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  • Un bon choc carcéral pour redresser les mineurs – Darmadingueries contre grand méchant narco (suites)

    Un bon choc carcéral pour redresser les mineurs – Darmadingueries contre grand méchant narco (suites)

    Émission de l’Envolée du vendredi 23 mai 2025

    AU PROGRAMME :

    Une nouvelle réforme de la justice des mineurs, portée par Gabriel Attal suite aux révoltes après la mort de Nahel. Dans la même logique que ces quarante dernières années, le but est d’enfermer toujours plus les mineurs condamnés et de faire sauter les quelques protections légales dont ils bénéficient. Par exemple l’excuse de minorité devient exceptionnelle et devra être motivée par les juges et les mineurs (« jeunes récidivistes ») pourront désormais passer en comparution immédiate.

    Le ministre des prisons continuent ses annonces tout azimut. Cette semaine, il a annoncé l’ouverture d’une nouvelle prison de haute sécurité en Guyane. Un vrai retour du bagne, toujours sous le prétexte de lutter contre le narcotrafic. ça rappelle aussi que l’utilisation coloniale des prisons ne s’est jamais arrêtée en France et que des prisonniers kanaks ont été transférés en métropole suite aux révoltes de l’année dernière (le collectif Solidarité Kanaky, qu’on a plusieurs fois reçu à cette antenne, vient de sortir un rapport revenant sur ces déportations). Comme avec l’interdiction des activités ludiques, retoquée cette semaine par le conseil d’état, Darmanin est obligé de rétropédaler face à l’opposition rencontrée en Guyane.

    Retour sur l’opération « prison break » menée cette semaine par l’administration pénitentiaire : des fouilles dans un tiers des taules de France pour saisir les petits téléphones portables qui servent avant tout à garder le liens avec les proches, surtout quand on connaît les tarifs des communications aux cabines.

    On continue de détricoter la loi narcotrafic adoptée le 29 avril dernier qui va largement miner les conditions de détention et les droits de la défense : vidéosurveillance avec des drones, comparution en visio, GAV allongée à 120 heures pour les mules etc. Comme d’hab’, en prétendant ne s’en prendre qu’aux « narcotrafiquants les plus dangereux » on met la pression sur l’ensemble des personnes incarcérées et poursuivies pour qui cet arsenal répressif est désormais à disposition.

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  • Solidarités au SMPR, expertise psy à charge, grève de maton – Agressions et peines internes pour un œilleton bouché

    Solidarités au SMPR, expertise psy à charge, grève de maton – Agressions et peines internes pour un œilleton bouché

    Émission de l’Envolée du vendredi 16 mai 2025

    AU PROGRAMME :

    • Lettre de julien à qui on a encore refusé une conditionnelle. Il parle des petites solidarités qui s’organisent au sein du SMPR (service médico- psychologique régional) malgré l’interdiction des activités ludiques par le ministre, du sous-effectif des matons, et de la surpopulation avec un quartier arrivant devenu permanent et un service psy – l’UHSA – plein à craquer qui fait qu’il faut attendre trois mois après une tentative de suicide pour y avoir accès.
    • Lettre de Kémi depuis la centrale de Moulins qui nous raconte les galères que lui fait l’administration pénitentiaire pour le mettre sous pression et l’empêcher d’obtenir un aménagement de peine : courriers bloqués, expertise psy à charge …
    • Lettre du CP de Liancourt qui parle de l’impact de DDPF avec les matons qui ont fait grève le 5 mai en solidarité avec leurs collègues. Et comme d’habitude avec les grèves de porte-clef, c’est les prisonniers et les prisonnières qui trinquent !
    • Appel de la sœur de Soner qui subit une répression acharnée de la part de l’administration pénitentiaire. Il a été plusieurs fois incarcéré pour des petites peines mais s’est pris des condamnation à répétition en détention et il totalise aujourd’hui 10 ans de peine interne. Un des principaux prétextes à cette répression a été le fait qu’il fermait l’œilleton de sa cellule. Il est particulièrement harcelé quand il fait sa prière et deux fois les matons sont entrés à ce moment-là et l’ont tabassé. Il subit des transferts disciplinaires (une trentaine d’établissements en 4 ans) qui le maintiennent éloigné de sa famille, n’a pas de cellule PMR alors qu’il est en fauteuil roulant, n’a comme réponse à ses tentatives de suicide qu’un placement prolongé à l’isolement, et ses cantines disparaissent … aujourd’hui incarcéré à Riom l’acharnement continu : on ne lui donne parfois pas sa gamelle ou ses crédits de téléphone, et des matons s’en prennent maintenant à ses sœurs en les harcelant. Et il y a deux semaines, quatre surveillants l’ont de nouveau agressé pendant un transfert au médical, mais c’est lui qui a fini au tribunal suite à une plainte des matons.

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  • Depuis les CRA, CNE, centrale longues peines, CD pour femmes… paroles d’enfermé.e.s

    Depuis les CRA, CNE, centrale longues peines, CD pour femmes… paroles d’enfermé.e.s

    Émission de l’Envolée du vendredi 9 mai 2025

    AU PROGRAMME :

    • Lettre de Fabrice au CP de la Valence, à propos de ce qu’il subit depuis sa déportation en métropole en 2011 : éloignement de ses proches, refus de le laisser aller à l’enterrement de son père, grenade assourdissante jetée par les Éris dans la douche où il était, etc.
    • Lettre de Pascal, balluchonné à Réau après le CNE (Centre national d’évaluation) à Fresnes : il discute au sujet du livre La peine de mort n’a jamais été abolie.
    • Lettre d’Aurélie à Rennes, où elle respire enfin car ça se passe mieux qu’à Fresnes et Vivonne, elle a pu revoir sa famille, attend une réponse pour travailler : enfin une porte ouverte…
    • Lettre de Skit qui, à la centrale de Moulins, avait réussi à obtenir une formation menuiserie… dont le formateur s’est volatilisé… à suivre ?
    • Appel d’un prisonnier du CRA (centre de rétention administrative) de Vincennes : conditions de détention, logiques de la boucle infernale CRA-prison, situation des Algériens maintenus en CRA alors qu’il est impossible de les expulser et que le consul ne vient jamais les voir.

    AGENDA :

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  • Darmadingueries contre le grand-méchant narco

    Darmadingueries contre le grand-méchant narco

    Émission de l’Envolée du vendredi 2 mai 2025

    AU PROGRAMME :

    • Lettres de Blanche, CP de Caen : insalubrité, bouffe pourrie et exploitation au travail : salaire horaire mais… déclassement au rendement !
    • Lettre d’Étienne, prisonnier Kanak déporté en France depuis 2018 : « Suivre les évènements de ces dernières années à distance a été une épreuve douloureuse pour chacun d’entre nous issu de Kanaky. (…) Parfois les gens ne comprennent pas c’est quoi d’être incarcéré loin de chez soi et de ses proches, cela procure un stress permanent ».
      (+ d’infos sur la solidarité avec les prisonniers Kanaks dans notre émission du 4 avril)
    • Mort de Kévin Boudou au mitard de Rennes le 1er mars 2025, dans des conditions très suspectes. Les proches ne croient pas au suicide et ont lancé un appel à témoin pour chercher la vérité (dans l’émission radio 94° à l’ombre ; voir aussi ici).
    • Dingueries judiciaires et ministérielles contre les Droits des prisonniers de france : selon les médias, une trentaine de personnes auraient été arrêtées par le PNAT (parquet national anti-terroriste), suspectées d’avoir participé à des actions en lien avec « DDPF ». Après avoir profité de ses super-pouvoirs (capacités de renseignement bien supérieure aux enquêtes ordinaires et droits de la défense réduits au minimum), le PNAT a jugé que ce n’était finalement pas du terrorisme. On suivrait alors la piste des grands-méchant narco qui mettraient un coup de pression à l’Etat-de-droit pour bouder les prisons de hautes sécurité promises par Darmanin. Voilà comment enterrer les textes des DDPF qui, rappelons-le, dénonçaient tout ce que des très nombreux prisonniers, prisonnières et leurs proches critiquent souvent (voir notre émission du 25 avril)… et justifier une répression généralisée derrière les murs.
    • Darmanin, malin, en profite pour lancer sa campagne présidentielle : il envoie une lettre affectueuse aux surveillants, dont les médias ont largement relayés les émotions… en oubliant curieusement de s’intéresser au sort des prisonnier.e.s. Il annonce en bonus qu’il veut faire raquer les prisonnier.e.s et construire des taules-Algeco pour enfermer toujours plus.
    • Et ça tombe à pic pour faire la promo de la loi dite « contre le narco-trafic », définitivement adoptée par l’Assemblée nationale cette semaine, et qui nous promet répression carcérale et allongement massif des peines…

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  • Dur D’entendre les Prisonnier.e.s en France – Plainte contre les Éris – Réinsertion ou flicage ?

    Dur D’entendre les Prisonnier.e.s en France – Plainte contre les Éris – Réinsertion ou flicage ?

    Émission de l’Envolée du vendredi 25 avril 2025

    AU PROGRAMME :

    • Selon les médias et le ministère des tribunaux et des prisons, une succession d’actions contre des prisons et des gardiens aurait été liée à un texte signé « DDPF » = défense des droits des prisonniers français. Rapidement censuré par la fermeture du canal telegram sur lequel il était publié, ce texte relayait ce que de nombreux prisonniers dénoncent ordinairement – que ça soit dans des conversations privées, sur les réseaux sociaux, à l’Envolée, mais aussi à la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, à l’OIP, etc. : prix exorbitant des cabines téléphoniques, violence de surveillants, réduction des promenades et des activités… et durcissement général des conditions d’enfermement.
      Il a bon dos le terro : afin de décupler les moyens pour une enquête spectaculaire et rapide, le PNAT (parquet national anti-terroriste) a été saisi. Un bon moyen de ne surtout pas laisser entendre ce qu’ont à dire les prisonniers, prisonnières et leurs proches sur le sort qui leur est fait ?
    • Lettre de Fabrice à Vendin-le-vieil (enfin transféré depuis !) : il donne des nouvelles d’une plainte qu’il a engagée contre une équipe d’Éris qui en 2017 à Saint-Maur ont jeté une grenade assourdissante dans la douche dont il refusait de sortir, avant de le tabasser et gazer. Il y a perdu l’ouïe d’une oreille, et aurait pu y mourir. A suivre…
    • Deux lettres d’Aurélie, enfin transférée à Rennes, où elle respire un peu et se pose des questions sur la légalité des palpations corporelles systématiques subies dans d’autres prisons…
    • Nine raconte la « réinsertion » après une longue peine de prison, hébergée – mais surtout fliquée ! – par l’association ACARS (extrait d’une émission la Courte échelle sur Radio Galère à Marseille)

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  • Du quartier arrivant jusqu’au CNE : brutalité pénitentiaire – Solidarité Kanaky – Justice de gôôôche ??!

    Du quartier arrivant jusqu’au CNE : brutalité pénitentiaire – Solidarité Kanaky – Justice de gôôôche ??!

    Émission de l’Envolée du vendredi 4 avril

    AU PROGRAMME :

    • ACTU DE LA BRUTALITÉ JUDICIAIRE

    Lecture d’un communiqué de Solidarité Kanaky qui revient sur la solidarité mise en place pour les prisonnier.e.s kanaks déporté.e.s en France : ceux et celles du mouvement social contre le dégel du corps électoral, mais aussi les autres nombreux prisonniers de droit commun déportés. Solidarité Kanaky revendique le rapatriement de tous les déporté.e.s qui le souhaitent et la libération de tous les prisonniers kanaks réprimés lors des révoltes.

    Surprise : la justice serait de gauche et indépendante ?! On discute de l’instrumentalisation par l’extrême droite et ses alliés au gouvernement, qui crient au « laxisme » de la justice contre les « voyous », et s’offusquent de la soi-disant dureté de la condamnation de M.Le Pen.
    On rappelle juste que, de gauche comme de droite extrême, la justice est une machine à broyer les classes populaires et les étranger.e.s, que le bloc bourgeois de tous bords kiffe l’institution judiciaire, qui met en oeuvre le surenfermement de plus en plus brutal de la population.

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  • Rediffusion d’un épisode de Bruits d’audience daté de janvier 2024

    Rediffusion d’un épisode de Bruits d’audience daté de janvier 2024

    AU PROGRAMME :

    L’émission aborde la question de la guerre à la drogue version française, inspirée de l’idéologie de la guerre à la drogue lancée par Nixon au début des années 1970 aux USA.
    « Cinquante ans après la loi de 1970 qui criminalise l’usage privé de stupéfiant, la France possède l’une des législations antidrogue les plus répressives d’Europe. À défaut de réduire la consommation comme elle prétend le faire, elle envoie surtout en prison des jeunes vendeurs racisés, souvent étrangers, pour des quantités dérisoires de cannabis. » (https://lasellette.org/french-correction-la-guerre-a-la-drogue-version-francaise/)


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    Elle est rediffusée sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
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  • DARMANIN DÉCLARE LA GUERRE AUX PRISONNIER·ES

    DARMANIN DÉCLARE LA GUERRE AUX PRISONNIER·ES

    Chapitre 2 : Tout le monde au cachot !

    Maintenant qu’il a supprimé les activités en détention, Darmanin poursuit son offensive démago-sécuritaire, cette fois-ci sous le pavillon de la « guerre au narcotrafic ». D’ici quelques mois, les quartiers ultra sécuritaires promis aux « plus-terribles-narcotrafiquants-de-France » qui devraient ouvrir à Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Vieil vont rendre encore plus invivables leurs régimes d’isolement déjà bien mortifères… D’autres ouvertures déjà annoncées visent à étendre ce régime à plus de 600 prisonniers. Ces annonces n’ont rien de nouveau, c’est tout simplement le durcissement du « système Condé » : isolement quasi total pour les prisonniers et moyens décuplés pour les surveillants. Comment ne pas craindre son extension à l’infini, et un méchant tour de vis dans toutes les détentions…

    Condé et Vendin : « des machines à broyer »

    Inventés sous Jospin et inaugurés par Taubira en 2013 et 2014, les centres pénitentiaires d’Alençon-Condé-sur-Sarthe et de Vendin-le-Vieil sont des tombeaux hypersécuritaires blindés de technologies de surveillance. Conçus pour empêcher toute communication entre les prisonniers, ces établissements sont segmentés en ailes d’une douzaine de personnes maximum. Pas de sortie de cellule sans escorte ; tous les mouvements sont gérés par vidéosurveillance et sas à fermeture électronique. Pas de gourbi (petit espace de convivialité arraché à l’administration pénitentiaire) et le régime « portes fermées » ne permet pas non plus de se réunir en cellule. Dans ces taules-là, pas de « surpopulation » : Condé compte officiellement 195 places et Vendin 135, mais une centaine de prisonniers seulement y sont enfermés pour assurer un ratio de trois à quatre surveillants par prisonnier. Ces taules ont été spécialement conçues pour casser en quelques mois des prisonniers longue peine – qui y passent en fait de longues années… En centrale, les prisonniers avaient obtenu un minimum d’aménagements de leurs conditions de détention, comme le régime « portes ouvertes » ou un peu plus d’activités. À Condé et Vendin, ces acquis arrachés de haute lutte ont été supprimés dès l’ouverture, puis redistillés au compte-goutte, juste assez pour pas que ça pète… en attendant de nouveaux durcissements.

    Les prisonniers ont tout de suite dénoncé ces mouroirs modernes : « Ces tombeaux de la mort, ces nouvelles merdes de prison, faut les détruire. C’est pas acceptable de vivre avec les peines infinies qu’on a à faire. Ils sont en train de construire des QHS (quartier de haute sécurité) dans des centrales modernes. » « La direction nous pousse à commettre des actes, car Condé-sur-Sarthe est un QHS amélioré : on est tout le temps en cellule, on n’a pas d’activités… C’est pour ça qu’il y a des mouvements et une prise d’otage. Moi, je suis déterminé à ne pas me laisser faire, car pour le système Condé on est des cobayes. » « C’est très difficile mentalement de savoir qu’on est dans un espace aussi réduit, c’est pas fait pour garder des gens à long terme pendant des années. Ça brise un homme, mentalement, c’est fait pour broyer un homme. Certes, la prison, c’est difficile. Mais là, ça a rien à voir, c’est des machines à broyer. »

    QHS, QI, « narcoprisons » : toujours la même torture blanche

    Suite aux luttes des prisonniers, la « gauche de gouvernement » a fermé les quartiers de haute sécurité (QHS) en 1982… pour les remplacer aussitôt par les quartiers d’isolement (QI). Un nouveau sigle, un petit coup de peinture, une grille ou deux en moins, et le tour était joué… Trente ans plus tard, la même « gauche » a appliqué le modèle des quartiers d’isolement à l’échelle d’établissements entiers avec l’ouverture de Condé et de Vendin.

    Évidemment, les conséquences de la torture blanche, elles, restent les mêmes. Un prisonnier les analysait encore récemment depuis Bois-d’Arcy : « Les problèmes de concentration, les difficultés à construire sa pensée, l’hébétude, la perte de repères temporels, les maux de tête, les vertiges, loin de disparaître avec le temps, se sont amplifiés et généralisés ; ils sont devenus monnaie courante ou normalité. »1 « Les QHS sont la forme futuriste de la peine capitale, dénonçaient déjà des prisonniers en 1978 ; on y assassine le mental en mettant en place le système d’oppression carcérale à outrance, conduisant à la mort par misère psychologique […] N’attendez pas d’être acculés à la torture par l’isolement et la privation sensorielle, comme c’est le cas pour nous en ces quartiers d’assassinat lent et propre vers lesquels l’administration évacue tous les détenus qui luttent pour sauvegarder leur dignité humaine en refusent de se laisser amputer de la parole par des traitements concentrationnaires. » 2 À l’ouverture de Condé, un prisonnier expliquait : « Condé est un QHS qui est fait pour casser les gens psychologiquement. Mais il n’y a pas beaucoup de révolte, ce qui fait que c’est plus facile pour l’AP de nous contrôler. Comme je le dis, il faut faire une action comme dans les années 1980. Cela veut dire monter un comité d’action des prisonniers pour pouvoir fermer ces tombeaux ouverts. »

    On peut toujours faire pire

    Dans un esprit de saine émulation, Gérald a rendu une visite de courtoisie au gouvernement d’extrême-droite de Giorgia Meloni. C’est qu’il s’intéresse au régime pénitentiaire 41bis : mis en place par les socialistes en 1992 pour lutter contre la mafia, ce régime s’est évidemment rapidement étendu à d’autres catégories de prisonniers. Près de 800 prisonniers italiens subissent ce régime de torture sensorielle : isolement quasi total sous vidéosurveillance 24 heures sur 24, sans communication téléphonique, un seul parloir mensuel d’une heure derrière une vitre blindée, en présence d’un maton – et qui peut être remplacé par un coup de fil… Deux heures de promenade quotidienne en groupes de quatre, aucun accès aux espaces collectifs, interdiction de travailler et de prendre part aux activités. Le seul moyen d’y échapper, c’est d’obtenir le statut de « collaborateur de justice » ; autrement dit, de poukave.Manifestement, ça l’a inspiré, vu ce qu’il annonce : interdiction de sortir de l’établissement, audiences avec les magistrats en visioconférence, parloirs hygiaphone empêchant tout contact, fouilles à nu systématique après les parloirs – même les parloirs avocat –, suppression de l’accès aux unités de vie familiale (UVF) et aux parloirs famille ; réduction du droit de téléphoner à trois fois deux heures par semaine, deux heures de promenade quotidienne, toujours à l’isolement et interdiction de travailler ou de participer à d’autres activités. Il est question de réduire encore plus les contacts entre prisonniers à Condé et Vendin en n’en laissant que quatre ou cinq par aile de la détention. Le fanstasme avoué de Darmanin, c’est de leur imposer cette torture blanche pendant quatre ans sans possibilité d’aménagement, sur décision du ministre (lui). Et puis allez, ça sera pour tous les prisonniers de la centrale, pas juste pour ceux qui sont impliqués dans des affaires de trafic comme le slogan de « narco-prison » pouvait le laisser entendre. Ce durcissement déjà officiellement annoncé pour les prisonniers étiquetés terroristes ne demande qu’à continuer à s’étendre puisque le nom officiel de ces nouveaux quartiers de « lutte contre la criminalité organisée » dit bien tout leur potentiel d’extension. En grand humaniste, Darmanin a demandé leur avis aux sages du Conseil d’État, qui ont trouvé que ça allait ; ils ont juste tiqué sur les fouilles à nu après les parloirs avocat·es et abaissé à deux ans l’impossibilité d’aménagement.

    Après un long suspense bidon destiné à faire monter la sauce médiatique, le sinistre ministre a finalement donné les noms des établissements appelés à devenir des méga QHS : Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Vieil ! Tu parles d’une surprise… Y a presque rien à faire : l’architecture de ces établissements ultrasécuritaires permet déjà l’isolement quasi total des prisonniers, et leur personnel est déjà rodé à un régime d’isolement et de violence extrême. À côté de Condé, en plus, il y a le tribunal d’Alençon, qui est déjà une sorte d’annexe de la taule bien pratique pour coller des années de prison supplémentaires à ceux qui résistent au sort qui leur est fait ; dans la rafale d’annonces darmaniennes, il y a d’ailleurs aussi celle du renforcement des moyens des tribunaux qui sévissent à proximité de ces taules.

    Une boutique à entretenir

    « C’est comme une boutique qu’il faut entretenir. Condé a la réputation d’être la centrale la plus sécuritaire de France. Donc, s’il y a rien qui se passe, les gens vont dire que tous ces moyens ne sont pas justifiés. C’est une prison où on est sept ou huit dans l’aile, il y a trois surveillants pour ouvrir une porte à la fois, avec cinq caméras. Il y a plus de 250 surveillants pour 100 détenus. Niveau moyens humains et matériels, ils ont tout ce qu’il faut, ils peuvent pas se plaindre. Ils ne peuvent pas demander plus. Alors pour justifier ces moyens énormes, on va faire en sorte que ça se passe mal à l’intérieur », expliquait en 2019 à l’antenne un prisonnier tout juste sorti de Condé.

    Faut dire que les matons avaient déjà à peu près tout – après leur blocage de Condé en mars 2019, ils avaient même obtenu une salle de sport rien que pour eux ! Qu’à cela ne tienne, on leur a quand même promis des nouveaux portails millimétriques plus performants, et des primes contre quelques semaines de formation – faut-il en conclure qu’il leur sera plus difficile de se faire un treizième, voire un quatorzième ou quinzième mois en faisant rentrer des téléphones et des consommables ? Et puis, tout comme l’interdiction des activités, le durcissement des conditions de détention est synonyme de charge de travail allégée pour eux : la réduction drastique de l’accès des prisonniers à la cabine leur permettra d’écouter toutes les conversations tranquillement en direct, par exemple.

    Une peine complémentaire d’isolement total au bon vouloir du ministre

    Ces régimes ont déjà été testés sur des prisonniers dont l’administration pénitentiaire veut se venger, comme Rédoine Faïd, qui subit ce type de régime depuis son évasion, ou sur d’autres dont l’administration pénitentiaire n’a pas à craindre qu’une solidarité collective se dresse contre leurs conditions de détention, comme Salah Abdelslam. C’est qu’il s’agit de « discriminer les prisonniers » : le ministre se flatte avec son administration de faire le tri entre « bons » et « mauvais » prisonniers au moyen de peines complémentaires. Les juges peuvent déjà décider de l’élimination sociale d’une personne en le condamnant à une peine infinie, et la pénitentiaire va encore le surcondamner à l’isolement total… Le pire, c’est que l’affectation à ces nouveaux quartiers de régime dur pourrait aussi bien être appliquée à des prisonniers en détention provisoire sur simple décision du ministère, épaulé par les juges d’instruction et les renseignements pénitentiaires.

    C’est le vieux coup de la dangerosité, et c’est le ministre qui collera les étiquettes : Si un prisonnier se rebiffe, on dit qu’il est dangereux, alors on le met à l’isolement. Et s’il est à l’isolement, c’est sûrement qu’il est dangereux ! « Mais, là aussi, peut-on encore parler de peine ? Ses finalités habituelles disparaissent devant une fonction purement sécuritaire. Le pire est que plus rien ne masque une volonté d’exclusion fondée sur des postulats d’incurabilité et d’appartenance à des catégories à risque. » [Mounir, avril 2021.]

    L’Envolée, mars 2025.

    1 Libre Flot, quartier d’isolement de Bois d’Arcy, Juin 2021.

    2 T. Hadjadj, R. Knobelspiess, J. Mesrine, F. Besse, J.M. Boudin, M. Desposito, D. Debrielle, 2 janvier 1978, dans le journal Le Monde.

  • Justice pour Angelo contre la vérité judiciaire – Activités suspendues, isolement étendu.

    Justice pour Angelo contre la vérité judiciaire – Activités suspendues, isolement étendu.

    Émission de l’Envolée du vendredi 21 mars 2025

    AU PROGRAMME :

    • Discussion avec Aurélie Garand : le 6 mars 2025, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a validé le meurtre de son frère Angelo par le GIGN.

    Depuis qu’Angelo a été tué en 2017 sous prétexte qu’il n’était pas retourné en prison après une permission de sortie, ses proches se battent pour faire entendre la vérité et réclamer justice (voir ici et ).

    Le lendemain du meurtre, le procureur affirmait qu’il allait établir « la vérité judiciaire ». Les proches ont saisi la justice et subi une série de non-lieux : malgré leur contre-enquête accablante, ils n’ont jamais eu accès à un procès public au cours duquel ils auraient pu confronter publiquement les tueurs et l’institution judiciaire qui les couvre. Aurélie dénonce l’article L435-1, permis de tuer pour les forces de l’ordre. La CEDH a rendu le 6 mars une décision légitimant ce meurtre et balayant d’un revers du droit la versions des proches. Alors Aurélie appelle à poursuivre le combat contre les violences policières et pénitentiaires, en mémoire des mort.e.s et pour les vivant.e.s.

     » La vérité judiciaire, c’est celle où l’on entend pas la parole des témoins, quand bien même c’est la famille, quand bien même c’est des Voyageurs. La vérité judiciaire telle qu’ils l’ont écrite, c’est que parce qu’Angelo fait partie de la communauté des gens du voyage, ça justifie sa mort. On est les premiers touchés depuis tout le temps, mais ça concerne tout le monde. (…) La mort d’Angelo ne regarde pas que nous, ça regarde tout le monde. (…) Plus que jamais le combat continue. Ce ne sont pas des faits divers, ce sont des faits politiques. »

    LETTRES DE PRISONNIER.E.S

    • Bambina raconte une journée malheureusement banale à la MAF des Baumettes. Blocage de la cabine téléphonique, mépris de la part des matonnes, fouille à nue, menace de CRI pour avoir monté le volume de sa radio… « La moindre petite erreur ils me la feront payer. J’essaie de faire la forte, mais j’ai l’impression de mourir chaque jour à petit feu. »
    • Fabrice, prisonnier Guadeloupéen déporté en métropole depuis quinze ans, évoque la cuisine de son pays avec nostalgie : « ça me manque depuis 15 ans, mais je garde espoir ». Il subit un acharnement continu : alors qu’il avait récemment dénoncé les insultes proférées par des matons de Vendin-le-Vieil, le chef de détention s’y met !
    • Depuis la centrale de Moulins, Kemi raconte les suspensions d’activités provoquées par de récentes Darmaneries, soumises à l’arbitraire local. Il évoque aussi l’extension flippante de l’isolement sous diverses formes : « Avec Darmanin on part à la catastrophe ».
    • Aurélie à Fresnes : suppression arbitraire de certaines activités, expertises psychiatriques dont les délais délirants nuisent aux prisonnier.e.s.

    • Brève : Retailleau et la droite s’allient pour faire passer une loi pour allonger l’enfermement en CRA à 210 jours ! Elle est passée au Sénat et sera discutée à l’Assemblée nationale) –> on en parle + bientôt !

    AGENDA :

    Le 30 mars à Paris : Manif contre les CRA, les expulsions et les frontières

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    et les prisonnières.

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  • Contre les violences d’état, le racisme, les déportations et les régimes d’élimination

    Contre les violences d’état, le racisme, les déportations et les régimes d’élimination

    Émission de l’Envolée du vendredi 14 mars 2025

    AU PROGRAMME :

    • Lettre de Fabrice Boromée qui subit insultes et brimades racistes de la part de surveillants au CP de Vendin-le-Vieil (plus d’infos ici)
    • Lettre d’un déporté kanak dans les geôles de France : indigence ; éloignement des proches et du pays ; bidouillage hertzien pour s’entendre au-delà des murs…
    • Lettre de Skit depuis la centrale de Moulins, au sujet du quotidien d’une très longue peine : « Je me suis dit que y’a toujours pire. Je suis dégoûté pour les Kanaks. »

    • Darmanin déclare la guerre aux prisonnier.e.s
      Chapitre 1 – Les activités : on vous lit le texte qu’on vient de publier au sujet de la suspension de nombreuses activités en prison sous prétexte d’un buzz-infox lancé par un syndicat de matons.
      … Chapitre 2 – Projet de quartiers ultra-sécuritaires « pour la criminalité organisée » : discussion sur ce projet qui vise à rendre encore plus invivables des régimes d’isolement déjà mortifères (écouter l’émission du 7 mars à ce sujet), qui permettra de faire tenir debout un système pénitentiaire toujours plus brutal, et produira certainement un aggravation sécuritaire de tous les régimes de détention.

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