Étiquette : répression

  • DARMANIN DÉCLARE LA GUERRE AUX PRISONNIER·ES

    DARMANIN DÉCLARE LA GUERRE AUX PRISONNIER·ES

    Chapitre 2 : Tout le monde au cachot !

    Maintenant qu’il a supprimé les activités en détention, Darmanin poursuit son offensive démago-sécuritaire, cette fois-ci sous le pavillon de la « guerre au narcotrafic ». D’ici quelques mois, les quartiers ultra sécuritaires promis aux « plus-terribles-narcotrafiquants-de-France » qui devraient ouvrir à Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Vieil vont rendre encore plus invivables leurs régimes d’isolement déjà bien mortifères… D’autres ouvertures déjà annoncées visent à étendre ce régime à plus de 600 prisonniers. Ces annonces n’ont rien de nouveau, c’est tout simplement le durcissement du « système Condé » : isolement quasi total pour les prisonniers et moyens décuplés pour les surveillants. Comment ne pas craindre son extension à l’infini, et un méchant tour de vis dans toutes les détentions…

    Condé et Vendin : « des machines à broyer »

    Inventés sous Jospin et inaugurés par Taubira en 2013 et 2014, les centres pénitentiaires d’Alençon-Condé-sur-Sarthe et de Vendin-le-Vieil sont des tombeaux hypersécuritaires blindés de technologies de surveillance. Conçus pour empêcher toute communication entre les prisonniers, ces établissements sont segmentés en ailes d’une douzaine de personnes maximum. Pas de sortie de cellule sans escorte ; tous les mouvements sont gérés par vidéosurveillance et sas à fermeture électronique. Pas de gourbi (petit espace de convivialité arraché à l’administration pénitentiaire) et le régime « portes fermées » ne permet pas non plus de se réunir en cellule. Dans ces taules-là, pas de « surpopulation » : Condé compte officiellement 195 places et Vendin 135, mais une centaine de prisonniers seulement y sont enfermés pour assurer un ratio de trois à quatre surveillants par prisonnier. Ces taules ont été spécialement conçues pour casser en quelques mois des prisonniers longue peine – qui y passent en fait de longues années… En centrale, les prisonniers avaient obtenu un minimum d’aménagements de leurs conditions de détention, comme le régime « portes ouvertes » ou un peu plus d’activités. À Condé et Vendin, ces acquis arrachés de haute lutte ont été supprimés dès l’ouverture, puis redistillés au compte-goutte, juste assez pour pas que ça pète… en attendant de nouveaux durcissements.

    Les prisonniers ont tout de suite dénoncé ces mouroirs modernes : « Ces tombeaux de la mort, ces nouvelles merdes de prison, faut les détruire. C’est pas acceptable de vivre avec les peines infinies qu’on a à faire. Ils sont en train de construire des QHS (quartier de haute sécurité) dans des centrales modernes. » « La direction nous pousse à commettre des actes, car Condé-sur-Sarthe est un QHS amélioré : on est tout le temps en cellule, on n’a pas d’activités… C’est pour ça qu’il y a des mouvements et une prise d’otage. Moi, je suis déterminé à ne pas me laisser faire, car pour le système Condé on est des cobayes. » « C’est très difficile mentalement de savoir qu’on est dans un espace aussi réduit, c’est pas fait pour garder des gens à long terme pendant des années. Ça brise un homme, mentalement, c’est fait pour broyer un homme. Certes, la prison, c’est difficile. Mais là, ça a rien à voir, c’est des machines à broyer. »

    QHS, QI, « narcoprisons » : toujours la même torture blanche

    Suite aux luttes des prisonniers, la « gauche de gouvernement » a fermé les quartiers de haute sécurité (QHS) en 1982… pour les remplacer aussitôt par les quartiers d’isolement (QI). Un nouveau sigle, un petit coup de peinture, une grille ou deux en moins, et le tour était joué… Trente ans plus tard, la même « gauche » a appliqué le modèle des quartiers d’isolement à l’échelle d’établissements entiers avec l’ouverture de Condé et de Vendin.

    Évidemment, les conséquences de la torture blanche, elles, restent les mêmes. Un prisonnier les analysait encore récemment depuis Bois-d’Arcy : « Les problèmes de concentration, les difficultés à construire sa pensée, l’hébétude, la perte de repères temporels, les maux de tête, les vertiges, loin de disparaître avec le temps, se sont amplifiés et généralisés ; ils sont devenus monnaie courante ou normalité. »1 « Les QHS sont la forme futuriste de la peine capitale, dénonçaient déjà des prisonniers en 1978 ; on y assassine le mental en mettant en place le système d’oppression carcérale à outrance, conduisant à la mort par misère psychologique […] N’attendez pas d’être acculés à la torture par l’isolement et la privation sensorielle, comme c’est le cas pour nous en ces quartiers d’assassinat lent et propre vers lesquels l’administration évacue tous les détenus qui luttent pour sauvegarder leur dignité humaine en refusent de se laisser amputer de la parole par des traitements concentrationnaires. » 2 À l’ouverture de Condé, un prisonnier expliquait : « Condé est un QHS qui est fait pour casser les gens psychologiquement. Mais il n’y a pas beaucoup de révolte, ce qui fait que c’est plus facile pour l’AP de nous contrôler. Comme je le dis, il faut faire une action comme dans les années 1980. Cela veut dire monter un comité d’action des prisonniers pour pouvoir fermer ces tombeaux ouverts. »

    On peut toujours faire pire

    Dans un esprit de saine émulation, Gérald a rendu une visite de courtoisie au gouvernement d’extrême-droite de Giorgia Meloni. C’est qu’il s’intéresse au régime pénitentiaire 41bis : mis en place par les socialistes en 1992 pour lutter contre la mafia, ce régime s’est évidemment rapidement étendu à d’autres catégories de prisonniers. Près de 800 prisonniers italiens subissent ce régime de torture sensorielle : isolement quasi total sous vidéosurveillance 24 heures sur 24, sans communication téléphonique, un seul parloir mensuel d’une heure derrière une vitre blindée, en présence d’un maton – et qui peut être remplacé par un coup de fil… Deux heures de promenade quotidienne en groupes de quatre, aucun accès aux espaces collectifs, interdiction de travailler et de prendre part aux activités. Le seul moyen d’y échapper, c’est d’obtenir le statut de « collaborateur de justice » ; autrement dit, de poukave.Manifestement, ça l’a inspiré, vu ce qu’il annonce : interdiction de sortir de l’établissement, audiences avec les magistrats en visioconférence, parloirs hygiaphone empêchant tout contact, fouilles à nu systématique après les parloirs – même les parloirs avocat –, suppression de l’accès aux unités de vie familiale (UVF) et aux parloirs famille ; réduction du droit de téléphoner à trois fois deux heures par semaine, deux heures de promenade quotidienne, toujours à l’isolement et interdiction de travailler ou de participer à d’autres activités. Il est question de réduire encore plus les contacts entre prisonniers à Condé et Vendin en n’en laissant que quatre ou cinq par aile de la détention. Le fanstasme avoué de Darmanin, c’est de leur imposer cette torture blanche pendant quatre ans sans possibilité d’aménagement, sur décision du ministre (lui). Et puis allez, ça sera pour tous les prisonniers de la centrale, pas juste pour ceux qui sont impliqués dans des affaires de trafic comme le slogan de « narco-prison » pouvait le laisser entendre. Ce durcissement déjà officiellement annoncé pour les prisonniers étiquetés terroristes ne demande qu’à continuer à s’étendre puisque le nom officiel de ces nouveaux quartiers de « lutte contre la criminalité organisée » dit bien tout leur potentiel d’extension. En grand humaniste, Darmanin a demandé leur avis aux sages du Conseil d’État, qui ont trouvé que ça allait ; ils ont juste tiqué sur les fouilles à nu après les parloirs avocat·es et abaissé à deux ans l’impossibilité d’aménagement.

    Après un long suspense bidon destiné à faire monter la sauce médiatique, le sinistre ministre a finalement donné les noms des établissements appelés à devenir des méga QHS : Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Vieil ! Tu parles d’une surprise… Y a presque rien à faire : l’architecture de ces établissements ultrasécuritaires permet déjà l’isolement quasi total des prisonniers, et leur personnel est déjà rodé à un régime d’isolement et de violence extrême. À côté de Condé, en plus, il y a le tribunal d’Alençon, qui est déjà une sorte d’annexe de la taule bien pratique pour coller des années de prison supplémentaires à ceux qui résistent au sort qui leur est fait ; dans la rafale d’annonces darmaniennes, il y a d’ailleurs aussi celle du renforcement des moyens des tribunaux qui sévissent à proximité de ces taules.

    Une boutique à entretenir

    « C’est comme une boutique qu’il faut entretenir. Condé a la réputation d’être la centrale la plus sécuritaire de France. Donc, s’il y a rien qui se passe, les gens vont dire que tous ces moyens ne sont pas justifiés. C’est une prison où on est sept ou huit dans l’aile, il y a trois surveillants pour ouvrir une porte à la fois, avec cinq caméras. Il y a plus de 250 surveillants pour 100 détenus. Niveau moyens humains et matériels, ils ont tout ce qu’il faut, ils peuvent pas se plaindre. Ils ne peuvent pas demander plus. Alors pour justifier ces moyens énormes, on va faire en sorte que ça se passe mal à l’intérieur », expliquait en 2019 à l’antenne un prisonnier tout juste sorti de Condé.

    Faut dire que les matons avaient déjà à peu près tout – après leur blocage de Condé en mars 2019, ils avaient même obtenu une salle de sport rien que pour eux ! Qu’à cela ne tienne, on leur a quand même promis des nouveaux portails millimétriques plus performants, et des primes contre quelques semaines de formation – faut-il en conclure qu’il leur sera plus difficile de se faire un treizième, voire un quatorzième ou quinzième mois en faisant rentrer des téléphones et des consommables ? Et puis, tout comme l’interdiction des activités, le durcissement des conditions de détention est synonyme de charge de travail allégée pour eux : la réduction drastique de l’accès des prisonniers à la cabine leur permettra d’écouter toutes les conversations tranquillement en direct, par exemple.

    Une peine complémentaire d’isolement total au bon vouloir du ministre

    Ces régimes ont déjà été testés sur des prisonniers dont l’administration pénitentiaire veut se venger, comme Rédoine Faïd, qui subit ce type de régime depuis son évasion, ou sur d’autres dont l’administration pénitentiaire n’a pas à craindre qu’une solidarité collective se dresse contre leurs conditions de détention, comme Salah Abdelslam. C’est qu’il s’agit de « discriminer les prisonniers » : le ministre se flatte avec son administration de faire le tri entre « bons » et « mauvais » prisonniers au moyen de peines complémentaires. Les juges peuvent déjà décider de l’élimination sociale d’une personne en le condamnant à une peine infinie, et la pénitentiaire va encore le surcondamner à l’isolement total… Le pire, c’est que l’affectation à ces nouveaux quartiers de régime dur pourrait aussi bien être appliquée à des prisonniers en détention provisoire sur simple décision du ministère, épaulé par les juges d’instruction et les renseignements pénitentiaires.

    C’est le vieux coup de la dangerosité, et c’est le ministre qui collera les étiquettes : Si un prisonnier se rebiffe, on dit qu’il est dangereux, alors on le met à l’isolement. Et s’il est à l’isolement, c’est sûrement qu’il est dangereux ! « Mais, là aussi, peut-on encore parler de peine ? Ses finalités habituelles disparaissent devant une fonction purement sécuritaire. Le pire est que plus rien ne masque une volonté d’exclusion fondée sur des postulats d’incurabilité et d’appartenance à des catégories à risque. » [Mounir, avril 2021.]

    L’Envolée, mars 2025.

    1 Libre Flot, quartier d’isolement de Bois d’Arcy, Juin 2021.

    2 T. Hadjadj, R. Knobelspiess, J. Mesrine, F. Besse, J.M. Boudin, M. Desposito, D. Debrielle, 2 janvier 1978, dans le journal Le Monde.

  • Des nouvelles de Moulins – Lettre d’un déporté kanak – Palestine Vaincra au Conseil d’Etat – Répression en Kanaky et solidarités avec les prisonniers du mouvement social

    Des nouvelles de Moulins – Lettre d’un déporté kanak – Palestine Vaincra au Conseil d’Etat – Répression en Kanaky et solidarités avec les prisonniers du mouvement social

    Emission de l’Envolée du vendredi 24 janvier 2025

    Lettre de « Skitters » enfermé à Moulins qui raconte comment il a vrillé quand il a pris une peine à deux chiffres et qu’il s’est mis à enchaîner les accès de violences, les peines de mitard, les transferts disciplinaires et autres mesures répressives de l’administration pénitentiaire.

    Lettre d’un déporté kanak de janvier 2025 qui raconte son incarcération loin de chez lui, les refus de rapprochement familial, et les difficultés logistiques pour envisager un retour à sa libération. Il revient par ailleurs sur l’histoire de la lutte indépendantites en Kanaky. On lit aussi un poème joint à cette lettre dans lequel il parle de sa terre natale qui lui manque.

    Un membre du collectif Palestine Vaincra nous appelle pour parler de leur audience devant le conseil d’Etat le lundi 27 janvier prochain qui devra trancher sur leur dissolution annoncée par Darmanin en 2022 et suspendue depuis par un recours. Cette procédure de dissolution vise à faire taire les soutiens à la lutte du peuple palestinien en France tout comme les poursuites pour apologies du terrorisme et les expulsions de militant.es et soutien de la cause palestinienne.

    On revient longuement avec Julie du collectif Solidarité Kanaky sur les raisons historiques des révoltes massives qui ont éclaté au printemps dernier pour protester contre l’élargissement du corps électoral qui metterait en minorité les populations kanaks, et leur répression militaire, judiciaire et pénitentiaire jusqu’à aujourd’hui. Officiellement 13 personnes ont été tuées par les forces de l’ordre et les milices loyalistes soutenus par les flics et le pouvoir politique. On explique également le caractère coloniale ordinaire de ces institutions répressives dans l’archipel : des peines prononcées par des juges blancs plus lourdes qu’en métropole pour des faits similaires et la prison de Camp Est, située dans l’ancien bagne, où sont enfermés 80% de kanaks dans des conditions inhumaines. On discute également des mouvements et actions de solidarités qui se sont mis en place depuis l’été 2024 pour soutenir les personnes incarcérées et celles qui subissent la répression. On essaie régulièrement dans cette émissions et notre journal de donner la parole aux personnes enfermées pendant ce mouvement social puis transférées en métropole. On peut retrouver certaines de leurs lettres dans cette émission et celle-ci.

    Agenda : Le Samedi 1er février à la Maison des Syndicats de Corbeil Essonnes se tiendra un évènement contre la violence carcérale avec des stands de nombreux collectifs dont la lutte porte aussi sur le milieu carcéral.

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  • L’Infâme is back – Répression pénitentiaire à Mayotte – L’Envolée vs censure pénitentiaire

    L’Infâme is back – Répression pénitentiaire à Mayotte – L’Envolée vs censure pénitentiaire

    Émission de l’Envolée du vendredi 15 novembre 2024

    Dans cette émission :

    • Lettre de l’Infâme, qui nous raconte sa détention depuis qu’il est à la centrale d’Arles : après des promesses mensongères (typiques) de la part de l’AP, il a de nouveau subi son acharnement (typiques) sous toutes ses formes. Alors l’Infâme part au combat sur le versant procédurier. Forces à notre poto, on se tient au courant, écrivez-lui !
    • Répression contre les prisonniers de Majicavo à Mayotte suite à la mutinerie du 28 septembre : surpopulation et conditions de détention innommables, quelques news du procès des accusés de la mutinerie, transferts punitifs = déportations. Évidemment hésitez pas à nous transmettre des news et paroles directes de l’intérieur !
    • AP vs L’Envolée, x-ième round : retour de l’audience d’aujourd’hui au tribunal administratif, où on faisait un recours contre notre censure par l’AP, qui ne supporte pas que nous démontrions que la prison brutalise et tue. Sans surprise : la justice d’état va confirmer que c’est naturel pour l’AP de fermer la bouche des prisonnier.e.s et de les infantiliser, donc… on va continuer de faire circuler et soutenir leurs paroles !
      -> n’hésitez pas à relire et faire circuler le compte-rendu du procès des surveillants qui ont tué Sambaly Diabaté, article du n°55 de l’Envolée, qui avait particulièrement dérangé les geôliers.

    Agenda :

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  • Lettre de la nouvelle prison de Caen – Biggy mutilé pour l’exemple

    Lettre de la nouvelle prison de Caen – Biggy mutilé pour l’exemple

    Émission de l’Envolée du vendredi 13 septembre 2024

    Lettre qu’on nous écrit de la nouvelle prison de Caen Ifs, ouverte en décembre 2023, qui parle de l’éloignement et de l’isolement qu’il produit, et de la condition d’indigent en taule. Il raconte aussi le module Respecto – « un CD dans la maison d’arrêt » – qui différencie encore les conditions d’incarcération pour gérer les détentions. On en profite pour rappeler en quoi ces nouvelles prisons, toujours plus loin des centres-villes, n’améliorent pas le quotidien des personnes qui y sont enfermées.

    On reçoit à l’antenne Biggy et Vanessa, membres du collectif des Mutilés pour l’exemple. Biggy revient sur la perte de sa main droite à cause d’une grenade en décembre 2020 pendant le mouvement contre la loi « sécurité globale ». Il raconte les pressions policières qui commencent dès le lendemain et les séquelles, et comment le collectif lui a permis de se reconstruire et de se bagarrer depuis.

    L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

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  • Le fascisme qui vient – Répression coloniale en Kanaky – Enfermement massif en Palestine

    Le fascisme qui vient – Répression coloniale en Kanaky – Enfermement massif en Palestine

    Émission de l’Envolée du vendredi 28 juin 2024

    • Discussion sur le fascisme qui vient, et relecture de l’édito du journal L’Envolée n°55, publié pendant les élections de mai 2022 :
      « Prisons et tribunaux sont les armes essentielles du bloc bourgeois (populistes-fascistes ou libéraux-autoritaires). Depuis l’intérieur de la prison, on a malheureusement un point de vue de choix pour comprendre et tenter de combattre le fascisme qui vient. Un des principaux objectifs de L’Envolée, c’est de ramener la question de la prison et de la justice dans les luttes sociales contre le capitalisme autoritaire et le fascisme qui gangrène la société »
    • Discussion avec un membre du collectif Solidarité Kanaky : déportation coloniale jusqu’en métropole de prisonniers et prisonnières kanaks, messages de solidarité et organisation du soutien aux prisonnier.e.s kanaks
    • Enfermement massif et conditions ultra-brutales de détention des Palestinien.ne.s au cœur de la guerre coloniale

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  • Lettre de Blanche : mouvement des matons et exploitation au travail – Répression et Solidarité Kanaky – Répression de la lutte contre les CRA

    Lettre de Blanche : mouvement des matons et exploitation au travail – Répression et Solidarité Kanaky – Répression de la lutte contre les CRA

    Émission de l’Envolée du vendredi 21 juin 2024

    • Lettre de Blanche : retour sur le blocage des prisons par les surveillants en mai, exploitation des travailleurs.euses détenus, l’arnaque des tablettes pour communiquer avec les geôliers…
    • Discussion avec une membre du collectif Solidarité Kanaky qui décrit le pseudo « retour au calme » : occupation militaire, milices anti-indépendantistes, élus et droite radicale, police et justice coloniale : main dans la main pour mater le mouvement social contre le dégel du corps électoral.
    • Instruction en cours pour réprimer les luttes contre les CRA (centres de rétention administrative).

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  • Lettres de Montmédy et de Poitiers-Vivonne – Blocage des prisons par les matons – Mutilé.e.s pour l’exemple contre les violences d’état – Solidarité avec le boxeur Christophe Dettinger

    Lettres de Montmédy et de Poitiers-Vivonne – Blocage des prisons par les matons – Mutilé.e.s pour l’exemple contre les violences d’état – Solidarité avec le boxeur Christophe Dettinger

    Emission de l’Envolée du 7 juin 2024*

    • Lettre de Lucas, au QI du CD de Montmédy : il décrit les conditions de détention terribles, les tentatives de recours et la répression pénitentiaire.
    • Lettre d’Aurélie, au CD de Poitiers-Vivonne : un compte-rendu d’incident (CRI)… pour une carte de circulation usée ! Une suspension arbitraire de travail, un blocage de la prison par les matons et la répression brutale de la part des ERIS contre un prisonnier monté sur un toit.
    • Discussion avec Vanessa, grièvement blessée il y a 5 ans par les forces de l’ordre lors d’une manif des Gilets Jaunes. Elle présente Les mutilé.e.s pour l’exemple qui mènent un combat collectif et solidaire contre les violences d’état et leurs multiples conséquences. Elle donne aussi des nouvelles d’autres mutilé.e.s et du traitement de son histoire par la justice, qui couvre systématiquement les violences policières.
    • « La colère du peuple est montée en moi » : retour sur la répression subie par Christophe Dettinger, un boxeur qui avait mis K.O. un flic qui violentait une manifestante : lecture d’un texte et initiatives de solidarité.

    (*suite à des galères techniques, nous publions cette émission avec quelques mois de retard 😉

    L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

    L’abonnement au journal est gratuit
    pour les prisonniers et les prisonnières.

    Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne !
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
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  • Répression coloniale en Kanaky – Blocage des matons = Prisonniers et prisonnières pris en otage

    Répression coloniale en Kanaky – Blocage des matons = Prisonniers et prisonnières pris en otage

    Émission de l’Envolée du vendredi 17 mai 2024

    • Retour sur la répression actuelle en Kanaky avec Julie du collectif Solidarité Kanaky. On revient sur l’histoire de ce archipel considéré par l’ONU comme un territoire à décoloniser pour comprendre la situation coloniale que vivent les populations et leur lutte pour l’autodétermination. En plus de l’arsenal répressif étatique – RAID, GIGN, CRS 8 et maintenant l’armée – des milices de loyalistes d’extrêmes droites mènent des attaques à l’arme à feu. Pendant ce temps, le ministre des prisons annoncent des peines exemplaires pour les révoltés alors que les gardes à vue se multiplient. Au camp-est, la prison de Kanaky installée dans l’ancien bagne, une mutinerie a éclaté et a également été sévèrement réprimée.
    • Les matons bloquent de très nombreuses taules après la mort de deux de leurs collègues pendant une évasion la semaine dernière et prennent en otage les prisonniers et les prisonnières. On relaie quelques témoignages qui décrivent cette véritable punition collective que subissent les personnes à l’intérieur et leurs proches avec la suppression des promenades, des parloirs, des cantines, etc. Et comme d’hab, les syndicats de matons profitent de ces morts pour demander plus d’armes et plus de visioconférences pour limiter les extractions judiciaires. En attendant, la prison continue de tuer des centaines de personnes incarcérées chaque année sans susciter autant d’émoi médiatique.

    • Agenda : Le 24 et le 25 mai à Villeurbane, un week end d’hommages à Idir Mederess, mort au mitard de Lyon Corbas en septembre 2020, suivi d’une manifestation à Lyon le dimanche 25.

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  • Les cellules « anti-suicide » de Poitiers-Vivonne – Une lettre de Zouzou aux Baumettes – Des prisonniers des CRA du Mesnil et de Plaisir sont en grève de la faim et prennent la parole

    Les cellules « anti-suicide » de Poitiers-Vivonne – Une lettre de Zouzou aux Baumettes – Des prisonniers des CRA du Mesnil et de Plaisir sont en grève de la faim et prennent la parole

    Émission de l’Envolée du vendredi 9 février 2024

    Comme la semaine dernière, des membres de l’assemblée contre les centres de rétention d’Île de France sont présents pour discuter des révoltes actuelles dans les CRA de la région parisienne et la répression qu’y subissent les prisonniers.

    • Une lettre du centre pénitentiaire de Poitiers de septembre 2023 d’Aurélie, qui raconte l’humiliation par les surveillants et les gradés qui l’accusent de chantage au suicide et l’envoient en Cprou, ces fameuses cellules anti-suicides qui n’apportent que plus de répression et ont tout pour détruire mentalement celles et ceux qu’on y enferme. On est pas étonné quand on sait que l’administration pénitentiaire (AP) envoie régulièrement au quartier disciplinaire les prisonniers et les prisonnières qu’elle juge suicidaires. Aurélie continue de se battre contre cette taule où quatre personnes s’étaient suicidées entre août et septembre 2023.

    • Une lettre du centre pénitentiaire des Baumettes à Marseilles de Zouzou, qui nous écrit régulièrement. Elle revient sur ses problèmes de santé toujours pas pris en charge par l’AP, et ses perspectives de premières permissions qui s’approchent très lentement malgré sa situation médicale.

    • On donne des nouvelles des prisonniers qui ont appelé à l’antenne la semaine dernière du CRA de Vincennes. Des prisonniers d’un autre bâtiment, qui devaient également appelé l’émission, ont été placé au mitard par les flics le temps de l’émission, pour les empêcher de prendre la parole. Le communiqué écrit par ces prisonniers est disponible sur le blog d’abaslescra ici.

    • Des prisonniers du centre de rétention du Mesnil Amelot appellent pour expliquer les raisons de la grève de la faim qu’ils ont entamé en début de semaine.

    • Un appel du CRA de Plaisir pour dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils sont enfermés et notamment la répression des prisonniers par des transferts entre les centres de rétention et des vols cachés.

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  • Deux lettres sur la dernière réforme des remises de peine – Révoltes et répressions au CRA de Vincennes : des prisonniers prennent la parole

    Deux lettres sur la dernière réforme des remises de peine – Révoltes et répressions au CRA de Vincennes : des prisonniers prennent la parole

    Émission de l’Envolée du vendredi 2 février 2024

    • Deux lettres de Kémi et l’Infâme, désormais enfermés dans deux cellules qui se font face au quartier progressif d’intégration (QPI, quartier d’isolement moins strict qui fait sas entre le QI et la détention). Ils nous parlent des remises de peine et notamment du dernier tour de vis donné par Dupont Moretti. On en profite pour décortiquer cette réforme qui transforme les crédits de remise de peines (soi-disant automatique) et les remises de peines supplémentaire en remises de peines supplémentaires conditionnées toujours plus au bon comportement des prisonniers et des prisonnières, et au bon vouloir de l’administration pénitentiaire et de ses agents. Avec de grosses conséquences sur la durée des peines, qui s’allongent toujours plus, et éloigner les possibilités d’aménagement en fin de peine.

    • On revient sur les révoltes actuelles au centre de rétention (CRA) de Vincennes où des dizaines de prisonniers sont en grève de la faim pour protester contre les violences policières et la grosse pression qu’ils subissent depuis les évasions de fin décembre. Des personnes de l’assemblée contre les CRA d’Île de France sont là pour en discuter. Des prisonniers du CRA de Vincennes appellent en direct pour raconter leur situation et dénoncer les insultes, mauvais traitements, provocations et mises à l’isolement. Ils dénoncent aussi l’ASFAM, l’asso présente dans le CRA qui ne fait rien pour les aider, et les juges qui distribuent des 28 jours supplémentaires à la chaîne. D’autres prisonniers qui devaient aussi appeler mais ils ont été placés au mitard par les flics pour les empêcher de prendre la parole à l’antenne. On peut retrouver leurs communiqués et des infos sur les révoltes en cours et la répression sur le blog abaslescra.

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