… exceptionnellement enregistrée à Saint-Etienne avec des invité.e.s locaux et retransmise lundi 10 février à 12h sur Radio Dio 89.5FM à Saint-Etienne…. merci !
AU PROGRAMME :
Lettre de Rédoine : retour sur sa grève de la faim de décembre 2025 et critique du « tout démago-sécuritaire » qui s’étend à l’intérieur et en-dehors des prisons.
Discussion avec Malika Benmouna au sujet du combat qu’elle mène depuis la mort suspecte de son fils Mohamed, en garde-à-vue au Chambon-Feugerolles (42) en 2009.
Retour sur lacommémoraction du 6 février à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.
AGENDA :
8 février à Paris : manifestation pour la libération de Georges Abdallah
dimanche 16 février à midi à Saint-Etienne : Cantine pour cantiner (voir ici) en soutien à Captain Support qui organise la solidarité avec des personnes désignées comme « passeurs » et criminalisées.
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne. Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Et sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (appels, textos, signal). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée. 1 rue de la solidarité, 75019 Paris
Une lettre de Rédoine Faïd, actuellement en grève de la faim
Rédoine Faïd s’est fait la belle de la prison ultrasécurisée de Réau le 1er juillet 2018 ; une « évasion de velours » – par hélicoptère en 7 minutes 33 ! – particulièrement humiliante pour l’administration pénitentiaire… Aux assises (voir L’Envolée n°58), avec sa famille, ils ont su profiter du procès de son évasion pour faire le procès de la prison. « Ma vraie carapace, c’est la dignité, a-t-il ainsi déclaré. On m’a mis dans la tête qu’il n’y avait pas d’espoir avec l’administration pénitentiaire. Mon défi, c’est de rester debout et vivant, ni plus ni moins. » Il a pris quatorze ans.
Il est maintenant en grève de la faim pour exiger la fin du régime de détention inhumain qui lui est imposé (voir ici et là) ; nous publions ici une de ses lettres déjà parue par extraits dans le journal L’Envolée n°60.
Quartier d’isolement, prison de Vendin-le-vieil, le 12 mars 2024.
Bonjour,
Comprendre l’inhumanité du système carcéral, c’est regarder l’autre côté des choses, qui vous fait prendre conscience de ce que c’est, de ce qu’on ne veut pas. Mais il ne se passe rien de significatif parce que ce ne sont pas des moyens ou des réformes qui pourront changer les choses. C’est une tâche collective qui incombe à la société toute entière, dont chacun doit être partie prenante et qui repose sur un changement d’état d’esprit, un renoncement à deux principes ancrés dans notre culture : la haine, ou peur de la différence culturelle, et la souffrance, ou humiliation nécessaire à l’expiation. Deux dispositions mentales qui ancrent l’opinion collective et hystérique dans des stéréotypes rigides transmis de génération en génération, gravés dans l’inconscient collectif, qui ont provoqué dans notre histoire les pires catastrophes, mais que le monde actuel ne parvient pas à dépasser pour tendre vers la différence, vers cet « universellement humain » dont on parle beaucoup mais que l’on a tant de mal à faire vivre, pour lequel il faudrait faire le contraire de ce qui se fait : le faire sortir des gonds, des mots, pour le faire exister dans la réalité.
L’absurdité carcérale est longue et étroite comme un cercueil, on ne peut s’en échapper sans elle. Elle est toujours là, en permanence, elle flotte autour de nous comme une odeur persistante. Et on peut sentir l’odeur de l’absurdité carcérale chez les personnes privées de liberté. Et chaque personne privée de liberté a sa propre odeur. On ne connaît pas réellement la sienne et on a parfois peur qu’elle soit pire que celle des autres. Parce que l’absurdité est une souffrance et une torture. On parle avec un détenu dont la souffrance a une odeur de cendre et de charbon et voilà que soudain il faut un bond en arrière parce qu’il a senti le relent affreux de votre propre souffrance. On épie en cachette des personnes privées de liberté dont la souffrance gît à l’intérieur d’eux, troués comme un tapis usé et mité dont plus personne n’aura plus jamais besoin.
On ne peut voir sur eux qu’elles (ou ils) ont eu une souffrance, et l’on n’ose pas leur demander comment elles ou ils ont fait pour traverser l’absurdité carcérale sans que leur visage en porte ni cicatrice ni marque profonde. On les soupçonne d’avoir trouvé un raccourci secret et d’avoir revêtu l’apparence de la mort bien avant l’heure.
La prison nous montre la détresse des êtres qui se déshumanisent dans une indifférence excessive, qui leur fait la peau. Un long fleuve d’ennui absurde, sans but précis, qui nous coule dans la dépravation. Les personnes privées de liberté subissent les ouvrages de la nature humaine et de l’abandon de façon disproportionnée. Il en va de même pour les personnes enfermées dans les mitards et les QI, ces cellules d’extermination sociale que l’on ne veut pas abolir. Être au mitard ou au QI d’une prison en France se vit comme une plongée immersive dans un marécage d’acier et de larmes. Une fabrique de la souffrance où l’ennui est un droit qui s’exerce dans l’invisibilité totale. Un abîme de lassitude dévasté par le temps et le silence, où aucun espace de liberté n’existe. Une opacité qui occulte la souffrance subie par les êtres qu’on y enferme. Voir l’explosion des tourments de l’âme au quotidien, ses voisins qui deviennent fous… Une expérience du désastre. Au grand jour. Un huis clos où chacun, dans un angle intimiste, vit cloîtré dans sa mélancolie. Des instantanés de misère humaine qui sondent les êtres, où la solitude est en embuscade, où le temps se bloque. Comme un voyage en enfer où les nuits ne sont plus des nuits et où les jours vous consument. Une impression de vivre plusieurs fuseaux horaires différents. Une agressivité de toutes parts qui vous fait prendre conscience que votre vie est en jeu… on ne se sent pas à sa place malgré le temps qui passe. Y a-t-il un endroit en prison où on se sent à sa place, en réalité ?
La prison ne doit pas être un endroit où la vie ne doit pas exister. L’isolement cognitif et sensoriel est une mort lente, une torture physique et mentale qui désoriente, qui punit et qui peut tuer. Des divagations désespérées qui explosent en cascade, comme des ruptures d’existence qui cinglent ce quotidien de cachot, un confinement lourd, cruel et extrême qui fend la vie à la hache de votre désespérance. Un cauchemar permanent qui relève de la terreur et des ténèbres. Ça tape trop fort sur tout le monde. Le curseur oppressif de ce mode de confinement sévère et trop élevé, irresponsablement et volontairement mal réglé. Pourquoi les êtres enfermés se foutent en l’air ? Parce que cette oppression carcérale a assombri totalement leur horizon. Une dimension du désespoir encore plus concrète et plus effrayante lorsqu’elle est représentée au mitard ou au QI. Sachez qu’il n’y absolument aucun fil conducteur qui aide à se prémunir contre ce labyrinthe mental tendu. Un monde froid où le désespoir et la mort se confondent, qui concourt à la dépravation de soi, à la destruction des sens et la perdition de l’âme.
Cet état des lieux – caché dans la pénombre de l’institution – nous fait mesurer l’indifférence profonde des gens à l’état des lieux et des gens qui sont emprisonnés, ou qui y travaillent. Et cette opinion publique sera toujours hostile au changement, à l’humanisation de ces conditions. Et dénoncer, cela se révélera plus dangereux qu’utile ; l’essentiel est donc d’agir, non de plaire. Car on le sait, les mesures riches en portée humaine affrontent toujours bien des résistances. Et toutes les rigueurs absurdes et ridicules que j’ai évoquées illustrent les difficultés à mettre en œuvre les avantages qui apaiseraient la microsociété carcérale.
Les mots, les revues, les débats et les discussions sont des armes incroyables qui projettent une lumière, une visibilité sur ce que l’on ne veut pas. Et il ne faut pas avoir peur de le dire : « la plus grande sagesse c’est de n’avoir peur de rien » (Pasolini).
Du cran et du courage, voilà tout : c’est ça la conviction.
Lettre de Rédoine Faïd, actuellement en grève de la faim
De la prison ultrasécuritaire de Vendin-le-Vieil, véritable machine à broyer les prisonniers, Rédoine Faïd a écrit cette lettre peu de temps avant de commencer une grève de la faim le 10 décembre 2024, pour réclamer la levée de son isolement et des mesures hygiaphone, et pour exiger le respect de son droit à recevoir des visites en unité de vie familiale (UVF). En réaction aux paroles de prisonniers et prisonnières parues dans le no61 du journal L’Envolée, il développe depuis sa cellule d’isolement une critique sociale sans concessions, mais pleine d’empathie.
Centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, à l’isolement, le 5 décembre 2024
Bonjour L’Envolée,
Toujours un plaisir de lire votre mag, surtout découvrir le quotidien injuste des personnes emprisonnées. Malheureusement, il n’y a rien de surprenant. Quelle triste période vit-on. Cela en devient terrifiant. Chaque témoignage bouleverse ce qu’on pensait déjà savoir sur les abus de pouvoir… Ces cris d’alarme qui n’activent aucun SAMU ! A croire que la souffrance est inaudible, qu’elle incarne uniquement l’absurdité de la condition humaine. Dans tous les cas, je me reconnais dans ces récits désespérés. Je me sens proche d’eux. Et je commence à ne plus croire aux institutions. Ce petit monde de l’entre-soi où l’humanité et l’intégrité sont inexistantes, où personne ne semble fiable, où chacune et chacun trace sa petite carrière… Une politique qui s’apparente clairement à la recherche de privilèges. Qui permet à tous les opportunistes de se réaliser. Et ce, quoi qu’il en coûte à tout le monde. Et à la société, qu’on aveugle. On coupe le son de la réalité, quitte à nous faire vriller par le fond.
Parce que l’injustice et les abus sont et resterons des éléments mutiques, opaques.
Je commence aussi à croire de moins en moins à la politique. Comme toutes les françaises et les français, je me pose des questions. Je m’en désintéresse petit à petit. Cela ne m’inspire que de la méfiance. Et le changement, ça sera pas pour demain, je pense.
Par contre, je croirai toujours en l’humain, ce matériau qu’est la bonté. L’énergie de l’empathie, tu la trouves chez les gens de conviction. Et donc, les gens sans bonté ne m’intéressent pas. Parce qu’ils sont insensibles. Ce sont des humains dérangés, mais qui sont aux manettes. Il est là le vrai déséquilibre social. Celui qui divise, nous divise, et fracasse tout. Il est temps, grand temps, de revenir aux fondamentaux de la lutte des classes pour dénoncer les mécanismes de domination qui se déploient partout, sans une once d’humanité.
Lettres sur l’inhumanité carcérale… à lire et faire lire
Depuis son évasion de la prison de Réau en 2018, Rédoine Faïd subit les représailles de l’administration pénitentiaire qui lui impose des conditions de détention inhumaines (voir l’Envolée n°58 et n°60). Après une série de recours en justice restés infructueux, il s’est mis en grève de la faim ce 10 décembre 2024 bien que son état de santé soit déjà fragilisé.
Il demande la fin de l’isolement strict auquel il est soumis depuis douze ans, la levée de la « mesure hygiaphone » qui lui interdit depuis six ans tout contact physique avec ses proches qu’il ne voit au parloir qu’à travers une vitre, et le respect de son droit à les recevoir en UVF (unités de vie familiale).
Comme d’habitude, les médias n’ont évidemment tendu leurs micros qu’aux syndicats de surveillants et autre sources pénitentiaires. Pleinement solidaires avec toutes les revendications de Rédoine Faïd comme avec celles de tous les prisonniers en lutte à l’isolement, il nous semble important de donner le plus large écho possible à la parole du principal intéressé. C’est pourquoi nous republions ici un courrier déjà paru dans le No 60 de L’Envolée ; d’autres suivront. Dans cette lettre, il décrit l’inhumanité carcérale – poussée à l’extrême dans les quartiers d’isolement et les mitards -, souligne ce qu’elle dit de notre monde, et lance un appel à ce que tout le monde s’intéresse à ce qui se passe derrière les murs – parce que ça nous concerne tous et toutes.
Quartier d’isolement de Vendin-le-Vieil, le 25 juin 2024
Bonjour,
Rencontrer des gens qui parlent des prisons, et de celles et ceux qui y sont enfermées, c’est rare. La désinformation, l’ignorance et la malhonnêteté ont réussi à détourner l’opinion publique, créant de fait un désintéressement abyssal de la société à l’égard des personnes emprisonnées. On nous invisibilise. On nous vole même notre statut de laissés-pour-compte… Ce n’est que réquisitoires à notre encontre. Des appels ouverts à plus de dureté. À croire qu’ils se sont autopersuadés de leur baratin : la taule est un Club Med !
Il y a de la colère et de la souffrance en prison. Cela se traduit par de l’agitation, mais surtout par des dégâts irréversibles sur la santé mentale qui fout le camp. Tout le monde – absolument tout le monde – tire la sonnette d’alarme. On est en face d’un dysfonctionnement sanitaire sans précédent dans les prisons françaises. Un état des lieux de la santé mentale qui est sans cesse reporté, qui fait peur, que personne ne veut assumer : il dévoile l’absurdité, les troubles sévères de l’enfermement, le taux de suicide (et de tentatives !), l’ennui systématique qui rend fou (et qui tue aussi), la conscience qui se désintègre. C’est bien connu, les modes de confinement trop poussés s’assimilent à de la maltraitance mentale. Les mecs deviennent dingues, putain !
La personne est enfermée. Par essence, c’est dur ! Tu viens dans un monde méconnu, où tout est inversé. Le déséquilibre s’impose en toi. La maturité fait défaut parce que ton psychisme est heurté violemment. Ça peut te casser, a minima te fragiliser, te faire te replier dans le mutisme. Tu perds ta légèreté, tes acquis, ta confiance en toi. Chaque être emprisonné ressent une solitude qui résonne en permanence, qui inquiète. Et qui expose au déchaînement, aussi.
Impossible d’expliquer tout ce bordel : les gens sont condamnés à l’errance mentale, à vivre reclus dans leur tête. Clairement, c’est comme si on t’arrachait à vif les neurones. Il y a, en fait, plus de réponses que de questions. Alors comment et qui pour allumer la mèche de l’humanité et de l’empathie dans les prisons de France ? Personne. La prison est un drame social. Une réalité humaine que l’on ne veut pas sonder dans sa profondeur, mais réduire au silence. À quoi sert la taule si elle te cabosse ?
Au placard, trouver une forme de paix est une lutte de chaque instant, surtout au QI et au mitard où la détention est dévastatrice, convulsive, insupportable. Tu en ressors dévitalisé. Le mitard, le QI effacent l’émotion. Un hymne à la dépravation de soi. Une confusion mentale extrême qui peut parfois mettre ta vie en danger, qui marque une rupture, un chaos.
Où sont les droits humains au QI (quartier d’isolement) ? La vérité, c’est que la vertu humaine a volé en éclats, dans un sommet de non-dits et de faux-semblants. Nos droits fondamentaux sont niés, attaqués en permanence. On est de plus en plus confrontés à des questions existentielles. On côtoie les limites. L’humain est rarement respecté, la règle étant qu’il est simplement ignoré. Il n’y a personne pour remédier à la merditude des choses. Et mon inquiétude s’exprime pour une humanité qui ne serait plus humaine (en tout cas, de moins en moins…). Une humanité calcinée dans son intériorité, mélange de déraison et de stupéfaction. C’est comme regarder le reflet de leur inhumanité. Cette lucidité questionne l’éthique (la leur), le trauma que cela provoque, autant que le sentiment d’impuissance : « C’est à partir de l’injustice que vous mesurez peut-être ce qu’est la justice », clamait Robert Badinter.
On voit ce qui se passe, ce qui déconne. Mais rares sont celles et ceux qui prennent position, sortent de chez eux, et agissent. L’égalité constitue toujours un défi. Et il n’y a pas de plus grand chagrin que de porter une histoire non racontée à l’intérieur de soi.
« Écris plus vite que ton souffle Plus vite que tes mains Ne laisse pas les mots te dépasser Ne te retourne pas » Désarroi des âmes errantes, Venus Khoury-Ghata
Émission de l’Envolée du vendredi 13 décembre 2024
Au programme de cette émission :
Lettre de Pascal à Troyes-Lavaux : des vieilles centrales aux maisons d’arrêt flambant neuves, en passant par les CNE : arbitraire des règles et de leur application, allongement des peines et parcours du combattant vers un espoir de sortie… et pensées solidaires.
Rédoine Faïd est en grève de la faim pour une amélioration des conditions inhumaines de détention qu’il subit depuis longtemps, par vengeance de l’AP suite à son évasion de Réau (récit de son procès dans L’envolée n°58) : il demande la fin de l’isolement strict auquel il est soumis depuis 12 ans ; la levée de la mesure hygiaphone (= parloirs vitrés sans aucun contact physique avec ses proches depuis 6 ans) ; le respect de son droit à aux UVF (unités de vie familiale).
Lecture d’une récente lettre de Rédoine qui réagit après avoir lu l’Envolée n°61 : « Chaque témoignage bouleverse ce qu’on pensait déjà savoir sur les abus de pouvoir. (…) A croire que la souffrance est inaudible, je me reconnais dans ces récits désespérés (…). Par contre je croirai toujours en l’humain ». (L’intégralité de cette lettre et d’autres seront publiées très bientôt sur le site de l’Envolée.)
Entretien avec Benoît David, avocat de Rédoine Faïd, qui explique les recours qu’ils ont déposés pour améliorer sa situation actuelle à Vendin-le-vieil, prison ultra-sécuritaire conçue comme une machine à broyer. Suite à une décision du tribunal de stopper enfin l’isolement de Rédoine, l’AP a fait appel… sous prétexte qu’elle allait lui proposer de la médiation animale et de la luminothérapie pour adoucir la torture… No comment.
Présentation de l’émission Méga Zonz’ondes de fin d’année, le 24 décembre de 20h à minuit, pour envoyer messages et dédicaces aux personnes enfermées, retransmis en direct sur plusieurs radios à Valence, Marseille, Lyon, Grenoble, région parisienne, Nantes, Toulouse. –> Laissez vos messages et dédicaces au 07 44 17 84 13 (sms, vocaux, whats’ app, telegram, etc.). Faites tourner l’info !
Soirée de soutien pour que Fabrice, un prisonnier longue peine, puisse s’acheter des lunettes. Samedi 14 décembre à Pamiers (09) au local Le Fond du Pamiers, 42 rue Victor Hugo.
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne. Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Et sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (appels, textos, signal). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée. 1 rue de la solidarité, 75019 Paris
Deux lettres de Bambina enfermées aux Baumettesqui raconte comment l’AP lui met la pression en retenant son courrier. Elle dénonce aussi le manque de soin et la répression qu’elle subit avec des transferts à répétition. Elle parle des morts organisées par les matons qui poussent à bout et laissent mourir – malgré les appels de leurs co – celles et ceux qui s’en prennent à leur vie.
Un message du poto à Fleury-Mérogis dont on avait passé un vocal dans cette émission il y a quelques semaines. Il dénonce les violences des matons que viennent de subir ses voisins de cellule au mitard alors que l’eau leur a été coupée. Le lendemain, il sera à son tour passé à tabac après avoir inondé sa cellule pour protester. Force à toutes les personnes enfermées au QD de Fleury!
On lit et discute l’édito du dernier numéro du journal l’Envolée, gratuit pour les personnes enfermées, et qu’on peut retrouver ici sur notre site.
On essaie la recette de cuisine écrite par un prisonnier au quartier d’isolement et publié en 4 de couv’ du dernier numéro de notre journal.
On donne des nouvelles des personnes enfermées au centre de rétention de Marseille dont on avait relayé la grève la faim dans l’émission de la semaine dernière. Deux prisonniers se sont déjà fait expulsés dont l’un violemment. D’autres ont commencé une nouvelle grève de la faim contre leurs conditions d’enfermement.
Agenda : rassemblement devant la prison des Baumettes à Marseille le samedi 9 novembre 2024 à 14h30
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne. Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Et sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (appels, textos, signal). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée. 1 rue de la solidarité, 75019 Paris
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un prisonnier du CRA 3 du centre de rétention du Mesnil Amelot est décédé. Des prisonniers racontent qu’il était malade et n’a pas été pris en charge et qu’il est mort de manque de soin et de l’inaction des flics qui ne sont pas intervenus malgré les appels répétés de ses codétenus.
Des prisonniers du Mesnil Amelot nous appellent pour dénoncer les conditions d’enfermement, les tentatives de suicide, et réclamer entre autre que les portes restent ouvertes. Une grève de la faim a été collectivement suivie au déjeuner suite au décès survenu cette nuit. Quelques heures après l’émission, des dizaines de prisonniers ont refusé de réintégrer leur bâtiment et ont été durement réprimés par des keufs venus en renforts.
On reçoit pour cette émission des membres du collectif A bas les CRA qui luttent contre les frontières et leurs prisons et soutient les personnes enfermées dans les CRA. On peut retrouver beaucoup de paroles de prisonniers et de prisonnières et de récits de lutte et de répression sur leur blog.
On repasse ensuite l’enregistrement d’un bout d’une discussion avec Aurélie Garand, frère d’Angelo Garand, tué le 30 mars 2017 par le GIGN chez lui alors qu’il n’était pas revenu d’une permission. Cet échange avec des membres de l’Envolée avait lieu quelques mois seulement après son décès. Aurélie a depuis publié un bouquin, Depuis qu’ils nous ont fait ça, sorti aux éditions du bout de la ville et dans lequel elle revient sur son combat pour dire depuis la mort de son frère, mais aussi sur l’histoire de la répression policière des gens du voyage.
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne ! Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Et sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95(appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris
Rencontre avec Manu, co-accusé du 8 décembre 2020, pour « association de malfaiteurs terroriste » : choc carcéral, solidarités à l’intérieur, l’humour qui fait tenir, paranoïa liée à l’instruction antiterroriste…
Appel au procès des sept co-accusé·es, du 3 au 27 octobre en région parisienne. Elle et ils risquent aujourd’hui encore plusieurs années de prison et des dizaines de milliers d’euros d’amende.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
On manque parfois de forces pour faire tourner l'émission comme on le voudrait en ce moment : que vous soyez prisonnier·e·s, proches, ou révolté·e·s contre l'enfermement et l'AP, n'hésitez pas à nous contacter & à passer le mot !
Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne ! Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne, sur 102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20het sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h) !Dispo sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95(appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris
Comme la semaine dernière, des membres de l’assemblée contre les centres de rétention d’Île de France sont présents pour discuter des révoltes actuelles dans les CRA de la région parisienne et la répression qu’y subissent les prisonniers.
Une lettre du centre pénitentiaire de Poitiers de septembre 2023 d’Aurélie, qui raconte l’humiliation par les surveillants et les gradés qui l’accusent de chantage au suicide et l’envoient en Cprou, ces fameuses cellules anti-suicides qui n’apportent que plus de répression et ont tout pour détruire mentalement celles et ceux qu’on y enferme. On est pas étonné quand on sait que l’administration pénitentiaire (AP) envoie régulièrement au quartier disciplinaire les prisonniers et les prisonnières qu’elle juge suicidaires. Aurélie continue de se battre contre cette taule où quatre personnes s’étaient suicidées entre août et septembre 2023.
Une lettre du centre pénitentiaire des Baumettes à Marseilles de Zouzou, qui nous écrit régulièrement. Elle revient sur ses problèmes de santé toujours pas pris en charge par l’AP, et ses perspectives de premières permissions qui s’approchent très lentement malgré sa situation médicale.
On donne des nouvelles des prisonniers qui ont appelé à l’antenne la semaine dernière du CRA de Vincennes. Des prisonniers d’un autre bâtiment, qui devaient également appelé l’émission, ont été placé au mitard par les flics le temps de l’émission, pour les empêcher de prendre la parole. Le communiqué écrit par ces prisonniers est disponible sur le blog d’abaslescra ici.
Des prisonniers du centre de rétention du Mesnil Amelot appellent pour expliquer les raisons de la grève de la faim qu’ils ont entamé en début de semaine.
Un appel du CRA de Plaisir pour dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils sont enfermés et notamment la répression des prisonniers par des transferts entre les centres de rétention et des vols cachés.
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne ! Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h) !Dispo sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95(appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris
Deux lettres de Kémi et l’Infâme, désormais enfermés dans deux cellules qui se font face au quartier progressif d’intégration (QPI, quartier d’isolement moins strict qui fait sas entre le QI et la détention). Ils nous parlent des remises de peine et notamment du dernier tour de vis donné par Dupont Moretti. On en profite pour décortiquer cette réforme qui transforme les crédits de remise de peines (soi-disant automatique) et les remises de peines supplémentaire en remises de peines supplémentaires conditionnées toujours plus au bon comportement des prisonniers et des prisonnières, et au bon vouloir de l’administration pénitentiaire et de ses agents. Avec de grosses conséquences sur la durée des peines, qui s’allongent toujours plus, et éloigner les possibilités d’aménagement en fin de peine.
On revient sur les révoltes actuelles au centre de rétention (CRA) de Vincennes où des dizaines de prisonniers sont en grève de la faim pour protester contre les violences policières et la grosse pression qu’ils subissent depuis les évasions de fin décembre. Des personnes de l’assemblée contre les CRA d’Île de France sont là pour en discuter. Des prisonniers du CRA de Vincennes appellent en direct pour raconter leur situation et dénoncer les insultes, mauvais traitements, provocations et mises à l’isolement. Ils dénoncent aussi l’ASFAM, l’asso présente dans le CRA qui ne fait rien pour les aider, et les juges qui distribuent des 28 jours supplémentaires à la chaîne. D’autres prisonniers qui devaient aussi appeler mais ils ont été placés au mitard par les flics pour les empêcher de prendre la parole à l’antenne. On peut retrouver leurs communiqués et des infos sur les révoltes en cours et la répression sur le blog abaslescra.
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne ! Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h) !Dispo sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95(appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris