en panique, et tout le monde a peur pour sa vie ; parce que là, en fait, ils mettent la vie des gens en danger. On peut avoir commis des choses, on reste des êtres humains, mais les droits de l’homme sont pas appliqués dans la maison d’arrêt ; c’est malheureux à voir. Il y a des détenus qui ont commencé à porter plainte pour non-assistance à personne en danger. On est en danger, on a même pas de masques, on a rien du tout. Je comprends que c’est pour le personnel médical en priorité ; c’est normal. Ici, à 20 heures, tous les détenus applaudissent par la fenêtre pour soutenir le personnel médical ; mais on aimerait bien au moins… peut-être rester seul en cellule, pour éviter d’être avec quelqu’un de contaminé. On demande pas plus que les gens dehors. On a peur pour nos vies. On attend, en espérant qu’ils trouvent des solutions concrètes pour les détenus ; qu’ils essaient au moins de faire quelque chose, peut-être six mois pour les petits délits : délits routiers, gilets jaunes… les personnes pas dangereuses en fin de peine. Dans tous les cas elles vont sortir, alors qu’elles sortent dans six mois ou dans huit mois, vu l’état actuel des choses…

    On a pas à risquer votre vie. On reste des citoyens français. On est des pères de famille ; D’autres ont leurs grands-parents qui ont le virus, dehors ; ils sont ici et ils peuvent vraiment rien faire. Faut comprendre la réaction des détenus quand ils manifestent. C’est notre droit. On a le droit de manifester qu’on ne respecte pas notre protection.

    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE

    Depuis 2001, L’Envolée, c’est une émission et un journal pour en finir avec toutes les prisons faits par d’anciens prisonniers et prisonnières et des proches pour relayer la parole des enfermé.e.s.
    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et prisonnières qui en font la demande. L’émission de radio est diffusée le vendredi soir de 19 heures à 20 heures 30 sur FPP (106.3 Mhz en région parisienne) ou sur rfpp.net et disponible ensuite sur toutes les plateformes de podcast. L’épidémie de Coronavirus a de lourdes conséquences en prison. C’est pourquoi, face à la gravité de la situation, nous avons décidé de produire un bulletin d’information quotidien de quinze minutes, que vous pouvez écouter chaque soir de la semaine à 19 heures sur les ondes de FPP et sur lenvolee.net, en plus de l’émission du vendredi qui est maintenue.

    Nous demandons à toutes les radios locales de diffuser largement ce bulletin.
    Il est plus que jamais nécessaire de ne pas laisser les prisonniers et les prisonnières seuls face à l’arbitraire de l’administration et de faire entendre leur voix. Nous relaierons les actions collectives et individuelles dont vous nous informerez ainsi que des témoignages directs sur la situation à l’intérieur.

    Tenez-nous au courant par tous les moyens à votre disposition. Nous diffuserons les messages vocaux et les textos de prisonniers et de prisonnières que vous nous enverrez. Nous lirons également les messages que les proches privés de parloir nous demanderont de passer. Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48. Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net et sur Instagram, Twitter, FB & Snapchat.

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  • Flash info quotidien du 7 avril 2020

    Flash info quotidien du 7 avril 2020

    Actualité Covid 19 en prison :

    • Poème de Khaled en hommage à Olivier.
    • Témoignage de Khaled à la prison de la Santé, après la coupure d’eau de ce week-end.
    • Appel à inonder la préfecture de mails en soutien aux prisonniers des centres de rétentions.
    • Lecture d’un témoignage d’un prisonniers du Mesnil-Amelot.
    • L’état assassine : feux de cellules et mort d’un homme dans sa cellule (qui sera testé positive au Covid-19 lors de son autopsie).
    • Les matons cherchent à diviser les prisonnier.e.s pour garder leur pouvoir.

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  • Flash info quotidien du 6 avril 2020

    Flash info quotidien du 6 avril 2020

    Actualité Covid 19 en prison :

    • Le chiffre du jour : 60 mois de prison ferme distribués pour non respect du confinement.
    • Interview de Franck, enfermé à Fleury-Mérogis : la carotte des libérations annoncées ; l’impossibilité de respecter les gestes barrières en prison ; les cabines qui contaminent…

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