Lettre de Fabrice depuis la centrale de Valence où il continue de subir les insultes et provocations racistes de certains surveillants. Il rappelle que le seul taf disponible pour les prisonniers de cette taule, c’est de fabriquer les vêtements des matons, ce qu’il refuse pour sa dignité vu ce que l’AP lui a fait subir.
Lettre de Kémi depuis la centrale de Moulins-Yzeure qui parle du pouvoir des psychiatres dont les expertises te collent à la peau et qui ont un pouvoir sur tes demandes d’aménagement ou de réductions de peine. Pour les psy, si on ne parle pas c’est qu’on trame quelque chose, et si on parle c’est qu’on est un dangereux narcissique. Ce sont les mêmes psy qui participent à la gestion des détention en distribuant cachetons et piqûre disciplinaire tandis qu’on refuse aux prisonniers de vrais soins psychologiques.
Aubin Makiadi est mort à Fleury Mérogis le 10 juin 2025. On passe l’enregistrement audio des prises de parole de son frère et de sa mère lors du rassemblement devant la prison la semaine dernière (on peut retrouver la vidéo du rassemblement ici). Encore une fois, une personne décède au mitard et encore une fois, alors que la direction veut faire croire à un suicide, des prisonniers ont dénoncé le tabassage par les matons qu’aurait subi Aubin dans sa cellule du QD.
On reçoit Léa, compagne de Théo Sanha, mort à la prison de Fresnes le 11 janvier 2022, alors que leur fille venait de naître. Une enquête pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger est toujours en cours sans que la famille ne soit informée de rien. Théo a été classé comme « islamiste » par erreur, et ne voyait donc sa porte ouverte que par les ELAC, ces matons cagoulés et armés, qui lui jetaient sa gamelle dans la cellule. Il ne recevait pas les soins psychiatriques dont il avait besoin – il avait demandé à rester à l’UHSA – et les surveillants ont vu son état se dégrader sans réagir au prétexte que le psy de la taule avait déclaré qu’il simulait. Sa compagne revient longuement sur les circonstances de sa mort et sa bagarre depuis pour obtenir la vérité.
AGENDA :
Marche blanche pour Aubin Makiadi le dimanche 22 juin 2025 à 14h au métro Corentin Cariou à Paris
Deuxième discussion contre la loi narcotrafic le lundi 23 juin à 18h au 1 impasse Lapujade à Toulouse
Barbecue annuel en hommage à Alassane Sangaré le samedi 28 juin 2025 à partir de 14h au parc de la Brèche à Créteil
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne. Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Et sur toutes les plateformes de podcast.
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On avait pas encore publié cette lettre écrite en 2020 par une personne enfermée à l’Hôpital Psychiatrique des Eaux Vives en région parisienne. Dans notre émission et notre journal, on parle rarement de ces lieux d’enfermement car on y a moins de contacts. Mais ces paroles nous rappellent bien que les HP sont aussi des prisons où on subit un enfermement contraint, encadré par la justice et où le quotidien est soumis à l’arbitraire d’une administration. Force à toutes les personnes psychiatrisées sous contrainte et leurs proches. Continuons de faire sortir la parole de ces lieux et de soutenir celles et ceux qui y sont enfermées.
Salut l’Envolée,
Déjà quand t’arrives ici en HP ça commence par le déshabillage et ça c’est humiliant. Y a l’isolement aussi qui est une forme de torture psy. Y en a beaucoup d’autres ici (des formes de tortures) comme la contention où ils te ligotent – le mot est faible, c’est comme une camisole.
Y a une chambre qui s’appelle la cellule d’isolement et après y a une camisole chimique qui peut avoir lieu.
Y a un autre truc qui s’appelle le patch et genre on t’immobilise et tu peux plus bouger, t’es attaché a un lit. Moi ils m’ont fait ça pendant 20 minutes, j’avais peur qu’ils m’abandonnent là. C’est tous leurs outils pour la torture.
Quand t’arrives ici à l’hôpital le premier truc qu’ils te font c’est te mettre à poil pour vérifier que t’as pas de drogue ou quoi que ce soit. Et après ils te filent une tunique ou un pyjama où on se sent complètement à poil. Parce que les médecins et infirmières et les anciens patients, eux sont habillés. C’est humiliant et ça crée un truc par rapport aux autres patients, ça met une distance.
J’trouve ça absurde qu’on condamne les gens parce qu’ils sont malades.
À chaque fois que je suis hospitalisé ou interné, ma grand mère m’envoie des cartes postales. Et ça, ça fait très plaisir. Dès qu’on est enfermé, la première chose qu’on fait c’est rédiger un papier pour le juge ou écrire un papier à sa femme ou sa famille. J’ai vu des gens qui arrivaient là dedans (en hôpital psychiatrique), la première chose qu’ils faisaient c’était de rédiger un testament.
Souvent le fait que les gens sont internés, on pense directement à la folie. Mais souvent c’est lié à des événements extérieurs : situation économique, familiale ou de société.
Ici, pour vous décrire comment ça se passe. T’as une petite chambre avec une petite table, une chaise et un lit. C’est pas un hôtel F1 c’est sûr.. Y a des toilettes mais y a pas de douche. Ici c’est mal isolé. Ma chambre donne sur un couloir. A gauche y a un côté où à une époque ils avaient mis tous les gens qui avaient attrapé le covid.
À côté de ma chambre, y a la cellule d’isolement. Là, y a un mec qui a été, comment dire, peut être pas neutralisé, mais violenté par les infirmiers parce qu’il était réticent à leur obéir. Là, il est enfermé à l’isolement on sait pas pour combien de temps. Lui il crie derrière la porte qu’on le torture et il demande à voir les surveillants… J’essaye d’aller lui parler à travers la porte pour le rassurer. Je comprends qu’il soit pas bien.. Moi quand je suis arrivé ici, je me suis réveillé et je savais pas ce que je foutais là.
La journée ici : normalement on te réveille à 7h pour aller à la douche. Mais moi j’ai obtenu de me lever à 8h. Et j’arrive pas utiliser leurs douches. L’hygiène c’est important c’est sûr, mais ici y a pas d’intimité. Y a une douche pour 20 personnes, je vais pas faire la queue en slip avec un savon.
Le petit dej c’est un beurre président, confiture, du pain. C’est le premier truc qui se passe dans la journée. C’est un moment important.
Jusqu’à midi on fait ce qu’on peut. Y en a qui lisent comme moi, d’autres qui sortent dans le parc parce qu’ils sont autorisés. Moi j’ai eu des permissions en ville, jpourrai rentrer chez moi si je voulais mais j’ai plus mes clés, mon portefeuille ou quoi. Ils m’ont tout pris, donc bon je reste là.
La différence entre la psychiatrie et la prison. C’est qu’en prison t’as une peine, ça dure un certain temps. Ici en psychiatrie on a aucune idée de date de sortie. Et ça, c’est angoissant.
C’est ce que j’essaye d’expliquer à ma responsable. Je comprends pas ce qu’ils veulent de moi. Je sais pas si je dois fermer ma gueule ou faire genre que je vais mieux. Apparemment il faudrait que je patiente. Le temps de comprendre ça, c’est déjà quelque chose.
Moi ça me fait peur de rester ici jusqu’à la fin de ma vie. Ici je vois des vieux qui sont là depuis longtemps, je vois des gens qui sont là depuis 15 ans…
En fonction de ton attitude quand t’arrives, d’abord t’as un entretien avec un médecin pendant 10 minutes qui évalue si on te met à l’isolement ou pas. Mais si t’arrives le week-end ou un jour férié y a pas de médecin disponible pour te recevoir, alors tu vas à l’isolement direct.
Au début quand t’es à l’isolement, t’as le droit à 4 cigarettes par jour, en bâtiment fermé t’as 10 cigarettes, et en bâtiment ouvert, comme là où je suis, j’ai le droit de fumer comme je veux. Enfin en fonction de mes moyens donc je suis obligé de me limiter. Ici c’est la guerre des clopes, tout le monde en a besoin. Le troc marche pas mal à base de clopes.
Quand t’es à l’isolement, la cigarette c’est un des trucs qui fait tenir. T’attends ta cigarette, t’essaies d’en profiter un maximum.
La cuisine c’est un problème énorme ici. Dans tous les sens du terme. Y a beaucoup de gens qui ont des intoxications alimentaires parce que la chaîne du froid est pas respectée. Beaucoup de produits sont congelés ici et ils font pas attention.
Ici y a un tout secteur qui s’appelle IS A 13, l’autre c’est l’ASM 13 (association mentale 13). En gros ici c’est l’hôpital psychiatrique du 13e arrondissement même s’il est en Essonne.
Y a d’autres bâtiments dont je connais pas le nom, là où on n’a pas accès parce que c’est grillagé. Ça paraît plutôt inquiétant, on sent qu’il se passe des choses derrière la grille. Des fois y a des camions qui partent, y a aussi la police qui passe souvent dans les bâtiments fermés. Y a 2-3 jours une personne qui portait pas de masque a été contrôlée dehors, ils l’ont ramenée au bâtiment fermé parce qu’elle était sortie de psychiatrie quelques jours avant. Là ils viennent de la ramener en bâtiment « ouvert ».
La première fois que ça m’est arrivé ce truc là d’enfermement, j’suis resté 1 mois et demi en bâtiment fermé.
Ici on mange à 19h et après on me donne des médicaments. Après je m’endors direct, je fume une clope et jm’endors. À 21h30-45 on me redonne un somnifère qui est assez efficace et qui me permet de m’endormir. Et je me réveille le lendemain avec les gens à l’isolement qui tapent à la porte. Même si je dors, on me réveille a 21h30 pour me donner le somnifère. Ça m’a toujours fait halluciner mais je cherche plus à comprendre.
Et c’est rien y a bien pire. J’ai vécu bien pire et je vois des cas où c’est très compliqué. Y des patients qui ont pas de visite, pas de courrier, pas de procédure pour faire appel devant la justice, qui ont toujours des médicaments ou qui sont dans des situations d’handicap qui les placent en situation de dépendance totale face à l’administration, à qui on parle comme à des demeurés. J’trouve ça inhumain comme ils traitent ces gens.
Au niveau de la justice ici ça passe par le JLD. C’est le juge des libertés et détention. Simplement on arrive dans une salle d’attente. Ça m’est arrivé d’être convoqué au TGI pour des JLD de personnes que je connaissais. Le juge te dit selon tel article t’es vraiment malade mais il y connaît rien en médecine le juge. Le dernier JLD auquel j’ai assisté c’était dans une petite pièce. Y avait le juge, la greffière, le ministère public, mon avocat et moi. L’avocat m’a demandé ce qu’j’voulais, je lui ai demandé qu’on me libère. Je suis sorti de la pièce et j’ai reçu deux jours après par courrier des papiers me disant que j’étais prolongé.
Le premier JLD j’ai pas pu y assister parce qu’ils m’ont placé à l’isolement à mon entrée à l’HP.
On les voit quand ils sortent de la salle, ils sont tous copains. Le magistrat, l’avocate, la greffière, ils passent leur vie ensemble. L’avocate, le magistrat c’est plus à lui qu’elle a envie de plaire qu’à moi.
En France la psychiatrie et la prison c’est la même chose.
On continue de donner des nouvelles.
Une personne enfermée aux Eaux-vives le 20.10.2020
Lettre de Kémi qui revient sur ses passages dans des unités psychiatriques. Il décrit les conditions carcérales de ces lieux d’enfermement et la façon dont l’administration pénitentiaire (AP) utilise la psychiatrisation pour mater les rebellions des prisonniers et des prisonnières. Il parle aussi des piqûres que peut t’imposer l’AP ou le médecin.
Une lettre reçue en 2020 écrite par une personne enfermée aux Eaux Vives un hôpital psychiatrique d’Île de France. Elle décrit son quotidien -notamment la bouffe dégueulasse voire avariée – et les différentes formes de tortures qu’on y subit : de la fouille à nu à l’arrivée aux camisoles physiques et chimiques, en passant par les cellules d’isolement. Elle explique également l’absence de date de sortie, les méandres judiciaires pour essayer de sortir : « en France, la psychiatrie et la prison c’est la même chose ».
Communiqué de prisonniers enfermés au centre de semi-liberté de Rennes. On avait déjà relayé deux communiqués il y a quelques mois que ces prisonniers avaient fait sortir pour protester contre l’état de l’eau qui est impropre à la consommation et remplacée par trois bouteilles d’eau par personnes enfermées. 8 mois plus tard, la situation ne s’est toujours pas arrangée et concerne également plusieurs quartiers du centre de détention pour femmes attenant.
Retour sur la répression judiciaire du mouvement social qui a suivi la mort de Nahel à Nanterre. On a déjà parlé dans les deux émissions précédentes de la répression policière et judiciaires des révoltes et on a publié un texte appelant à soutenir les inculpés du mouvement et la réaction d’une habitante de quartier populaire.On revient cette fois un peu plus en détails sur les comparutions immédiates en Ile de France où les juges ont allègrement distribué du ferme.
Des nouvelles de résistance dans les prisons pour sans papier, aux centre de rétention de Marseille et de Vincennes. Au CRA du Canet à Marseille, dans la nuit du 30 juin, une révolte a éclaté et entraîné un incendie et une personne est morte après avoir été hospitalisée. On peut retrouver des paroles de prisonniers qui racontent ces moments ici et là. On peut avoir des infos sur ces CRA sur les blogs d’Abaslescra et de Marseilleanticra.
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L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
On manque parfois de forces pour faire tourner l'émission comme on le voudrait en ce moment : que vous soyez prisonnier·e·s, proches, ou révolté·e·s contre l'enfermement et l'AP, n'hésitez pas à nous contacter & à passer le mot !
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Lettres de prisonnières de la maison d’arrêt pour femme de Nice
Un appel de Virginie qui raconte son internement et les traitements et violences qu’elle a subi dans la psychiatrie.
Discussion avec Christian du collectif désarmons-les !, qu’on reçoit régulièrement et que vous pouvez réécouter notamment ici dans une précédente émission), sur les procédures suite aux violences d’état.
Agenda :
1er Juillet a partir de 13h au parc de la brèche à Créteil : Après-midi et déjeuner, organisé par le collectif Vérité pour Alassane. Alassane Sangaré est mort à Fleury-Mérogis le 24 novembre 2022 et ses proches se battent depuis pour obtenir la vérité sur les circonstances de son décès.
Le 27 juin, à la libraire Michèle Firk ( 9 rue François Debergue à Montreuil) – Présentation de l’Envolée et du nouveau numéro.
Ziks : Mehdi black wind / BCP 7RM – Fanny Polly / Potion magique – Soso Manes / à l’aube
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Deux lettres de la maison d’arrêt de Caen qui décrivent les conditions affreuses dans cette taule, entre les cours de promenade insalubres et les matons qui poussent à bout. On rappelle que des prisonniers avaient pris la parole il y a un an pour dénoncer la mort de Youssef, leur codétenu, dans cette prison (on peut retrouver leur lettre ici).
Une lettre collective de l’unité Moreau (une UMD, « unité pour malade difficile » de l’hôpital psychiatrique (HP) de Cadillac dans laquelle les personnes sont enfermées pendant au moins une année). Les 18 patients enfermés dénoncent le manque de personnel soignant qui entrave leurs libertés individuelles – en les privant notamment de possibilité de sorties thérapeutiques – ainsi que la qualité des soins. On peut lire la lettre ici.
Appel d’Adeline pour raconter comment l’administration pénitentiaire (AP), qui a tabassé Kémi, cherche a le faire passer pour fou et suicidaire. On rappelle que Kémi, qui est un correspondant de longue date de l’Envolée et qui a dénoncé régulièrement les conditions de détention particulièrement atroces à Saint Maur, n’est pas suicidaire, qu’il est en parfait santé psychique et qu’il a du soutien dehors.
Présentation de la coordination anti-repression de Paris par des membres du collectif à l’occasion d’une soirée de soutien organisée à la Parole Errante le samedi 8 octobre 2022. On revient sur l’histoire et les activités de la coord et les questions qui traversent le groupe. Pour rappel, iels se retrouvent tous les mardis soirs à la Bourse du travail à République à Paris.
Ziks : Ghetto Youths / Yaadcore – Branché / Dosseh ft. Momsii – Addition / Ron Brice fr. Ali
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Notre bouquin pour troubler la fête du quarantième anniversaire de la prétendue abolition de la peine de mort est sorti ! Une manière parmi d’autres, que nous espérons nombreuses, de faire entendre quelques voix dissonantes dans l’écœurante auto-célébration du pouvoir.
Ce livre réunit des paroles de prisonniers, de prisonnières et de proches publiées dans le journal depuis sa création en 2001 qui nous rappellent avec force qu’en réalité c’est seulement la guillotine qui a été supprimée en octobre 1981.
Il est disponible dans toutes les bonnes librairies et sur la boutique de nos ami.e.s des éditions du bout de la ville.
Il est gratuit pour toutes les personnes enfermées : écrivez-nous à contact@lenvolee.net pour que nous puissions le faire parvenir à vos proches emprisonné.e.s !
Lettres : lettre de revendication des prisonnières de Rennes + une lettre de Samia, Fabrice Boromée
Appel : Hadjira, la sœur de Foued, agressé le 31 mai par la police de Cergy à Pontoise, puis incarcéré à la prison d’Osny. Aucune avancé concernant ses soins médicaux, lien fb : Justice Pour Foued
Invité: Eva, témoigne d’un stage d’interne en psychiatrie qu’elle a fait au SMPR de Fresnes
Zics : Monsieur R – FranSSe / ASAP Rocky – Purple Swag, Chapter 2 / Piloophaz – C’est pour ceux
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