Catégorie : Radio

  • Violences de matons · les parloirs toujours bloqués  · ça bouge encore au CRA de Marseille

    Violences de matons · les parloirs toujours bloqués · ça bouge encore au CRA de Marseille


    Émission de l’Envolée du Vendredi 19 Septembre 2020 ·
    • Lettre d’Emma
    • Lettre d’un prisonnier agressé par des matons (et retour sur d’autres trop nombreuses affaires similaires)
    • Lecture du texte « les parloirs ? Toujours confinés! », dispo ici : https://lenvolee.net/les-parloirs-toujours-confines/
    • La situation dans les CRA en Ile de France : réouvertures et justice en temps de COVID
    • Discussion avec un poto de Marseille sur la situation au CRA du Canet, retour sur le mouvement de prisonniers depuis août et les mobilisations à l’extérieur en soutien.

    Lettre d’Emma :

    Je m’appelle Emma, je suis transgenre, J’ai été détenue au centre pénitentiaire des femmes de Rennes, entre décembre 2018 et août 2020 où j’ai subi des violences répétées par le personnel pénitentiaire, la direction et les détenues.

    En décembre 2018 j’arrive au centre de détention des femmes de Rennes, où je suis intégrée à la maison d’arrêt de Rennes ; mon entrée a débuté par une fouille au corps avec palpation, Quand je suis arrivée je ne me sentais pas bien, on ne m’a pas donné mes hormones comme il se doit, car le docteur S a refusé pour des raisons qui la concernent. Elle m’a appelé Monsieur en plein rendez-vous.

    En janvier 2019 et février 2019, Monsieur B, directeur de la prison des femmes de Rennes s’est permis, de m’insulter en donnant son avis sur mes organes génitaux, à la suite de quoi j’ai été mise au quartier disciplinaire, ainsi qu’au quartier d’isolement pour une période totale de 8 mois, car Monsieur le directeur m’a dit très frontalement qu’il pensait que j’avais un sexe masculin.

    Sans mes hormones, ma transformation était compliquée psychologiquement et physiquement, d’autant qu’en isolement on est maltraitée : violences et brimades par les surveillantes, pas le droit de sortir, pas le droit aux activités, c’était ce qu’ils appelaient le « régime de contrôle ».

    La seule activité à peu près autorisée était le sport, pour toute autre activité il fallait demander l’accord du chef de détention. Les femmes qui se retrouvent en isolement perdent leur travail ou ne peuvent pas travailler, je suis restée un an et demi sans travail à cause des refus répétés du Directeur de la prison. J’ai passé ma détention entre quartier disciplinaire et isolement et de temps à autre au centre de détention quand le personnel ne trouvait plus de motif à me mettre à l’isolement Je tiens à vous préciser que j’ai vu plusieurs filles aller en isolement à la demande du directeur du centre pénitentiaire des femmes de Rennes ou sur simple décision du chef de détention, et cela m’est arrivé à la fin de ma détention au sein du CPF, sans motif valable. En ce qui concerne les violences, après une tentative de suicide, j’ai été mise à l’isolement ce qui a généré chez moi une incompréhension mêlée à un sentiment d’injustice devant cet abus d’autorité. En tant que personne fragile cela était compliqué pour moi de rester enfermée 24 heures sur 24, dans une cellule de 7,35 m².

    Au régime régime d’isolement, les douches sont très peu nettoyées ; quand on me donnait à manger c’était dans de l’aluminium.

    En mai 2020, je me suis énervée contre les surveillantes qui avaient eu des remarques déplacées sur ma transidentité. Je leur ai dit qu’elles avaient un délire de persécution, elles m’ont alors plaquée au sol à plusieurs, deux hommes étaient présents, l’un des deux m’a tiré par les cheveux en me disant « tu aimes bien le quartier disciplinaire ». Il m’a fait très mal, ils ont utilisé une prise d’étranglement, je ne pouvais plus bouger, j’étais paralysée et je ne pouvais plus respirer. J’avais la main en sang car les plaies de ma tentative de suicide s’étaient rouvertes dans la bagarre. La surveillante m’a donné un coup de poubelle métallique sur la figure. J’ai encore à ce jour deux crans à la tête, qui témoignent de la force qu’elle a mise à ce geste ; à ce jour j’ai encore des pertes d’équilibre dues à cette bagarre.

    J’ai été obligée de passer une I.R.M. cérébrale pour suspicion de traumatisme et j’ai été jugée par le tribunal correctionnel de Rouen, qui n’a pas reconnu la violence que j’ai subie. J’ai été condamnée à sept mois d’emprisonnement avec sursis, dont trois ferme, avec un suivi de deux ans, obligation de soins et obligation de travail.

    Je souhaite à ce jour déposer plainte contre les 8 surveillant.e.s, dont la surveillante qui m’a frappée avec la poubelle métallique pour tentative d’homicide sur personne vulnérable

    Au CPF de Rennes il est monnaie courante pour les détenues de subir des agressions de la part des surveillantes lorsqu’elles sont dans des lieux à l’abri du regard des autres. J’ai été visée par 38 compte rendus d’incident : de la part des surveillantes qui se sont senties insultées si je leur répondais ou bien par des détenues qui me calomniaient, l’une d’elles a même déposé plainte contre moi pour des faits qui ne se sont jamais produits.

    Juste après sa prise de fonctions la nouvelle directrice s’est permise de m’insulter en pleine commission de discipline devant l’avocat, et les assesseurs avant de me mettre au quartier disciplinaire pendant 20 jours. Je connais une détenue qui est à l’isolement, à répétition depuis au moins janvier 2019. La prison est vétuste, l’eau est calcaire, les douches ne sont pas nettoyées, les sols non plus, surtout dans les couloirs, et cela ne change pas même en temps de Covid 19. Les détenues ne portent pas de masque et n’ont pas accès à du gel hydroalcoolique, les activités sont réduites.


    Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48 (whatsapp, telegram, signal, appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net et sur instagram, twitter, facebook & snapchat.

  • Moretti et Darmanin · Des tests et des masques à Seysses · Appel du CRA de Marseille en lutte

    Moretti et Darmanin · Des tests et des masques à Seysses · Appel du CRA de Marseille en lutte

    Emission de l’Envolée du vendredi 11 Septembre 2020 ·
    • Lettre de Mika
    • Retour sur la nomination de Moretti et la paire qu’il forme avec Darmanin pour gérer les keufs et les matons
    • appel d’un avocat qui a obtenu avec ses collègues que la justice demande à l’AP de Seysses de donner accès aux prisonniers à des tests et des masques
    • Révolte dedans et dehors et répression au CRA de Marseille avec un appel d’un prisonnier à l’intérieur.

    Alerte expulsion des prisonniers en lutte du CRA du Canet à Marseille (https://abaslescra.noblogs.org/alerte-expulsion-des-greviste-de-la-faim-du-centre-de-retention-du-canet-marseille/):

    10 septembre 2020 :

    Depuis plusieurs semaines, les détenus des centres de rétention de Marseille et d’autres villes (Rennes, Lyon, Mesnil-Amelot) sont en grève de la faim pour obtenir leur libération. Beaucoup sont enfermés jusqu’à 90 jours, le maximum légal, alors même que leur expulsion est rendue impossible par la fermeture des frontières et l’annulation des vols. A Marseille, les personnes enfermées craignent la propagation du covid-19, dans des conditions sanitaires désastreuses et alors que 5 cas ont déjà été diagnostiqués …dans la police aux frontières qui contrôle le centre !

    L’État a décidé de casser ce mouvement qui prend de l’ampleur et qui commence à être relayé, médiatiquement, mais aussi par la multiplication des mobilisations de soutien en cette rentrée (3 manifestations à Marseille) : il a décidé d’une expulsion collective imminente du CRA de Marseille vers la Tunisie , par bateau, sur la ligne Marseille-Tunis opérée par la Corsica Linea et la Compagnie tunisienne de navigation (CTN). Cette semaine, le consul de Tunis a procédé à l’identification d’une quinzaine de retenus tunisiens au Canet, auxquels pourraient s’ajouter d’autres retenus tunisiens de Nîmes. Ce qui signifie la mise en œuvre imminente de la procédure d’expulsion.

    Merci de vous tenir prêt à agir pour empêcher cette expulsion et soutenir les personnes qui résistent à l’intérieur des murs !

    Vous pouvez aussi exiger la libération des retenus et dénoncer cette politique de terreur auprès de représentants de l’État français à Marseille et ses collaborateurs (dont les compagnies maritimes).


    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE !

    Depuis 2001, L’Envolée, c’est une émission et un journal pour en finir avec toutes les prisons faits par d’anciens prisonniers et prisonnières et des proches pour relayer la parole des enfermé.e.s.
    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et prisonnières qui en font la demande.

    Les émissions sont diffusées toute la semaine sur les ondes des radios : FPP (région parisienne, 106.3) & MNE (Mulhouse 107.5).
    Toutes les émissions sont aussi écoutables sur les plateformes de podcast.

    Même après le déconfinement, il est plus que jamais nécessaire de ne pas laisser les prisonniers et les prisonnières seuls face à l’arbitraire de l’administration et de faire entendre leur voix. Nous relayons les actions collectives et individuelles dont vous nous informez ainsi que des témoignages directs sur la situation à l’intérieur. Tenez-nous au courant par tous les moyens à votre disposition. Nous diffusons les messages vocaux et les textos de prisonniers et de prisonnières que vous nous envoyez. Nous lisons également les messages que nous envoient les proches privés de parloir où qui en font dans des conditions punitives, qui nous demanderont de passer.

    Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48 (whatsapp, telegram, signal, appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net, sur contact@lenvolee.net et sur instagram, twitter, facebook & snapchat.

  • Covid, restrictions de parloirs et révoltes dans les taules et les CRA pendant l’été

    Covid, restrictions de parloirs et révoltes dans les taules et les CRA pendant l’été


    Fresnes, le 19.08.2020

    Salut !

    Après 536 jours de cavale, j’ai été arrêtée le 26 juillet dernier près de Saint-Étienne. J’ai vécu l’arrestation comme la première représentation d’une scène répétée mille fois dans ma tête, ou plutôt 536 fois… Tout m’a semblé se passer au ralenti : les keufs cagoulés qui me braquent avec leurs fusils, me mettent à terre et me demandent ce nom que j’ai si souvent tu ces derniers temps. Ça m’a fait un drôle d’effet de le prononcer.

    J’ai ensuite été amenée à Paris par la SDAT, quatre heures de trajet menottée dans le dos en compagnie de leurs cagoules. Ils m’ont bandé les yeux sur les derniers kilomètres qui nous séparaient de leurs locaux de Levallois-Perret. Ce sont eux qui m’ont conduite au tribunal le surlendemain de l’arrestation, puis à la prison de Fresnes.

    Lors de l’audience, j’ai accepté sans hésiter l’extradition. J’avais suivi avec attention les évènements autour de l’arrestation de Vincenzo Vecchi (que je salue au passage), il avait pour sa part refusé, s’offrant une chance de rester libre en France. Pour moi le choix se résume à attendre le procès en France ou en Italie, où se trouvent les autres inculpé-es de l’opération Scintilla, tou-tes libres à l’exception de Silvia, encore soumise à un contrôle judiciaire.

    Il semble que ces derniers temps, l’exécution par mandat d’arrêt européen et l’extradition qui en découle, soient devenues de simples formalités pour la justice européenne. Nous l’avons vu récemment en Italie à plusieurs reprises, mais aussi à l’occasion de la répression qui a suivie les émeutes de Hambourg ou bien en Grèce et en Espagne. Les polices européennes affinent leurs armes et leurs collaborations semblent se faire plus étroites, s’échangeant tuyaux et services. Dès lors, il me semble qu’il nous appartient de nous pencher sur la question et d’en étudier les mécanismes.

    Je découvre la prison au temps du coronavirus , la quatorzaine réglementaire au quartier des arrivantes, le masque lors de tous les déplacement, y compris la promenade pour cette durée, la suspension de toutes les activités, la cellule 22 heures sur 24.

    Au terme de ma quatorzaine, et à la veille de la date programmée de mon extradition, les autres arrivantes et moi avons été placées à l’isolement sanitaire au motif que nous avions partagé une promenade avec une nouvelle arrivante qui s’est révélée infectée. Des tests ne nous ont été proposés qu’une fois ce cas avéré, ils sont depuis la règle pour toute nouvelle arrivante. À nous on avait initialement dit qu’on ne pouvait tout de même pas tester tout le monde. Sans surprise, il semble que l’administration pénitentiaire (AP) ait un train de retard.

    Au printemps, les mesures prises par l’AP en réaction à l’arrivée du coronavirus ont porté à des situations de mutineries, de révoltes et de solidarité. Malheureusement, ici en tous cas, il semble que vivre avec le virus est devenu la norme, et la crainte qu’une nouvelle arrivante puisse amener le virus se double de celle de se voir suspendre les parloirs, comme le cela a été notre cas cette semaine. Les maigres compensations qu’avaient octroyées l’AP sous forme de crédit téléphonique au printemps ne sont plus d’actualité, tant un groupe d’arrivantes isolées ne fait pas le poids au regard des fortes mobilisations de mars dernier.

    J’attends de nouveau l’extradition d’un jour à l’autre, et je sais qu’un troisième isolement sanitaire me sera probablement réservé à mon arrivée en Italie. Je profite des témoignages de solidarité qui me rejoignent aujourd’hui après tant de silence. Malgré les publications sur le thème, qui sont précieuses, on considère encore trop souvent la cavale comme une aventure romantique et on pense souvent aux compagnon-nes concerné-es comme libre. Au cours de cette année et demi, je n’ai jamais manqué de solidarité et d’un soutien chaleureux, je n’ai manqué de rien, mais on est pas libre quand on est privé-e de sa vie.

    J’aurais voulu être dans la rue avec mes compagnon-nes lors des manifestations en réaction à l’expulsion de l’Asilo, j’ai accompagné par la pensée la grève de la faim de Silvia, Anna et Natascia, j’ai pensé tous les jours aux compagnon-nes arrêté-es par vagues successives. J’aurais voulu être aux côtés de ma famille quand elle a traversé des moments difficiles et avoir de leurs nouvelles quand tou-tes nous étions confiné-es. Aujourd’hui je me tiens prête et déterminée à affronter les prochains mois, mais mes pensées vont à celles et ceux qui sont encore sur les routes, souvent loin des personnes qui leur sont chères. J’espère que leur route sera aussi longue qu’ils et elles le souhaitent, et que les rencontres qu’ils et elles font leurs apportent la chaleur qu’illes méritent et l’énergie pour continuer à lutter.

    Carla

    Pour lui écrire :

    Carla Tubeuf
    casa circondariale di Vigevano Centralino
    via Gravellona 240
    27029 Vigevano (PV)

    Lettre de Robi

    Fresnes, le 18 juillet 2020.

    « Cari compagni, care compagne,Je vous écris pour vous dire que je suis en forme, que le moral est bon et je continue à avoir beaucoup, beaucoup d’énergie !

    Je profite de l’occasion pour remercier du fond du cœur celles et ceux qui m’ont écrit, qui ont pensé à moi, qui m’ont soutenu. Je ne vous cache pas que lorsque je reçois des lettres, ça me met de bonne humeur et ça me donne beaucoup, beaucoup de forces.
    J’ai eu le plaisir également de prendre connaissance avec la campagne de diffamation par le biais de quelques articles de journaux qui m’ont été consacrés [1]. Rien d’étonnant, les médias sont un instrument du pouvoir, utilisés pour ternir nos personnalités et pour alimenter les mensonges qui justifient mon incarcération ! Je leur renvoie donc tout mon mépris, tout comme aux enquêteurs de cette énième opération répressive.
    Après presque un mois de placard, lors de la sentence pour mon extradition à laquelle je me suis opposé, j’ai eu l’occasion de lire la version française des accusations à mon encontre et je me suis finalement rendu compte des motifs pour lesquels j’étais incarcéré. En un mot, ils m’accusent d’être anarchiste parce qu’en réalité, il n’y a pas grand chose dans mon dossier. Seulement des attaques idéologiques et délit de solidarité !

    Que dire de plus ? Vous n’avez pas inventé l’eau chaude chers accusateurs, la pensée anarchiste existe depuis plusieurs siècles et depuis autant de temps, vous voulez la mettre au pilori. Vous attaquez la solidarité apportée aux prisonnier.es mais quand vous rendrez-vous compte que certaines idées, certains idéaux, vous ne pourrez jamais les emprisonner, ni même les juger ? Une si merveilleuse idée comme celle-là, dont tant de personnes se font les porteurs / porteuses dans le monde ne pourra jamais être arrêtée. Il n’y a aucun flic, aucune prison, aucun tribunal qui pourra l’empêcher de vivre, où que ce soit. Aujourd’hui, vous enfermez nos corps mais pas nos idées et la solidarité que je reçois me fait comprendre encore plus que nous ne serons jamais comme vous le voulez vous. Et que mille fleurs de solidarité écloront de nouveau !

    Un salut chaleureux à tou.tes les anarchistes emprisonné.es partout dans le monde, à qui j’envoie toutes mes forces ! Un salut à tou.tes les détenu.es qui luttent contre la prison et qui ne baissent pas la tête devant les injustices subies !
    Contre le monde qu’ils veulent nous imposer, contre votre répression, contre votre dictature démocratique !

    Pour l’Anarchie, vive la liberté !
    Avec rage et détermination.

    Roby


    Musique: Cobra – « Des lieux associatifs pour les jeunes » / Haroun – « Zonard » / Kery James – « Deux issues« 


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  • Redoine Ikil – Mort de Khaled – Libérez les parloirs

    Redoine Ikil – Mort de Khaled – Libérez les parloirs

    Emission du vendredi 3 juillet 2020 – dernier direct de l’année

    • Lettre de NoName
    • La soeur de Rédoine Ikil
    • Retour sur l’ « anti-terrorisme » : rapport de la contrôleuse, nouvelle loi et lettre
    • Bilan de l’année : libérez les parloirs !

    Musique:


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  • Encore un mort en prison – Résister aux violences policières

    Encore un mort en prison – Résister aux violences policières


    • Retour sur le procès de la mutinerie d’Uzerche
    • Scandale à Fresnes où il est impossible d’avoir des parloirs !
    • Hommage à Mohammed Doumbia et lecture de sa lettre parue dans le numéro 50 de l’Envolée
    • Mort de Khaled mardi soir à Villepinte (93) dans l’incendie de sa cellule // Un prisonnier réagit à sa mort
    • Lecture d’un extrait de la déclaration de Loïc devant le tribunal (pour la déclaration en entier , cliquez là )
    • Hommage à Maurice Rajfus par son fils place la République à Paris samedi dernier
    • Extrait de la vidéo « Impunité Policière » par Quartiers XXI
    • Des nouvelles du centre de rétention de Lille : deux cas de Covid confirmé parmi les prisonniers. Manifestation demain à Lille jusqu’au CRA.
    • Appel d’un prisonnier du CRA de Vincennes qui raconte comment les flics volent la bouffe des retenus et les tabassent à l’écart des caméras.

    Musique: Portavoz – « Poblador del Mundo » / Jo le Pheno – « Bavure #3 » / VII ft. Euphonik – « Printemps tardif« 


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  • Gilets Jaunes face à la justice – COVID et mouvement collectif au CRA de Lille

    Gilets Jaunes face à la justice – COVID et mouvement collectif au CRA de Lille


    • 19 prisonniers mis en quarantaine à l’isolement à Villenauxe-la-Grande car ils présentent des symptômes du COVID
    • Lettre de Chloé harcelée par l’AP au parloir
    • GJ face à la justice : appel d’Amandine, gilet jaune membre du collectif les Réfractaires du 80 qui revient sur son arrestation, sa GAV et son procès
    • GJ face à la justice (2) : appel de Stéphane, gilet jaune de la Drôme récemment passé devant le juge avec trois autres personnes
    • Contamination au CRA de Lille déjà plein : des masques et des tests que pour les keufs, les 80 prisonniers refusent les repas depuis jeudi : appel de l’intérieur
    • Brèves : 8 mois ferme pour une prisonnière qui avait tenté de se faire la belle en novembre de la MAF de Fleury ; rassemblement et manifestation en mémoire de Lamine Dieng le 20 juin 2020

    Musique: Sara Hebe ft. Sasha Sathya – « A.CA.B. » / Public Ennemy – « State of the Union » / Furax Barbarossa – « L’étoile noire« 



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  • Les prisons toujours confinées – meurtres policiers et violences policières en CRA

    Les prisons toujours confinées – meurtres policiers et violences policières en CRA

    L’Envolée – émission du 05 Juin 2020 (1h30)


    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE !

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    Musique :

    Sticky Fingaz ft. Samuel L Jackson, Krs One, Talib Kweli, Mad Lion, Brother J – I CAN’T BREATHE. / YG – FTP


  • Les prisonnier.ères face au (dé)confinement

    Les prisonnier.ères face au (dé)confinement

    L’Envolée – émission du 05 Juin 2020 (1h30)

    • Un petit peu du courrier reçu : dédicace du dessinateur de Fresnes à l’Envolée, gros big up à lui ! https://brevesdeprison.tumblr.com/
    • Contamination massive à Mayotte et Pontet, refus des tests à la Santé pour éviter l’isolement
    • Enregistrement de Mounir : les 10 règles pour résister à l’isolement
    • Les faux parloirs continuent de reprendre : lecture du texte paru sur le site : https://lenvolee.net/prive-es-de-parloirs-un-jour-prive-es-de-parloirs-toujours/
    • Retour sur le confinement et le quotidien à la MAF de Fleury : appel d’une prisonnière en centre de rétention qui sort de 3 ans de taule et qui donne des nouvelles de ses potes encore là bas.
    • Meurtres policiers : un enregistrement d’Aurélie Garand, frère d’Angelo Garand, assassiné par le GIGN le 30 mars 2017 à cause d’une perm’ qu’il avait fait durer quelques mois. L’arrêt de la cour de Cassation est attendu le 17 juin. Voir ici l’entretien que l’Envolée avait fait avec elle à l’époque : https://lenvolee.net/entretien-avec-aurelie-soeur-dangelo-garand-abattu-par-le-gign/. Et ici la page FB Justice pour Angelo https://www.facebook.com/Justice-Pour-Angelo-1307118499372039/
    • Meurtres policiers : appel de Farid, frère de Wissam, assasiné par la police à Clermont Ferrand en janvier 2012. Appel à rassemblement devant la chambre d’instruction de Riom le mardi 9 juin 2020 à 9h pour que le juge d’instruction entende les témoins du meurtre dans le commissariat. Et lien vers le site Justice pour Wissam : http://www.justicepourwissam.com/

    FACE AU COVID-19 EN PRISON : AMNISTIE GENERALE !

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    Musique :


  • ÉMISSION DU 29 MAI 2020 : les prisonnier.es face au (dé)confinement

    ÉMISSION DU 29 MAI 2020 : les prisonnier.es face au (dé)confinement


    • Retour sur la semaine : Les matons sont testés mais pas les prisonniers, l’administration réécrit l’histoire de ces trois derniers mois, des contaminations à l’EPM de Porcheville, fabrication d’hygiaphone portatif à Riom, les sanctions au parloir.
    • Des nouvelles de la justice à Rennes. Des grosses peines pour une soit-disant prise d’otages et pour avoir bousculer un maton.
    • Une lettre de Philippe Lalouel : contaminé par le VIH dans les années 1980, il ne veut pas qu’un autre virus le tue en prison !
    • Retour sur la décision de la cours de cassation sur la prolongation automatique des détentions provisoires: il faut demander des DML.
    • Nouvelles des Centre de rétention administrative: une nouvelle grève de la faim au Mesnil-Amelot ; des jugements sans visio en absence des prévenus.
    • Interview de trois prisonniers du CRA de Vincennes.

    Musique: Big Floyd x Dj Screw – « Freestyle » / Police – « Roxanne » / Nessbeal – « Poussières d’Empire » / Ann Sexton – « You’ve Been Gone Too Long » 



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  • ÉMISSION DU 22 MAI 2020 –                  les prisonnier.es face au (dé)confinement

    ÉMISSION DU 22 MAI 2020 – les prisonnier.es face au (dé)confinement



    Musique: Ratur – « Pissenlit » / Precious Bryant – « The Truth » / Tommy Buttler – « Prison Song » / Future – « Mask Off » / Buckshot Le Fonque – « I Know Why The Caged Bird Sing » 



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