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  • Le n°55 du journal censuré par l’AP pour couvrir ses matons – Les activités en taule : terrain de luttes avec l’administration – Un poème de Khaled

    Le n°55 du journal censuré par l’AP pour couvrir ses matons – Les activités en taule : terrain de luttes avec l’administration – Un poème de Khaled

    Émission de l’Envolée du vendredi 24 juin 2022

    Khaled, un vieux compagnon de route de l’Envolée, à l’intérieur puis à l’extérieur, est avec nous pour cette émission !

    • Le dernier numéro du journal est censuré en détention pour un article sur le procès des matons qui ont tué Sambaly à Saint-Martin-de-Ré (notre compte rendu et nos réactions au procès disponibles en podcast ici) qui s’est tenu à la Rochelle en décembre 2021 et auquel nous avions assisté. L’administration pénitentiaire (AP) n’aime pas qu’on rappelle que ses matons sont des tueurs. Si vous êtes au courant de saisie de journaux dans des prisons, hésitez pas à nous faire remonter les infos. Et si vous êtes en contact avec des gens à l’intérieur qui voudraient faire un recours contre cette décision, vous pouvez aussi nous contacter, nous accompagnerons les prisonnier.ères qui souhaitent attaquer juridiquement cette interdiction.
    • Discussion sur les activités en détention, lancée à partir d’une lettre d’une prisonnière qui raconte le chemin semé d’embûches pour accéder à ces activités. Khaled revient ensuite sur l’importance de ces moments pour garder un lien avec l’extérieur et sur les luttes avec l’AP sur la gestion des activités, le choix des détenus autorisés à y participer, et l’expérience de mener de telles activités en tant qu’ancien prisonnier. Retour dans ce contexte sur son passage à l’association « Lire pour s’en sortir », une structure financée par les constructeurs de prison. Enfin, récit d’une activité à la prison pour femmes de Fleury : des intervenants dangereux pour les prisonnières !
    • Khaled nous lit un de ses poèmes !

    L’Envolée est une émission pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. L’Envolée est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

    On manque de forces pour faire tourner l’émission radio comme on le souhaiterait en ce moment : n’hésitez pas à nous contacter, que vous soyez prisonnier·e·s, proches, ou révolté·e·s contre l’enfermement et l’AP, pour nous filer un coup de main !

    Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne et MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le lundi soir à 23h, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Podcasts disponibles sur toutes les plateformes !

    Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (whatsApp, telegram, signal, appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à contact@lenvolee.net et sur instagram, twitter, facebook & snapchat.

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières. Les abonnements du dehors permettent ça. La censure qui a frappé le numéro 52 ne concerne « que » ce numéro en détention. Le numéro 55 est dispo !

    Notre bouquin pour troubler la fête du quarantième anniversaire de la prétendue abolition de la peine de mort est sorti ! Une manière parmi d’autres, que nous espérons nombreuses, de faire entendre quelques voix dissonantes dans l’écœurante auto-célébration du pouvoir.

    Ce livre réunit des paroles de prisonniers, de prisonnières et de proches publiées dans le journal depuis sa création en 2001 qui nous rappellent avec force qu’en réalité c’est seulement la guillotine qui a été supprimée en octobre 1981.

    Il est disponible dans toutes les bonnes librairies et sur la boutique de nos ami.e.s des éditions du bout de la ville.

    Il est gratuit pour toutes les personnes enfermées : écrivez-nous à contact@lenvolee.net pour que nous puissions le faire parvenir à vos proches emprisonné.e.s !

  • Week-end contre la violence pénitentiaire – Procès des matons tueurs de Saint-Martin-de-Ré – Surpopulation carcérale

    Week-end contre la violence pénitentiaire – Procès des matons tueurs de Saint-Martin-de-Ré – Surpopulation carcérale

    Émission de l’Envolée du vendredi 27 mai 2022


    Le numéro 55 de L’Envolée journal est bien arrivé
    chez les abonné⸱e⸱s, dehors et presque partout dedans. L’édito et le sommaire sont dispo !


    L’Envolée est une émission pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. L’Envolée est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

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  • Contre les violences pénitentiaires – Appels de la prison pour sans-papiers de Vincennes – Des nouvelles de Jul – Sortie du 55ème journal !

    Contre les violences pénitentiaires – Appels de la prison pour sans-papiers de Vincennes – Des nouvelles de Jul – Sortie du 55ème journal !

    Émission de l’Envolée du vendredi 3 juin 2022
    • Lecture et discussion d’une lettre de l’Infâme, enfermé au quartier d’isolement de Valence, qu’il a écrite à l’occasion du week-end contre les violences pénitentiaires et pour la fermeture des mitards organisée le 29 mai dernier. Elle a été lue et distribuée lors de plusieurs rassemblements ce jour là. (Dispo sur notre site ici.)
    • Deux appels de la prison pour sans-papier (centre de rétention administrative, CRA) de Vincennes en Ile de France pour parler des allers-retour CRA-prison et des violences policières.
    • Des nouvelles de Jul qu’on avait déjà reçu à l’émission. Il subit un refus de soin depuis sa récente incarcération : son état de santé continue d’être précaire et la direction de La Santé et les maton⸱ne⸱s le laissent galérer.

    • Info : il y a de plus en plus d’arrestations de personnes sans-papiers à la préfecture de Paris, faites passer le mot !

    • Le numéro 55 de L’Envolée journal est bien arrivé chez les abonné⸱e⸱s, dehors et presque partout dedans. La com’ suivra !

    • Agenda : ce mercredi 8 juin à 19h30 à la librairie l’Atelier à Paname pour une présentation de bouquins sur la taule et surtout du numéro 55 de L’Envolée : c’est au 2bis rue jourdain, métro jourdain.
      Et ce vendredi au Mas d’Azil (09) pour une cantine et un dancefloor de soutien au journal avec le taulier de Black Mirror, émission hiphop !

    L’Envolée est une émission pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. L’Envolée est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

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    Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne et MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le lundi soir à 23h, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Podcasts disponibles sur toutes les plateformes !

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    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières. Les abonnements du dehors permettent ça. La censure qui a frappé le numéro 52 ne concerne « que » ce numéro en détention. Le numéro 55 est dispo !

    Notre bouquin pour troubler la fête du quarantième anniversaire de la prétendue abolition de la peine de mort est sorti ! Une manière parmi d’autres, que nous espérons nombreuses, de faire entendre quelques voix dissonantes dans l’écœurante auto-célébration du pouvoir.

    Ce livre réunit des paroles de prisonniers, de prisonnières et de proches publiées dans le journal depuis sa création en 2001 qui nous rappellent avec force qu’en réalité c’est seulement la guillotine qui a été supprimée en octobre 1981.

    Il est disponible dans toutes les bonnes librairies et sur la boutique de nos ami.e.s des éditions du bout de la ville.

    Il est gratuit pour toutes les personnes enfermées : écrivez-nous à contact@lenvolee.net pour que nous puissions le faire parvenir à vos proches emprisonné.e.s !

  • Y a que la vérité qui blesse !

    Y a que la vérité qui blesse !

    Communiqué du journal L’Envolée suite à la censure du n°52 dans les prisons françaises.

    Le 4 janvier dernier, par une « note de la direction » placardée dans toutes les prisons, l’administration pénitentiaire (AP) a interdit la diffusion du n° 52 du journal L’Envolée aux prisonnier·e·s abonné·e·s ; en même temps, elle a porté plainte pour diffamation et injure. Depuis vingt ans, L’Envolée soutient que les prisonniers, les prisonnières et leurs proches sont les mieux placés pour énoncer quelques vérités sur la prison. À travers cette censure et cette plainte, il s’agit de réduire au silence cet espace de libre expression, d’information et d’élaboration collective d’une critique de la prison.

    L’Envolée publie des textes et des lettres qui décrivent le quotidien carcéral, dénoncent les conditions de détention et luttent contre l’enfermement. Notre journal est un porte-voix pour celles et ceux qui ont été mis au ban de l’humanité ; en effet, aucune parole de prisonnier·e·s ne peut être rendue publique hors du contrôle de l’administration pénitentiaire : conversations téléphoniques et parloirs peuvent être écoutés ; les courriers sont lus systématiquement et les passages « dérangeants » censurés. De plus, pour trop de gens à l’extérieur, toute parole sortie des prisons est forcément une parole infâme, toujours suspecte d’exagération ou de mensonge.

    Les pages mises en cause par l’AP reviennent sur plusieurs morts en détention.

    Le 9 septembre 2020, Idir est mort au quartier disciplinaire de Lyon-Corbas – deux semaines avant sa sortie. L’AP affirme qu’il s’est pendu mais sa famille et ses proches ne croient pas à cette version, qui est aussi mise en doute par des témoignages de prisonniers.

    Le 14 avril 2018, Jaouad a trouvé la mort au quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses. Ses voisins de cellule ont immédiatement dénoncé un « meurtre maquillé en suicide » et mis en cause une équipe de matons violents, qu’ils appelaient « l’escadron de la mort ».

    Il est aussi question de la mort « suspecte » de Sambaly à Saint-Martin-de-Ré en 2016, et de Jean-Christophe Merlet, un prisonnier handicapé à vie après avoir été roué de coups par une équipe de surveillants de cette prison.

    C’est à l’administration pénitentiaire de prouver qu’aucun de ses agents n’humilie ni ne tabasse ceux dont elle a la garde.

    Tous les trois jours en moyenne, l’administration pénitentiaire signale une nouvelle mort au sein de la population pénale. Administrativement, les prisonniers et les prisonnières sont « sous l’entière responsabilité de l’AP » ; il s’agit donc – a minima – de non-assistance à personne en danger. Quand une personne enfermée met fin à ses jours, c’est bel et bien la prison qui la tue, car le choc de l’enfermement, les conditions de vie inhumaines et la longueur des peines plongent certains prévenus et condamnés dans le désespoir.

    Mais ceux et celles qui connaissent la réalité carcérale pour l’avoir éprouvée dans leur chair parlent parfois de « morts suspectes » à propos de certains suicides en prison. Des surveillants pénitentiaires humilient et tabassent à l’abri des hauts murs des prisons, particulièrement dans les quartiers disciplinaires (QD) et dans les quartiers d’isolement (QI) ; et trop souvent, des prisonniers meurent. Les prisonniers et les prisonnières savent ce qui les attend quand ils et elles dénoncent ces violences : intimidations et punitions implacables. Ils sont souvent mis au cachot, ou font l’objet d’un transfert disciplinaire, ou les deux.

    Lorsque des proches ne croient pas à la version officielle après un décès en détention, l’AP et la justice invoquent tantôt des « problèmes de santé », tantôt une « consommation de stupéfiants », bien souvent des « troubles psychiatriques »… et presque toujours des « violences à l’encontre des surveillants ». Comme celle des prisonniers et prisonnières, la parole des familles est presque invariablement reçue avec méfiance ; quand ce n’est pas avec mépris.

    Là où la parole est censurée ; là où les prisonniers sont punis s’ils dénoncent ce qui se passe ; là où les seules images disponibles sont celles de l’AP ; là où les proches ne sont pas entendus… ce serait à L’Envolée de prouver la réalité des violences pénitentiaires dont elle se fait l’écho ?

    Eh bien non ! C’est à l’administration pénitentiaire de prouver qu’aucun de ses agents n’humilie ni ne tabasse ceux dont elle a la garde. Que ceux qui administrent la prison et ceux qui la défendent se chargent de démontrer qu’elle ne tue pas, que l’enfermement n’est pas indigne, que ce n’est pas une torture !

    Le journal a déjà été poursuivi, notamment lorsque nous avons publié des lettres dénonçant les pratiques des Équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris, ces surveillants cagoulés mobilisés pour réprimer les mouvements de protestation à l’intérieur des prisons), et quand des prisonniers ont dénoncé la torture blanche des quartiers d’isolement (QI, qui ont remplacé les QHS – quartiers de haute sécurité de sinistre mémoire).

    Comme chaque fois, nous ferons de la plainte à laquelle nous allons faire face une occasion de plus de faire entendre des récits et opinions sortis de ces lieux où une violence d’État s’exerce loin des regards. Puisque la prison reste un gigantesque angle mort de notre société, puisse la censure qui frappe aujourd’hui L’Envolée permettre à un plus grand nombre d’entendre enfin la voix des premier·e·s concerné·e·s !


    L’Envolée, le 29 janvier 2021


    Pour en savoir plus sur les morts suspectes de prisonniers évoquées dans le communiqué :

  • Des extraits de L’Envolée 52 — Prisons pour sans-papiers en France et en Italie — Des nouvelles de l’Infâme

    Des extraits de L’Envolée 52 — Prisons pour sans-papiers en France et en Italie — Des nouvelles de l’Infâme

    Emission de l’Envolée du 01 Janvier 2021

    Retour sur un parcours pénitentiaire : « d’une prison l’autre »

    Lecture de l’article du numéro 52 sur Super Dupont, le nouveau ministre des tribunaux et des prisons.

    Prison pour sans papier : témoignage d’un prisonnier du CRA de Lyon-Saint Exupéry. Retour sur la mort d’un prisonnier en Italie à la suite des révoltes dans les CPR de cet été.

    Intervention de l’Infâme dans une émission de l’Envolée en Octobre 2018 et retour sur sa situation actuelle.

    Beaucoup de courage et de force à toutes les prisonnières et les prisonniers et à leurs proches pour cette période particulièrement difficile !

    L’Envolée, l’émission pour en finir avec toutes les prisons, donne la parole aux prisonniers, prisonnières et à leurs proches. Émission de radio chaque vendredi de 19 à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne et MNE 107.5 à Mulhouse, sur RKB 106.5 en centre Bretagne les lundis à 22h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Podcasts disponibles sur toutes les plateformes de podcast.

    Notre numéro de téléphone : 07.52.40.22.48 (whatsapp, telegram, signal, appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris, ou encore à lenvolee.net et sur instagram, twitter, facebook & snapchat.

  • Le numéro 52 est sorti !

    Le numéro 52 est sorti !

    Portez-vous bien, tenez-vous mal ! Il fait 68 pages, et il a été envoyé à tou.te.s les abonné.e.s en cette fin de semaine.
    Pour les autres : L’Envolée n°52 est en vente à Paris (Quilombo) et à Toulouse (Terra Nova).
    Et peut-être en Bretagne, à Saint-É, Marseille, Lyon, Nice, Cherbourg, Lons le Saunier, Montréal…
    Contactez-nous : contact@lenvolee.net ou en nous écrivant au 1, rue de la solidarité 75019 Paris.

    Actualisation janvier 2021 : le journal 52 a été interdit par la direction de l’administration pénitentiaire.
    Faites-nous signe si un·e de vos proches a du vivre des ‘bricoles’ parce que le journal faisait partie de ses affaires…
    Même si il ou elle a forcément reçu le canard des mains de l’AP.


    Télécharger le numéro

    Au sommaire :

    * Suerte, l’ami !
    * « Fais passer le yoyo », par No Name


    LES PRISONS CONFINÉES... / 6-28
    *
    Miradors d’une société toujours plus carcérale

    * Mutinerie d’Uzerche : l’Etat veut effacer l’historique
    * Carton écarlate à la MA de Seysses
    * Toujours privé·es de parloir
    * « A force d’être trop tôt pour eux… »,
    par Philippe
    * « Je veux vous rendre hommage », par Cathy
    * Les prisons pour sans-papiers n’ont jamais fermé

    * Brèves / 29
    *
    Les culottes d’Éliane / 30
    *
    Un nouveau code pénal pour enfermer les enfants / 31

    ISOLEMENT CARCÉRAL, TORTURE BLANCHE / 32-39
    * « Guide de survie contre l’isolement », par Mounir
    * Courriers de Bilal et Kémi
    * « Ici c’est le terminus »,
    par L’Infâme
    * « Je veux juste voir le ciel », par Sam
    * Trans et prisonnières : double peine !
    * « Arrivé au QD, ils m’ont mis à genou…»,
    par Abderazzak

    SUPERDUPOND-MORETTI / 40-44
    * De qui le ministre des prisons est-il vraiment l’ami ?
    * Demande de mise en liberté pour les prévenu.es : mode d’emploi et lettre type


    RÉVOLTES CONTRE LES PRISONS POUR SANS-PAPIERS / 45-47
    * Février 2020 : incendie ravage au CRA de Vincennes
    * « On n’est pas libre quand on est privé de sa vie »,
    par Carla
    * « Si tu chantes pas, tu manges pas », par une prisonnière du CRA du Mesnil-Amelot

    PEINE DE MORT EN PRISON / 48-56
    * Idir au mitard de Lyon-Corbas
    * Jaouad au mitard de Seysses
    * Khaled au QI de Villepinte
    * Mohammed au CRA de Vincennes
    * Sambaly à la centrale de Saint-Martin-de-Ré
    * L’AP s’acharne sur Jean-Christophe Merlet


    * Brèves
    / 57

    CONTRE UNE VENGEANCE D’ETAT AU PROCÈS DES RÉVOLTES DE BEAUMONT-SUR-OISE / 58-64

    * À lire, à voir / 65

    L’Envolée journal · FPP, 1 rue de la Solidarité 75019 Paris.
    Numéro 52 : 2euros + frais de ports
    Abonnements : 15. > les abonné·e·s de dehors paient les abonnements dedans !
    contact@lenvolee.net

    L’Envolée publie des lettres de prisonniers et de prisonnières, des récits de procès et des analyses sur la société et ses lois.
    Depuis 20 ans, le journal prolonge le travail mené par des émissions de radio qui maintiennent un lien entre l’intérieur et l’extérieur des prisons, hors du contrôle de l’administration pénitentiaire (AP).
    Le journal est réalisé par des ex-prisonnier.es ou des proches qui pensent qu’il est primordial de faire vivre une discussion entre intérieur et extérieur des murs.
    Les prisonniers décrivent leur quotidien, dénoncent leur conditions de détention, se battent contre l’enfermement sans que d’autres aient à parler à leur place.
    Une parole de prisonnier.e qui dénonce l’AP ou la justice, – qui plus est quand cette parole est collective – , n’a pas le droit de franchir les murs !

    L’existence-même de cette parole dérange l’ordre des choses.
    L’Envolée se veut un porte-voix des prisonniers et prisonnières qui luttent contre le sort qui leur est fait ; nous ne sommes ni des portes-paroles, ni même un syndicat de prisonniers.
    Nous faisons le pari que les mots nourrissent les luttes contre la justice et l’enfermement.
    Le journal s’inscrit dans l’histoire de la critique sociale abordée sous l’angle du droit et de la justice.

    La prison est le ciment nécessaire à l’État pour permettre au capitalisme de se développer.
    Prisons et justice servent principalement à enfermer la misère.
    L’enfermement carcéral joue un rôle social de repoussoir : il produit une peur nécessaire au maintien de cette société. Ainsi la prison sert aussi à enfermer dehors.


    Ce journal existe depuis 2001 malgré les censures et poursuites de l’AP, malgré nos faibles moyens. Nous ne comptons que sur l’argent des abonnements et des événements que nous organisons pour financer la sortie du journal.
    N’hésitez pas à écrire, à vous abonner et à abonner vos proches prisonnier.es en nous envoyant leur numéro d’écrou :
    L’abonnement est gratuit pour les enfermé.es.

  • Le numéro 51, spécial abonné·e·s, est dehors !

    Le numéro 51, spécial abonné·e·s, est dehors !

    Un 12 pages destiné essentiellement à nos abonné.e.s, imprimé à peu d’exemplaires, qui sera donc très peu distribué à l’extérieur. Si toutefois vous voulez le lire (et il y a plein de choses intéressantes dedans), vous pouvez le télécharger là : Envolée 51 (SLIM)

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 16 MARS 2018

     

        • Lettres : 3 textes de l’intérieur, parus sur France-Ouest
        • Présentation : Sortie du n°48 de l’Envolée, déjà parti pour tous et toutes les abonné.e.s ! Lecture de l’édito, sommaire…
        • Brèves

    Zics : Paco – La France d’en bas


    Téléchargement (clic droit –> « enregistrer la cible du lien sous »)


     

     

  • Le journal 48 est bientôt dehors ! Sommaire et édito.

    Le journal 48 est bientôt dehors ! Sommaire et édito.

    Chaud l’hiver du côté pénitentiaire !

    Ça reniflait fort l’odeur du pneu brûlé devant les grilles et les portes des prisons. Quinze jours d’agitation chez les matons, quinze jours à rendre la vie impossible aux prisonnières et prisonniers ; il faut dire que c’est pas trop dur pour tous ces porte-clés d’empêcher complètement le peu de vie, de sociabilité, d’activités autorisées par les règlements pénitentiaires : il leur suffit de systématiser ce qu’ils ont l’habitude de faire. Par contre, à aucun moment ces gardiens à la profession inqualifiable, n’ont osé s’en prendre directement à leur hiérarchie, aucun blocage de ministères ou même de tribunaux. Ils sont restés bien tranquilles en bons serviteurs de l’ordre établi, eux dont la fonction est de tenir enfermés violemment d’autres pauvres. Ils n’ont même pas le droit syndical de faire grève, ils l’ont échangé il y a longtemps contre des avantages salariaux. Et côté reconnaissance sociale, il va falloir qu’ils admettent qu’ils ne sont que les derniers maillons honteux d’une chaîne d’emplois dans le marché de la répression. Macron s’est permis de les remettre à leur place, un peu à l’ancienne, en les assimilant à un sous prolétariat séduit par le FN : « Les syndicats ne tiennent rien! FO-pénitentiaire est noyauté par le FN, ce qui explique sa position jusqu’au-boutiste. » Et Jean-Claude Mailly, le grand chef de FO de renchérir en précisant : « Moi, je ne les connais pas bien, ceux de la pénitentiaire ». Qu’ils continuent à en bouffer des nouilles et rien de plus…

    Du côté du pouvoir, ça continue à communiquer. Bien sûr, quelques avantages concédés aux matons. Le gouvernement a surtout réaffirmé qu’il développerait le système de la prison à l’extérieur pour les plus courtes peines : on devrait connaître l’ouverture d’une agence des travaux d’intérêt général. Une nouvelle boîte d’intérim quoi, mais encore plus pratique pour les employeurs : une main d’œuvre corvéable à la merci d’une décision de justice qui a tout pouvoir de renvoyer directement en prison les récalcitrants aux sales boulots. Et tout ça conjugué au plan prévu de construction de quinze mille nouvelles places de prison : toujours et encore cette même logique exponentielle du nombre de prisonnières et de prisonniers et de personnes placées sous contrôle judiciaire. L’enfermement de masse passe autant par la construction de prisons que par la multiplication des « peines alternatives ». Tous les adorateurs de la loi Taubira vont pouvoir se mettre à table dans la joie et la bonne humeur avec les instances du pouvoir pour penser et fabriquer la prison « moderne ». Un grand consensus de toutes ces associations qui font toujours semblant de s’interroger sur le sens de la peine, quand la réponse est dans la question: punir pour asseoir la domination de quelques uns sur le plus grand nombre.

    Évidemment tout le monde ne tombe pas dans le piège, surtout pas les premiers concernés par l’enfermement : les prisonnières et prisonniers, les proches et familles qui connaissent bien la réalité de la justice et de la prison. Il y a eu des rassemblements en solidarité avec les prisonniers devant les taules pendant toute cette période : à Châteauroux, à Dijon, à Fleury, à Marseille pour ceux dont nous avons entendu parler.
    Quelques familles viennent de fonder un syndicat, le PRP (pour la Protection et Respect des Prisonniers), pour créer un rapport de force face à l’administration pénitentiaire. Les proches et la famille d’Angelo Garand abattu par le GIGN, en mars 2017 ont organisé à Blois, à la fin du mois de février, une conférence-débat sur ce thème : «L’engrenage carcéral : peut-on en sortir?» pour «questionner l’ensemble d’une chaîne pénale ciblant et réprimant toujours plus durement, par des peines de prisons, les plus pauvres, les plus précaires, les plus discriminés. »
    Et puis, le Genepi Paris vient d’organiser une journée d’action et d’information sur la prison et la justice au titre sans équivoque de « L’État enferme, la prison assassine » : « La prison n’est pas une évidence, mais elle est le miroir grossissant d’une réalité sociale, économique et politique révoltante. Aujourd’hui nous étions sur le Ponts des Arts, au jardin du Luxembourg, au jardin des Plantes et sur la place de la Bastille (…) Demain, nous continuerons à parler, à débattre, à s’époumoner parfois ; nous continuerons à lutter »

    Et contrairement aux matons, toutes ces actions ne sont pas relayées par les médias… N’en déplaise aux enfermeurs, leur société carcérale ne séduit pas tout le monde, loin s’en faut.

     

    Vous pouvez vous abonnez ou abonner des prisonniers en nous écrivant à l’Envolée, 43 rue de Stalingrad, 93100, Montreuil. L’abonnement de soutien est à 15 euros par an (ou plus en fonction des bourses ; chèque à l’ordre de l’Envolée). En vous abonnant dehors, vous nous permettez d’abonner plus de prisonniers et de prisonnières à l’intérieur puisque l’abonnement est gratuit pour toutes les personnes enfermées.

    Le journal est par ailleurs disponible au prix de 2 euros dans de nombreuses librairies en France et en Belgique. Nous remercions d’avance ceux et celles qui nous communiqueront d’autres lieux (librairies, infoshops, bars, magasins, accueils familles) pour déposer le journal.

    N’hésitez pas à nous demander le journal en plusieurs exemplaires si vous voulez, vous aussi, le distribuer dans votre région  : contact@lenvolee.net

    Liste des points de vente :  Où nous trouver ?

     

    (photo : © NnoMan – Collectif OEIL)

  • ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 10 NOVEMBRE 2017

     

        • Lettres : Fabrice Boromée à Moulins-Yzeure, et sa compagne
        • Appel : Adeline du Collectif de soutien aux détenus de France, compagne de Romain incarcéré à Condé-sur-Sarthe
        • Brèves : Intoxications alimentaires à l’urine de rat à Fresnes ; GIGN ; toujours des morts suspects à Duclos (Martinique), Perpignan ; procès de manifestants du 10/10/17…
        • Enregistrement : Entretien de Jacques Mesrine au Canada (1/3)
        • Présentation : (suite) du numéro 47 du journal l’Envolée ; du film Faites sortir l’accusé de PeG, sur le parcours de Philippe Lalouel ; des livres de Cloé Mehdi : Monstres en Cavale, 2014 et Rien ne se perd, 2016
        • Brèves : Circulaire Collomb : double peine renforcée, augmentation des enfermements en centres de rétention… ; témoignages

    Zics : Bibi Craveur – Afrorate / LIM – Tout était calculé / Tandem – Vécu de poissard / Heus L’enfoiré – BLX


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