Étiquette : Christine Ribailly

  • L’envolée n°43 est sorti en février

    L’envolée n°43 est sorti en février

    Vous pouvez :
    – le trouver dans divers lieux (voir la liste ici) pour 2 euros,
    – participer vous mêmes à sa diffusion en nous contactant,
    – vous abonner en envoyant un chèque de quinze euros (ou plus) à L’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100 Montreuil,
    – L’abonnement est gratuit pour les prisonniers et prisonnières.
    Nous avons actuellement besoin d’un peu d’argent pour continuer à imprimer le journal ! À bon entendeur…

    Au sommaire de ce numéro :

    – un ÉDITO à propos  de l’état d’urgence et du projet de loi « renforçant la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme… »

    – PEINES INTERIEURES = 13ème MOIS
    « Je veux que les gens sachent » : entretien avec Nadia qui dénonce l’acharnement que subit son neveu Ibrahim

    – PEINES INTERIEURES = ÉLIMINATION
    Rachide Boubala met en échec le Centre national d’évaluation

    – PEINES INTERIEURES = ÉLOIGNEMENT
    Fabrice Boromée 8+20+6 = libérable en 2044

    – PEINES INTERIEURES = ISOLEMENT
    Christine : la garder au trou pour avoir sa peau

    – PERMIS DE TUER
    Compte-rendu du procès d’un flic meurtrier
    Entretien avec Amal Bentounsi
    Entretien avec un copwatcher

    – VOUS AVEZ RENDEZ-VOUS HIER ET C’EST OBLIGATOIRE
    Entretien avec Aurore sur ses démêlés avec JAP et SPIP

    Retrouvez une partie des articles contenus dans ce journal, et bien d’autres sur https://lenvolee.net

    Et retrouvez l’intégralité de ce numéro en pdf ici.

  • Emission du 18 mars 2016

    • Lettre : Jean-Paul du CP de Mont-de-Marsan
    • Téléphones : Greg, proche de Christine, sur son procès à Poitiers-Vivonne le 15.03.2016

    Aurore de Marseille pour parler de Kamel Bouabdallah, son parcours et son procès à venir en juin

    • Invitée : Aïcha, sortie récemment, témoignage sur les démarches et les moyens de défense à adopter face à l’administration, sur la déchéance de nationnalité, l’expulsion et sur la double peine

    Musique : Passi – Le Maton me guette


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  • Toutes pour une, une pour toutes !

    christineCarteCirculationVoir ici l’appel à rassemblement lors du prochain procès de Christine contre des surveillants à Poitiers.
    « Toutes pour une, une pour toutes! », c’est sous ce titre que paraîtront dans le N°43 du journal l’Envolée des extraits de témoignages de prisonnières et ex-prisonnières de la Maison d’Arrêt des Femmes de Poitiers-Vivonne.
    Suite à la rédaction de revendications collectives en décembre 2014, l’ensemble des signataires de ce texte s’étaient vues infliger menaces et sanctions de la part de l’AP (Administration Pénitentiaire). Pour Christine Ribailly cela s’était également traduit par des dépôts de plaintes de surveillants.  Elle devait comparaître mardi 6 octobre 2015 au tribunal de Poitiers pour “violences”, “outrages”, “menaces” envers divers membres de l’administration pénitentiaire. Une quarantaine de personnes étaient venues la soutenir. Mais l’audience n’avait pas eu lieu. En effet, à la lecture faite par la juge de la longue liste de faits qui lui sont reprochés, l’avocat de Christine avait observé que la copie qui lui avait été envoyée était incomplète et faisait état de 6 faits au lieu des 11 cités par la juge. L’audience fut donc renvoyée au 15 mars 2016. Ubuesque administratif qui révèle surtout que les multiples plaintes rapportées par les membres de l’AP se sont ajoutées les unes après les autres à un dossier qui promettait aux accusateurs quelques recettes pour arrondir leurs fins de mois sur le dos de l’accusée. Chacun y est allé de sa petite plainte, toutes aussi ridicules les unes que les autres.
    Christine repassera donc en procès mardi 15 mars à 12 heures, toujours au tribunal de Poitiers. C’est pour apporter leur soutien à Christine lors de ce procès que trois de ses ex-codétenues ont décidé de rédiger des témoignages qui replacent les faits qui lui sont reprochés dans leur contexte. Elles dénoncent toutes le mépris et la surdité de l’AP face aux demandes des prisonnières, rapidement suivies de menaces et de sanctions pour tenter de museler ces paroles dérangeantes, mais surtout pour tenter de briser la solidarité entre elles. Mais la solidarité a la peau dure… Voici deux des témoignages dans leur intégralité. Les prénoms des prisonnières ont été changés.

    Aurélie, septembre 2015, Poitiers
    « Nous nous trouvons dans les geôles de la loi parce que l’État a demandé justice, alors ici, plus que n’importe où la justice doit être de rigueur. Et c’est en demandant une application juste des lois et du règlement de l’établissement que Christine s’est exposée à de sévères sanctions. (suite…)

  • Emission du 26 février 2016

    • Lettre : revendication d’un fils d’une prisonnière détenue à la prison de Fleury
    • Téléphone : Yann, considéré comme évadé par l’AP à la suite de son refus de reintégrer la prison de Rennes-Vezin lors d’une permission
    • Enregistrement de Yann avec sa SPIP
    • Décès en détention (dont Adil Taychi, décédé par arrêt cardiaque à la prison de Sequedin)
    • Rachide Boubala (une puissance de feu infinie)
    • Brève : téléphone portable en prison
    • Procès de Chrisitine Ribailly le 2 mars à Orléans 14h et le 15 mars 14h à Poitiers avec un rassemblement avant le procès à 12h

    Musiques : La vie est un combat de Sans-Tièp ; Rap Terroriste de Cavaliers noirs ; I’m Alright de Mop Top


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  • Emission du 15 janvier 2016

     

    • Nouvelles : Procès du flic dans l’affaire d’Amine Bentounsi  (procès à la Cour d’assise de Bobigny)

    Christine Ribailly (nouveau procès le 12 février à Orléans)

    Fabrice Boromée (procès le 20 janvier à la Cour d’appel de Douai)

    • Invitée : Leyla (compagne de Younesse Bambara du QD de Fleury-Mérogis) + François Korber de l’association Robin des Lois

    Musiques : Inti Illimani – Venceremos ; B.I. feat. Solo, P.i.t.e.r. – Made in Algeria


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  • Emission du 27 novembre 2015

    • Lettres : Soussou
      Fabrice Boromée
      Patrick Gateau
    • Procès : Lucile
      Christine Ribailly
    • Etat d’Urgence

    • Musiques : Imam Baildi – Όσο με μαλώνεις ; Catherine – Slam expression libre…


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  • Christine en procès le 17 novembre à Evry – rassemblement en solidarité

    Les chiens de garde de Fleury-Mérogis en remettent une couche.

    Mardi 17 novembre à 9h, Christine sera jugée par le tribunal d’Évry pour quatre chefs d’inculpation de violences sur cinq matons de la Maison d’Arrêt des Femmes (MAF) de Fleury Mérogis. Il s’agit du report d’un procès initialement prévu le 29 juin. (suite…)

  • Emission du 30 octobre 2015

     

    • Mouvement des avocats
    • Lettre de George Abdallah
    • Lettre de Kamel
    • Lutte des migrants
    • Présentation du journal l’Envolée n°42
    • Lettre de Christine Ribailly
  • Christine Ribailly ne sera finalement jugée qu’en mars à Poitiers…

    Suite à un mouvement collectif des prisonnières du centre pénitentiaire de Vivonne en décembre 2014, Christine Ribailly devait comparaître ce mardi 6 octobre au tribunal de Poitiers pour « violences », « outrages », « menaces » envers divers membres de l’Administration pénitentiaire.

    Actuellement détenue à la prison d’Orléans-Saran, Christine a été déplacée jusqu’à la salle d’audience où l’attendait une quarantaine de personnes venues la soutenir et témoigner leur solidarité aux résistances individuelles et collectives face à l’incarcération et la violence des matons.

    Mais l’audience n’a pu avoir lieu et est reportée au 15 mars 2016 à 14h . En effet, à la lecture faite par la juge de la longue convocation de Christine, énumérant les multiples faits qui lui sont reprochés, l’avocat de Christine observe que la copie qui lui avait été envoyée était incomplète et faisait état de 6 faits au lieu des 11 cités par la juge. Faute d’avoir pu préparé une défense sur la totalité des faits (tous aussi ridicules les uns que les autres d’ailleurs), elle demande l’abandon des poursuites concernant ces derniers faits. Le procureur refuse que ces faits passent à la trappe. Christine et sa défense doivent donc se rabattre sur un renvoi.

    Il apparaît d’ores et déjà que les multiples plaintes rapportées par les membres de l’AP se sont ajoutées les unes après les autres à un dossier qui promettait aux accusateurs quelques recettes pour arrondir leurs fins de mois sur le dos de l’accusée. Chacun y est allé de sa petite plainte, toutes aussi ridicules les unes que les autres. Double peine pour de nombreux prisonniers, les mois d’emprisonnement suite à ce genre de plaintes s’ajoutent à des sanctions disciplinaires déjà prononcées, et ne cessent de gonfler les durées d’incarcération dans la plus totale impunité des matons.

    Nous nous retrouverons donc aux côtés de Christine le 15 mars 2016 au tribunal de Poitiers à 14h. En attendant vous trouverez dans le prochain numéro de l’Envolée -et ensuite sur ce site- un long texte dans lequel Christine revient sur son parcours et ses bagarres contre l’AP.

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  • Christine Ribailly repasse en procès suite à la plateforme de revendications de la MAF

    « il arrive que des condamnés commettent le crime de parler… »
                                         A.M. Jacob
    
    
    Le 28 avril 2015, Christine Ribailly devait être extraite de la prison de Strasbourg afin de comparaître au tribunal de Poitiers pour y répondre d' « incidents » survenus à l'automne 2014 quand elle était incarcérée à Vivonne. Pour des raisons qui ne lui appartiennent pas, Christine n'a pas été transférée ce jour-là et son audience remise au mardi 6 octobre 2015 à 13h au tribunal de Poitiers. Allons-y!
    christine-inforouteIsolement, éloignement familial, transferts disciplinaires, fouilles à nu, violences, quartiers disciplinaires, humiliations… Pour les près de 70 000 prisonniers en France, chaque journée passée en prison est un défi face à l’Administration Pénitentiaire (AP). Forte d'une multitude d'outils et de dispositifs tant violents qu'insidieux, l'AP encadre l'atomisation des prisonniers et orchestre la répression de leurs résistances. 
    Pour n'en citer que quelques exemples :
    -casques, boucliers, équipes d'intervention anti-émeute (ERIS)
    -sédatifs et anti-anxiolytiques
    -chantages à la possibilité d'avoir accès à des remises de peines, activités, parloirs, UVF (Unité de Vie Familiale), … qui deviennent des faveurs à quémander à l'AP,
    -organisation de l'espace qui vise l'atomisation des détenus (cellules d'isolement, quartier disciplinaire, segmentation par de nombreuses grilles d'accès, TV/douche/repas en cellule et donc seuls...)
    
    Aspirateur social, prison de la misère, machine à broyer, entreprise de déshumanisation, les mots n'ont jamais manqué pour désigner la prison, la taule. Des paroles de prisonniers aux enquêtes de l'Observatoire International des Prisons en passant par les témoignages des familles et proches de détenus, les conclusions sont les mêmes : la prison détruit l'être social.
    
    Résister en prison, c'est  y survivre, c'est exister.
    
    Au centre pénitentiaire de Vivonne en décembre 2014, les détenues du quartier femmes rédigent une plate-forme de revendications collectives où elles expriment leurs frustrations et aspirations immédiates dans le cadre de leur détention. C'est dans ce contexte d'expression collective que l'Administration pénitentiaire de Vivonne décida de porter plainte contre Christine qui comparaîtra ce mardi 6 octobre pour outrage, violence et rébellion. Face aux institutions, ne pas se laisser piétiner et tabasser est trop souvent synonyme d' « outrage, violence, menace »... En prison, en plus de l'insupportable privation de liberté, les situations de confrontation et d'humiliation sont le lot quotidien des prisonniers face aux agents de l'administration pénitentiaire et leurs supérieurs : refus de promenade, de séances de sport, fouilles diverses et multiples, problèmes de courrier ou remarque déplacée, palpations, annulations de parloir… D'autant plus que « les matons disent qu’ils ne font que respecter la loi. [...] Mais c’est rarement le cas. » Alors à chaque manquement à ses droits ou provocation, que Christine soit elle-même concernée ou que l’une de ses codétenues soit visée, elle réagit avec la même ardeur et, en retour, essuie des sanctions. Christine a ainsi passé la moitié de ces deux dernières années en quartier disciplinaire ou à l’isolement, et subi treize transferts d’établissement. Certaines confrontations mènent à des insultes ou affrontements physiques… A plusieurs reprises, Christine a porté plainte contre des surveillants : ses plaintes n'ont jamais été retenues. À plusieurs reprises, des surveillants ont porté plainte : ils y ont gagné du fric et de nouvelles peines pour Christine. En deux ans d’emprisonnement, Christine a ainsi accumulé plus d’une année d’incarcération supplémentaire à sa peine initiale (elle-même le fruit d'« outrages, violences et rébellions »).
    
    Sans notre soutien, les prisonniers et leurs combats face à l'Administration pénitentiaire sont écrasés dans le silence.
    Soyons nombreux mardi 6 octobre 2015 à 12h 
    devant le tribunal de Poitiers (Place Alphonse Lepetit)
    
    Christine va-t-elle enfin pouvoir pisser dans l'herbe?
    pisserdanslherbe2

    Pour lire tous les courriers de Christine : http://enfinpisserdanslherbe.noblogs.org/

    Pour tout contact : christinecontact@riseup.net

    LISTE DE REVENDICATIONS DES PRISONNIÈRES DE LA MAISON D’ARRÊT DES FEMMES DU CENTRE PÉNITENTIAIRE DE POITIERS-VIVONNE

    Comme ailleurs, nous voulons :
    – Des payes correctes, tant aux ateliers qu’au service général
    – La suppression des QI et des régimes différenciés au CD
    – Les portes ouvertes en MA et/ou le téléphone en cellule
    – La mise en place systématique des aménagements de peine sans délais et des transferts en CD dès la condamnation
    – La facilitation du téléphone, des parloirs et des UVF avec nos proches, enfermés ou non
    – La fin des fouilles systématiques et/ou punitives
    – Les repas appétissants : marre de manger du plastique !

    Localement, nous demandons :
    – Des conditions dignes à la nursery : arrêt des réveils nocturnes, une cour avec de l’herbe, des temps de socialisation pour la maman…
    – L’accès à l’école pour toutes : fin des refus avec la fausse excuse de la mixité
    – La télé à 8 euros par mois : alignement sur la loi, comme dans les prisons publiques (18 euros ici pour Eurest)
    – La fin de l’interdiction des apports aux parloirs (livres, disques, produits d’hygiène…) : on n’est pas là pour enrichir les cantines privées
    – L’ouverture d’une salle de convivialité : elle doit être systématique quand la météo est mauvaise car il n’y a pas de préau dans la cour
    – Plus d’activités : actuellement, il n’y a que « bricolages en papier « et « fitness », 2h. par semaine
    – L’accès au terrain de foot : seuls les hommes y ont droit
    – La gratuité du courrier interne : on doit timbrer les lettres pour le quartier hommes
    (Ces demandes sont toutes réalisables dans l’état actuel de la législation)