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  • Emission du 13 novembre 2015

    Lecteur audio
    • Lettres de familles
    • Evasion réussie à Amiens
    • Une « auto-permission » au Pontet
    • Téléphone : un ancien prisonnier du Pontet raconte
    • Lutte des migrants – Cop21

    • Musiques : Abstrackt Keal Agram (Feat. Atoms Family) – Mata Hari ; Dalida – Come prima


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  • Christine en procès le 17 novembre à Evry – rassemblement en solidarité

    Les chiens de garde de Fleury-Mérogis en remettent une couche.

    Mardi 17 novembre à 9h, Christine sera jugée par le tribunal d’Évry pour quatre chefs d’inculpation de violences sur cinq matons de la Maison d’Arrêt des Femmes (MAF) de Fleury Mérogis. Il s’agit du report d’un procès initialement prévu le 29 juin. (suite…)

  • Emission du 30 octobre 2015

    Lecteur audio

     

    • Mouvement des avocats
    • Lettre de George Abdallah
    • Lettre de Kamel
    • Lutte des migrants
    • Présentation du journal l’Envolée n°42
    • Lettre de Christine Ribailly
  • Christine Ribailly ne sera finalement jugée qu’en mars à Poitiers…

    Suite à un mouvement collectif des prisonnières du centre pénitentiaire de Vivonne en décembre 2014, Christine Ribailly devait comparaître ce mardi 6 octobre au tribunal de Poitiers pour « violences », « outrages », « menaces » envers divers membres de l’Administration pénitentiaire.

    Actuellement détenue à la prison d’Orléans-Saran, Christine a été déplacée jusqu’à la salle d’audience où l’attendait une quarantaine de personnes venues la soutenir et témoigner leur solidarité aux résistances individuelles et collectives face à l’incarcération et la violence des matons.

    Mais l’audience n’a pu avoir lieu et est reportée au 15 mars 2016 à 14h . En effet, à la lecture faite par la juge de la longue convocation de Christine, énumérant les multiples faits qui lui sont reprochés, l’avocat de Christine observe que la copie qui lui avait été envoyée était incomplète et faisait état de 6 faits au lieu des 11 cités par la juge. Faute d’avoir pu préparé une défense sur la totalité des faits (tous aussi ridicules les uns que les autres d’ailleurs), elle demande l’abandon des poursuites concernant ces derniers faits. Le procureur refuse que ces faits passent à la trappe. Christine et sa défense doivent donc se rabattre sur un renvoi.

    Il apparaît d’ores et déjà que les multiples plaintes rapportées par les membres de l’AP se sont ajoutées les unes après les autres à un dossier qui promettait aux accusateurs quelques recettes pour arrondir leurs fins de mois sur le dos de l’accusée. Chacun y est allé de sa petite plainte, toutes aussi ridicules les unes que les autres. Double peine pour de nombreux prisonniers, les mois d’emprisonnement suite à ce genre de plaintes s’ajoutent à des sanctions disciplinaires déjà prononcées, et ne cessent de gonfler les durées d’incarcération dans la plus totale impunité des matons.

    Nous nous retrouverons donc aux côtés de Christine le 15 mars 2016 au tribunal de Poitiers à 14h. En attendant vous trouverez dans le prochain numéro de l’Envolée -et ensuite sur ce site- un long texte dans lequel Christine revient sur son parcours et ses bagarres contre l’AP.

    question_authority

     

  • Prise de parole de Fabrice Boromée, quelques jours avant son procès au tribunal de Béthune le 16 octobre

    Procès de Fabrice Boromée

    vendredi 16 octobre 2015 14H au TGI de Béthune (62)pb

    Courrier envoyé à L’Envolée le 21 septembre 2015 :

    « Je suis arrivé en métropole le 8 août 2011. J’ai été transféré de force loin de ma famille.

    Je n’ai pas de parloir parce que toute ma famille est en Guadeloupe. A la base, j’étais condamné à huit ans de prison, et là je me retrouve avec vingt-huit ans de prison à cause des agressions et des prises d’otage, tout ça parce que je veux rentrer chez moi.

    J’ai pris en otage le sous-directeur de la prison de Vendin-le-Vieil parce que le 8 septembre 2015 il m’apprend que je ne sortirai pas de l’isolement au mois de septembre comme convenu, mais au mois de novembre. Cela faisait neuf mois que j’étais à l’isolement, à souffrir des méchancetés des surveillants : lors des rondes de nuit, ils frappent à la porte afin de me réveiller et laissent la lumière allumée, et ils rigolent devant la porte.

    C’est pour cela que j’ai fait la prise d’otage le 9 septembre 2015. Mon avocat Me David peut vous le confirmer, il a fait de son mieux pour que ça s’arrête, et tout ce que je veux, c’est rentrer chez moi en Guadeloupe pour voir mes proches. Je suis en attente du procès pour la prise d’otage de Vendin-le-Vieil.

    J’ai fait plusieurs demandes de transfert au ministre de la justice pour rapprochement familial. Tout a été refusé et je ne sais plus quoi faire pour me faire entendre […]

    Mes salutations, Fabrice Boromée. »

     

    Le 9 septembre, Fabrice Boromée a retenu le sous-directeur de la prison de Vendin-le-Vieil. Celui-ci ne s’est pas constitué partie civile contre Fabrice Boromée parce qu’il dit n’avoir subi aucune violence. Tout comme Cyrille Canetti, psychiatre qui avait été retenu par Eric Dorffer à la prison de la Santé et qui était venu témoigner en sa faveur lors du jugement en juin 2013.

    Le 30 décembre 2013, Fabrice Boromée avait déjà « pris en otage » un surveillant de la prison de Condé-sur-Sarthe et il avait été condamné à huit ans de prison. Comme il l’écrit dans sa lettre, Fabrice Boromée, cumule vingt années de prison pour des faits survenus en détention, comme ces « prises d’otages » qu’il fait pour exiger son rapprochement familial. Il ne comprend pas pourquoi l’administration pénitentiaire lui refuse le droit de garder des liens familiaux.

    Fabrice est classifié par l’administration pénitentiaire comme un détenu particulièrement signalé (DPS), c’est-à-dire « dangereux ». La prison de Vendin-le-Vieil, comme celle de Condé-sur-Sarthe, sert à enfermer les prisonniers condamnés à des peines qui sont quasiment des perpétuités. Qui pourrait se résoudre à rester en prison à vie ?

    Cette situation est celle de beaucoup de prisonniers : d’un côté les peines prononcées par les cours correctionnelles ou d’assises sont toujours plus longues, de l’autre les juges d’application des peines veillent à ce qu’elles soient exécutées. Les demandes de transfert, permissions de sortir, libérations conditionnelles, etc. sont à la baisse depuis quelques années : loin de permettre de sortir, la politique d’aménagement des peines prolongent le plus longtemps possible la durée de la détention Les prisonniers doivent attendre des mois pour obtenir ne serait-ce qu’une entrevue qui se conclut très souvent par un refus. Il ne leur reste pas grand-chose d’autre que la force pour se faire entendre, et ce sont des gestes difficiles, qui leur valent de nombreuses années de prison supplémentaire. Un cercle vicieux duquel il est très compliqué de s’échapper.

    Récemment, un journaliste a écrit que, avec son geste, Fabrice Boromée aurait « obtenu son transfert  ». Faux : il a juste obtenu de quitter provisoirement une des prisons les plus sécuritaires pour atterrir au fond du quartier disciplinaire de la prison d’Annœullin. Rien à voir avec le rapprochement familial qu’il revendique depuis 2008.

    L’Envolée, le 13 octobre 2015

    Contact presse : L’envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil/ www.lenvolee.net / contact@lenvolee.net / Twitter : @anticarcéral

  • Christine Ribailly repasse en procès suite à la plateforme de revendications de la MAF

    « il arrive que des condamnés commettent le crime de parler… »
                                         A.M. Jacob
    
    
    Le 28 avril 2015, Christine Ribailly devait être extraite de la prison de Strasbourg afin de comparaître au tribunal de Poitiers pour y répondre d' « incidents » survenus à l'automne 2014 quand elle était incarcérée à Vivonne. Pour des raisons qui ne lui appartiennent pas, Christine n'a pas été transférée ce jour-là et son audience remise au mardi 6 octobre 2015 à 13h au tribunal de Poitiers. Allons-y!
    christine-inforouteIsolement, éloignement familial, transferts disciplinaires, fouilles à nu, violences, quartiers disciplinaires, humiliations… Pour les près de 70 000 prisonniers en France, chaque journée passée en prison est un défi face à l’Administration Pénitentiaire (AP). Forte d'une multitude d'outils et de dispositifs tant violents qu'insidieux, l'AP encadre l'atomisation des prisonniers et orchestre la répression de leurs résistances. 
    Pour n'en citer que quelques exemples :
    -casques, boucliers, équipes d'intervention anti-émeute (ERIS)
    -sédatifs et anti-anxiolytiques
    -chantages à la possibilité d'avoir accès à des remises de peines, activités, parloirs, UVF (Unité de Vie Familiale), … qui deviennent des faveurs à quémander à l'AP,
    -organisation de l'espace qui vise l'atomisation des détenus (cellules d'isolement, quartier disciplinaire, segmentation par de nombreuses grilles d'accès, TV/douche/repas en cellule et donc seuls...)
    
    Aspirateur social, prison de la misère, machine à broyer, entreprise de déshumanisation, les mots n'ont jamais manqué pour désigner la prison, la taule. Des paroles de prisonniers aux enquêtes de l'Observatoire International des Prisons en passant par les témoignages des familles et proches de détenus, les conclusions sont les mêmes : la prison détruit l'être social.
    
    Résister en prison, c'est  y survivre, c'est exister.
    
    Au centre pénitentiaire de Vivonne en décembre 2014, les détenues du quartier femmes rédigent une plate-forme de revendications collectives où elles expriment leurs frustrations et aspirations immédiates dans le cadre de leur détention. C'est dans ce contexte d'expression collective que l'Administration pénitentiaire de Vivonne décida de porter plainte contre Christine qui comparaîtra ce mardi 6 octobre pour outrage, violence et rébellion. Face aux institutions, ne pas se laisser piétiner et tabasser est trop souvent synonyme d' « outrage, violence, menace »... En prison, en plus de l'insupportable privation de liberté, les situations de confrontation et d'humiliation sont le lot quotidien des prisonniers face aux agents de l'administration pénitentiaire et leurs supérieurs : refus de promenade, de séances de sport, fouilles diverses et multiples, problèmes de courrier ou remarque déplacée, palpations, annulations de parloir… D'autant plus que « les matons disent qu’ils ne font que respecter la loi. [...] Mais c’est rarement le cas. » Alors à chaque manquement à ses droits ou provocation, que Christine soit elle-même concernée ou que l’une de ses codétenues soit visée, elle réagit avec la même ardeur et, en retour, essuie des sanctions. Christine a ainsi passé la moitié de ces deux dernières années en quartier disciplinaire ou à l’isolement, et subi treize transferts d’établissement. Certaines confrontations mènent à des insultes ou affrontements physiques… A plusieurs reprises, Christine a porté plainte contre des surveillants : ses plaintes n'ont jamais été retenues. À plusieurs reprises, des surveillants ont porté plainte : ils y ont gagné du fric et de nouvelles peines pour Christine. En deux ans d’emprisonnement, Christine a ainsi accumulé plus d’une année d’incarcération supplémentaire à sa peine initiale (elle-même le fruit d'« outrages, violences et rébellions »).
    
    Sans notre soutien, les prisonniers et leurs combats face à l'Administration pénitentiaire sont écrasés dans le silence.
    Soyons nombreux mardi 6 octobre 2015 à 12h 
    devant le tribunal de Poitiers (Place Alphonse Lepetit)
    
    Christine va-t-elle enfin pouvoir pisser dans l'herbe?
    pisserdanslherbe2

    Pour lire tous les courriers de Christine : http://enfinpisserdanslherbe.noblogs.org/

    Pour tout contact : christinecontact@riseup.net

    LISTE DE REVENDICATIONS DES PRISONNIÈRES DE LA MAISON D’ARRÊT DES FEMMES DU CENTRE PÉNITENTIAIRE DE POITIERS-VIVONNE

    Comme ailleurs, nous voulons :
    – Des payes correctes, tant aux ateliers qu’au service général
    – La suppression des QI et des régimes différenciés au CD
    – Les portes ouvertes en MA et/ou le téléphone en cellule
    – La mise en place systématique des aménagements de peine sans délais et des transferts en CD dès la condamnation
    – La facilitation du téléphone, des parloirs et des UVF avec nos proches, enfermés ou non
    – La fin des fouilles systématiques et/ou punitives
    – Les repas appétissants : marre de manger du plastique !

    Localement, nous demandons :
    – Des conditions dignes à la nursery : arrêt des réveils nocturnes, une cour avec de l’herbe, des temps de socialisation pour la maman…
    – L’accès à l’école pour toutes : fin des refus avec la fausse excuse de la mixité
    – La télé à 8 euros par mois : alignement sur la loi, comme dans les prisons publiques (18 euros ici pour Eurest)
    – La fin de l’interdiction des apports aux parloirs (livres, disques, produits d’hygiène…) : on n’est pas là pour enrichir les cantines privées
    – L’ouverture d’une salle de convivialité : elle doit être systématique quand la météo est mauvaise car il n’y a pas de préau dans la cour
    – Plus d’activités : actuellement, il n’y a que « bricolages en papier « et « fitness », 2h. par semaine
    – L’accès au terrain de foot : seuls les hommes y ont droit
    – La gratuité du courrier interne : on doit timbrer les lettres pour le quartier hommes
    (Ces demandes sont toutes réalisables dans l’état actuel de la législation)

     

  • Emission du 25 septembre 2015

    Lecteur audio

     

    • Surveillant pervers (MAF de Fresnes)
    • Suicide  (MAF de Versailles)
    • Textes sur le suicide en prison
    • Lettre de Christine Ribailly
    • Communiqué en soutien à Paul-André Contadini
    • Droit du travail en prison
  • Emission du 18 septembre 2015

    Lecteur audio

     

    • Lettre d’Alexandra (Maison d’arrêt de Versailles)
    • Communiqué corse (Maison d’arrêt de Fresnes)
    • Feu de cellule (Maison d’arrêt de Bois-d’Arcy)
    • Présentation de Face aux violences d’Etat (Parole Errante)
    • Téléphone : Amal Bentounsi (Urgence notre police assassine, Amine Bentounsi)
  • Prise d’otage ou prise de parole

    qui sont les preneurs d'otage?

    Le 9 septembre,  Fabrice Boromé a pris en otage le directeur adjoint de la toute neuve prison de Vendin-le-Vieil. Comme sa grande sœur de Condé-sur-Sarthe entrée en fonction deux ans plus tôt, ces deux prisons construites dans des régions dévastées par l’industrie puis par la désindustrialisation, ont pour fonction l’enfermement ad vitam de prisonniers considérés comme les plus rétifs à leur enfermement.

    Des prisonniers qui ont à faire des « peines infaisables », comme ils étaient des dizaines à le dire dans le numéro que l’Envolée avait consacré au premier de ces QHS modernes (cf N 39). Des prisonniers à qui la politesse des bourreaux de cour d’assises n’a pas même laissé l’illusion d’une possible sortie. Leur plus grande faute étant le plus souvent de ne pouvoir se résoudre, précisément, à leur enfermement.

    Fabrice Boromé n’a pas retourné contre lui-même son désespoir. Il a jugé plus efficace et plus utile de prendre en otage la plus haute autorité de la prison et par là même, l’administration pénitentiaire toute entière. Bref retournement de situation. Celui à qui la société a promis une prise d’otage perpétuelle récupère quelques heures.

    Il va le payer au prix fort. Aux jérémiades des matons dans la presse -qui fidèles à leurs habitudes en profitent pour mendier quelques moyens supplémentaires- succéderont leurs coups et leurs brimades dans le silence des quartiers d’isolement où Fabrice sera baluchonné.

    Il a ainsi « obtenu son transfert », ose écrire un journaliste. Non, il a obtenu de quitter provisoirement la dernière prison sécuritaire en date, nuance. Il avait obtenu de quitter Condé quelques mois avant. Quitter la dernière génération de QHS, celle des années 2010 pour à nouveau écumer les QI et QD de France, QHS des années 1980. Cela n’a pas grand’chose à voir avec l’obtention du rapprochement familiale qu’il revendique depuis des mois : retourner en Guadeloupe, où il lui reste son frangin, sa seule famille.

    Ce prisonnier « particulièrement dangereux » comme le décrit l’AP complaisamment relayée par les perroquets de la presse, dit pourtant très clairement vis-à-vis de quoi il serait dangereux : la prison, les murs, les portes clefs et les gestionnaires de la vie enfermée des autres. Ses peines successives se sont accumulées au placard. L’institution qui estampille du sceau infamant de la « dangerosité » est directement responsable de la dite dangerosité puisque c’est contre elle quelle naît. En cela, encore une fois, la taule fait parfaitement son office. Banalité de base loin des propos lénifiants et pseudo humanistes sur la fonction imaginaire d’une prison conçue pour « réconcilier la société » ou « réformer les individus ».

    Elle est l’expression de la vengeance sociale, point barre. Et ces taules de Condé ou de Vendin doivent permettre au système carcéral de tenir ses promesses, quant bien même il se prendrait les pieds dans le tapis de ces peines infinies qu’il a prononcé.

    Ces prisonniers longues peines qui n’ont plus rien à perdre que la vie enfermée prennent la parole lorsqu’ils prennent en otage. Nous reviendrons sur cette histoire plus longuement dans le numéro du journal qui sortira en octobre. Fabrice devait être jugé pour la prise d’otage en comparution immédiate en fin de semaine dernière son procès est reporté au 16 octobre à Béthune…

    Il a pour l’instant été transféré à la prison d’Annoeullin dont nous avons déjà beaucoup parlé dans le journal. Vous pouvez lire pour mémoire ces deux articles :

    https://lenvolee.net/qhs-moderne-le-qmc-dannoeullin-et-lexploitation-des-prisonniers/

    https://lenvolee.net/eh-bien-moi-je-dis-aux-detenus-mobilisez-vous/

    Pour finir et pour se faire sa petite idée voilà ce qu’a dit la presse de cette prise d’otage :

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/09/09/01016-20150909ARTFIG00159-pas-de-calais-prise-d-otage-a-la-prison-de-vendin-le-vieil.php
    http://guadeloupe.la1ere.fr/2015/09/09/fin-de-la-prise-d-otage-la-prison-de-vendin-le-vieil-285493.html
    ttp://www.lavoixdunord.fr/region/vendin-le-vieil-le-detenu-preneur-d-otage-s-est-ia35b0n3033737
    http://www.20minutes.fr/lille/1683319-20150909-prise-otage-vendin-vieil-syndicaliste-denonce-sentiment-impunite-detenus
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/vendin-le-vieil-prison-d-otage-la-prison-803037.html
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/vendin-le-vieil-prison-d-otage-la-prison-803037.html