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  • Rédoine Faïd en grève de la faim : « Nos droits fondamentaux sont niés, attaqués en permanence »

    Rédoine Faïd en grève de la faim : « Nos droits fondamentaux sont niés, attaqués en permanence »

    Depuis son évasion de la prison de Réau en 2018, Rédoine Faïd subit les représailles de l’administration pénitentiaire qui lui impose des conditions de détention inhumaines (voir l’Envolée n°58 et n°60). Après une série de recours en justice restés infructueux, il s’est mis en grève de la faim ce 10 décembre 2024 bien que son état de santé soit déjà fragilisé.

    Il demande la fin de l’isolement strict auquel il est soumis depuis douze ans, la levée de la « mesure hygiaphone » qui lui interdit depuis six ans tout contact physique avec ses proches qu’il ne voit au parloir qu’à travers une vitre, et le respect de son droit à les recevoir en UVF (unités de vie familiale).

    Comme d’habitude, les médias n’ont évidemment tendu leurs micros qu’aux syndicats de surveillants et autre sources pénitentiaires. Pleinement solidaires avec toutes les revendications de Rédoine Faïd comme avec celles de tous les prisonniers en lutte à l’isolement, il nous semble important de donner le plus large écho possible à la parole du principal intéressé. C’est pourquoi nous republions ici un courrier déjà paru dans le No 60 de L’Envolée ; d’autres suivront. Dans cette lettre, il décrit l’inhumanité carcérale – poussée à l’extrême dans les quartiers d’isolement et les mitards -, souligne ce qu’elle dit de notre monde, et lance un appel à ce que tout le monde s’intéresse à ce qui se passe derrière les murs – parce que ça nous concerne tous et toutes.

    Bonjour,

    Rencontrer des gens qui parlent des prisons, et de celles et ceux qui y sont enfermées, c’est rare. La désinformation, l’ignorance et la malhonnêteté ont réussi à détourner l’opinion publique, créant de fait un désintéressement abyssal de la société à l’égard des personnes emprisonnées. On nous invisibilise. On nous vole même notre statut de laissés-pour-compte… Ce n’est que réquisitoires à notre encontre. Des appels ouverts à plus de dureté. À croire qu’ils se sont autopersuadés de leur baratin : la taule est un Club Med !

    Il y a de la colère et de la souffrance en prison. Cela se traduit par de l’agitation, mais surtout par des dégâts irréversibles sur la santé mentale qui fout le camp. Tout le monde – absolument tout le monde – tire la sonnette d’alarme. On est en face d’un dysfonctionnement sanitaire sans précédent dans les prisons françaises. Un état des lieux de la santé mentale qui est sans cesse reporté, qui fait peur, que personne ne veut assumer : il dévoile l’absurdité, les troubles sévères de l’enfermement, le taux de suicide (et de tentatives !), l’ennui systématique qui rend fou (et qui tue aussi), la conscience qui se désintègre. C’est bien connu, les modes de confinement trop poussés s’assimilent à de la maltraitance mentale. Les mecs deviennent dingues, putain !

    La personne est enfermée. Par essence, c’est dur ! Tu viens dans un monde méconnu, où tout est inversé. Le déséquilibre s’impose en toi. La maturité fait défaut parce que ton psychisme est heurté violemment. Ça peut te casser, a minima te fragiliser, te faire te replier dans le mutisme. Tu perds ta légèreté, tes acquis, ta confiance en toi. Chaque être emprisonné ressent une solitude qui résonne en permanence, qui inquiète. Et qui expose au déchaînement, aussi.

    Impossible d’expliquer tout ce bordel : les gens sont condamnés à l’errance mentale, à vivre reclus dans leur tête. Clairement, c’est comme si on t’arrachait à vif les neurones. Il y a, en fait, plus de réponses que de questions. Alors comment et qui pour allumer la mèche de l’humanité et de l’empathie dans les prisons de France ? Personne. La prison est un drame social. Une réalité humaine que l’on ne veut pas sonder dans sa profondeur, mais réduire au silence. À quoi sert la taule si elle te cabosse ?

    Au placard, trouver une forme de paix est une lutte de chaque instant, surtout au QI et au mitard où la détention est dévastatrice, convulsive, insupportable. Tu en ressors dévitalisé. Le mitard, le QI effacent l’émotion. Un hymne à la dépravation de soi. Une confusion mentale extrême qui peut parfois mettre ta vie en danger, qui marque une rupture, un chaos.

    Où sont les droits humains au QI (quartier d’isolement) ? La vérité, c’est que la vertu humaine a volé en éclats, dans un sommet de non-dits et de faux-semblants. Nos droits fondamentaux sont niés, attaqués en permanence. On est de plus en plus confrontés à des questions existentielles. On côtoie les limites. L’humain est rarement respecté, la règle étant qu’il est simplement ignoré. Il n’y a personne pour remédier à la merditude des choses. Et mon inquiétude s’exprime pour une humanité qui ne serait plus humaine (en tout cas, de moins en moins…). Une humanité calcinée dans son intériorité, mélange de déraison et de stupéfaction. C’est comme regarder le reflet de leur inhumanité. Cette lucidité questionne l’éthique (la leur), le trauma que cela provoque, autant que le sentiment d’impuissance : « C’est à partir de l’injustice que vous mesurez peut-être ce qu’est la justice », clamait Robert Badinter.

    On voit ce qui se passe, ce qui déconne. Mais rares sont celles et ceux qui prennent position, sortent de chez eux, et agissent. L’égalité constitue toujours un défi. Et il n’y a pas de plus grand chagrin que de porter une histoire non racontée à l’intérieur de soi.

    « Écris plus vite que ton souffle
    Plus vite que tes mains
    Ne laisse pas les mots te dépasser
    Ne te retourne pas »
    Désarroi des âmes errantes, Venus Khoury-Ghata

    Force et courage à toutes et tous.

    Rédoine

  • Solidarité avec Rédoine Faïd en grève de la faim -Peines à rallonge et arbitraire pénitentiaire – Pas de chauffage à la Talaud – Méga Zonz’ondes de fin d’année !

    Solidarité avec Rédoine Faïd en grève de la faim -Peines à rallonge et arbitraire pénitentiaire – Pas de chauffage à la Talaud – Méga Zonz’ondes de fin d’année !

    Émission de l’Envolée du vendredi 13 décembre 2024

    Au programme de cette émission :

    • Lettre de Pascal à Troyes-Lavaux : des vieilles centrales aux maisons d’arrêt flambant neuves, en passant par les CNE : arbitraire des règles et de leur application, allongement des peines et parcours du combattant vers un espoir de sortie… et pensées solidaires.

    • Rédoine Faïd est en grève de la faim pour une amélioration des conditions inhumaines de détention qu’il subit depuis longtemps, par vengeance de l’AP suite à son évasion de Réau (récit de son procès dans L’envolée n°58) : il demande la fin de l’isolement strict auquel il est soumis depuis 12 ans ; la levée de la mesure hygiaphone (= parloirs vitrés sans aucun contact physique avec ses proches depuis 6 ans) ; le respect de son droit à aux UVF (unités de vie familiale).
    • Lecture d’une récente lettre de Rédoine qui réagit après avoir lu l’Envolée n°61 : « Chaque témoignage bouleverse ce qu’on pensait déjà savoir sur les abus de pouvoir. (…) A croire que la souffrance est inaudible, je me reconnais dans ces récits désespérés (…). Par contre je croirai toujours en l’humain ».
      (L’intégralité de cette lettre et d’autres seront publiées très bientôt sur le site de l’Envolée.)
    • Entretien avec Benoît David, avocat de Rédoine Faïd, qui explique les recours qu’ils ont déposés pour améliorer sa situation actuelle à Vendin-le-vieil, prison ultra-sécuritaire conçue comme une machine à broyer. Suite à une décision du tribunal de stopper enfin l’isolement de Rédoine, l’AP a fait appel… sous prétexte qu’elle allait lui proposer de la médiation animale et de la luminothérapie pour adoucir la torture… No comment.

    Agenda :

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne.
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
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  • Le journal L’Envolée n°61 est sorti !

    Le journal L’Envolée n°61 est sorti !

    Il est disponible pour 2 euros dans de nombreux points de distribution (voir ici), en abonnement de soutien pour 15 euros par an, et gratuit pour les prisonniers et prisonnières.

    Sommaire :

    • Réductions de peine : l’éternelle carotte
    • Lettres de Troyes et des Baumettes
    • La BAC à la barre
    • « T’es personne et on te ferme la porte » Un message de Fleury
    • Mesnil-Amelot : encore un mort en CRA
    • Lettres de déportés kanak
    • Offensives législatives contre les étranger·es
    • CRA de Marseille : en réaction aux manipulations racistes

    Édito : « Y a des joies, y a de lourdes peines, rien de nouveau sous le soleil »

    En octobre 2024, des journalistes d’extrême droite ont accompagné un député proche de Zemmour au centre de rétention administrative (CRA) de Marseille pour filmer des prisonniers en caméra cachée. Loin de déranger l’administration, leur « reportage » est devenu une tribune pour les discours racistes des condés et du personnel médical : ils ont décrit un « public » (!) de plus en plus dangereux, qui serait mieux traité que les blancs pauvres des campagnes, et qu’il faudrait expulser à tout prix. En réaction, les prisonniers ont entamé une grève de la faim pour protester contre la manipulation de leur parole et de leur image – et ils l’ont payé au prix fort, par des expulsions.

    Les médias fascisants et les institutions répressives marchent ensemble. Aux États-Unis, un président suprémaciste a été réélu avec le soutien actif d’un milliardaire qui a mis à son service un des plus importants réseaux sociaux de la planète… En France, les discours des porteurs d’uniforme et des médias d’extrême droite nourrissent et légitiment la politique du gouvernement : construire toujours plus de CRA, faciliter les expulsions, sous-traiter et reléguer la « gestion » des étranger·es aux frontières de l’Europe. Tout ce beau monde s’accorde pour enfermer massivement les personnes sans papiers, ce qui détourne opportunément l’attention du surenfermement des classes populaires. Comme nous le racontent des prisonnier·es de Fleury et de Poitiers, les maisons d’arrêt craquent. Les triplettes se généralisent, il y a même quatre ou cinq prisonniers par cellule à Mayotte.

    À l’unanimité, la réponse à cette « explosion de l’insécurité » qu’on veut nous faire gober en continu, c’est bien l’enfermement. Gros déchaînement politico-médiatique sur une énième catégorie de super-méchants : les « narcoracailles » qui « mexicanisent » la France. Eh oui : à force d’être trop délinquant·e, on finit par être un peu moins français·e – et donc plus condamnable. La nation est en péril ! Les matons redouteraient même l’infiltration de trafiquant·es par une vague de candidatures au concours… Peur de se faire piquer leur bizness, peut-être ?

    La menace du « narcoterrorisme » justifie l’annonce en rafale de mesures plus ou moins inédites : création d’un parquet national antistupéfiants, atteintes aux droits de la défense, suppression des jurés populaires aux assises, suspension des aides sociales aux personnes condamnées, abolition de l’excuse de minorité… Après les qualifications d’association de malfaiteurs et de bande organisée, tadam ! Voilà l’association de malfaiteurs en bande organisée ! À quand l’association de malfaiteurs qui font du mal à plusieurs en bande organisée et en réunion ?

    On connaît la chanson… La figure du grand méchant dealer servait déjà dans les années 1980 à faire accepter l’enfermement de masse et à camoufler le rôle principal de la prison : la répression quotidienne et silencieuse des crises sociales et de la misère… Tous les jours, des petits charbonneurs mangent du ferme en comparution immédiate.

    À l’intérieur, certaines catégories de prisonnier·es – les « grands bandits », les pédocriminels et les terroristes – se sont vu appliquer au fil du temps des traitements spéciaux ; il s’agit maintenant d’en dépoussiérer une autre, sous le nom rénové de narcotrafiquants. On leur promet déjà un régime de détention spécifique – et surtout l’isolement dans des quartiers de haute sécurité. C’est bien pratique d’introduire de tels dispositifs en les appliquant à des prisonnier·es désigné·es comme des « monstres » : ça normalise le pire et ça distille le durcissement des conditions d’enfermement dans toute la prison. C’est de pire en pire, mais y en a toujours un pour qui c’est encore plus pire, alors faut se tenir à carreau en espérant que ça tombe pas sur soi. Les prisons tiennent par leurs divers quartiers punitifs ; et la société, par ses prisons. Continuez à flipper, et marchez droit !

    Face à tout ça, toujours le même refrain ! Il faut écouter et porter la parole des enfermé·es – les sans-papiers qui se révoltent dans les CRA, les longues peines oublié·es, les Kanak déporté·es en métropole, et toutes celles et ceux qui mettent en place des solidarités à l’intérieur.

    Télécharger le journal en cliquant ici.

  • La censure de l’Envolée validée au TA – Mort de Karima : un maton condamné mais pas viré – Gaëtan dénonce l’enfer de Fleury

    La censure de l’Envolée validée au TA – Mort de Karima : un maton condamné mais pas viré – Gaëtan dénonce l’enfer de Fleury

    Émission de l’Envolée du vendredi 6 décembre 2024

    On revient sur les recours qui avaient été déposés contre les censures du journal l’Envolée par l’administration pénitentiaire (on en avait déjà parlé dans cette émission et celle-ci). Sans surprise, les recours ont été rejeté. On aura quand même pu reparler un peu de la mort de Sambaly Diabaté entre les mains des matons à Saint Martin de Ré en 2016, comme le récit de leur procès avait été un des motifs de censure par l’AP.

    En 2020, Karima, incarcérée à la MAF de Fresnes, subit la vengeance d’un gradé et se retrouve au mitard malgré son état psychologique plus qu’inquiétant. Elle y met fin à ses jours. Le maton responsable, aujourd’hui directeur de taule, était jugé la semaine passée et a été condamné à deux ans de sursis, sans que cela ne l’empêche de continuer à exercer.

    On discute avec Gaëtan qui sort tout juste de Fleury et qui parle des violences pénitentiaires quotidiennes, de la complicité du médical pour cachetonner les prisonniers, des étiquettes qu’on te colle à tour de bras : « le lundi on te déclare schizophrène, le mardi criminel, et le mercredi suicidaire ». Il dénonce également la puissance des syndicats de matons qui décident des transferts. Enfin il raconte l’enfer du mitard de Fleury, une vraie prison dans la prison avec 120 places.

    On annonce une émission de message organisée par Zonz’onde qui sera diffusée le 24 décembre au soir sur plusieurs radios en France pour les personnes enfermées.

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  • « En mémoire d’Alassane Sangaré » – Répression judiciaire de la souffrance psychique

    « En mémoire d’Alassane Sangaré » – Répression judiciaire de la souffrance psychique

    Émission de l’Envolée du vendredi 30 novembre 2024 :

    • Nous diffusons le podcast « Violences carcérales et quête de
      vérité : en mémoire d’Alassane Sangaré »
      , initialement publié ici. Les proches d’Alassane y racontent leur combat depuis sa mort suspecte le 24 novembre 2022 à la prison de Fleury Mérogis, complétés par des interventions de leur avocat, de militants et chercheurs. Ils et elles cherchent à faire connaître la vérité sur sa mort, à visibiliser les violences de la pénitentiaire et leur ancrage institutionnel, répressif et raciste.

    –> Suivez leur combat sur l’insta « Pour Alassane Sangaré ».

    • Comme on trouve ça très intéressant, on re-re-diffuse des extraits de l’émission Tapages d’octobre 2024 : « Emprisonner pour soigner, les troubles psychiques en audience », des récits de procès en comparution immédiate qui envoient direct à la case prison des personnes en souffrance psychique.

    Musique :
    Zamdane : Mélancolie criminelle
    Peter Tosh : Stepping razor
    ZKR : un extrait de freestyle

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  • Problèmes de cantine à Caen – Fleury : « Y a aucun respect de la vie humaine » – Refus de soins au CRA

    Problèmes de cantine à Caen – Fleury : « Y a aucun respect de la vie humaine » – Refus de soins au CRA

    Émission de l’Envolée du vendredi 22 novembre 2024

    • Une lettre de Blanche, enfermée à Caen, qui raconte les misères quotidiennes que lui impose l’administration pénitentiaire (AP), en particulier sur les cantines.
    • On lit un appel d’un prisonnier de Fleury-Mérogis dont on a déjà relayé des messages dans cette émission et celle-ci. Il dénonce cette fois les conditions de détention et les coupures d’eau au mitard. On passe également d’autres messages où on entend le refus des matons d’intervenir en cas d’urgence.
    • On revient avec des membres du collectif d’A bas les CRA sur le décès d’une personne enfermée au centre de rétention (CRA) du Mesnil Amelot en octobre 2024 (on en parlait dans cette émission). On écoute le témoignage audio de prisonniers du CRA qui reviennent sur les tentatives de suicide que les personnes enfermées doivent prendre en charge et l’inaction des flics quand elles appellent au secours. On discute des conséquences des refus de soin dans les prisons pour sans papier, la manière dont les soignants ferment les yeux quand les bleus violentent les prisonniers et participent a l’absence de soins. Et aussi du rôle des certificats médicaux dans les procédures judiciaires en CRA. On peut retrouver des infos sur les luttes dans les centres de rétention et des témoignages de personnes enfermées sur le site du collectif A bas les CRA.

    Agenda :
    Repas de soutien repas face à la criminalisation de la lutte contre les CRA (en soutien à une personne inculpée) le 1er décembre 13h à la cantine des pyrénées, au 77 rue de la mare 75020.

    Soirée de soutien à l’Envolée le 15 décembre au CICP, au 21 rue voltaire à partir de 17h.

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  • « Y a aucun respect de la vie humaine » – Message de Fleury-Mérogis

    « Y a aucun respect de la vie humaine » – Message de Fleury-Mérogis

    On relaie un message envoyé par un prisonnier de Fleury-Mérogis qui dénonce les conditions de détention. A faire tourner au maximum !

    Nous, actuellement à Fleury-Mérogis, il y a tellement de violences de l’administration pénitentiaire, tellement de maltraitances, nos cellules sont remplies de cafards… Nos conditions de vies sont invivables, les cantines alimentaires, on se les fait voler, sans parler même des violences verbales, sans parler des menaces, sans parler des détenus qui peuvent pas se défendre, qui ont même pas la capacité de se plaindre. Concrètement, y a des surveillants ou drogués ou alcooliques complètement désœuvrés, qui savent même pas faire leur métier, ils sont agressifs, autoritaires. Là, à cette heure-ci, je suis dans une cellule, j’ai pas de fenêtre, je peux pas les fermer, j’ai pas de lumière, j’ai pas de cabine téléphonique – je suis obligé de trouver un téléphone de manière illégale pour appeler et pouvoir faire passer cette info.

    J’ai des cafards dans ma cellule, j’ai même pas accès à la douche. Moi-même qui suis handicapé, j’ai de gros problèmes de santé. À l’heure d’aujourd’hui dans la prison, pour ceux qui ont des problèmes de santé, il est très difficile d’avoir accès au médical. Mais, par contre quand vous arrivez au bout d’une heure, vous avez une ordonnance pour avoir des antipsychotiques, des neuroleptiques et des somnifères, ça on vous en donne directement. Sans parler de la violence pénitentiaire qu’on vous fait subir là, de toute façon quand vous demandez des choses, les surveillants, ils nous donnent aucune réponse. De toute façon, c’est simple, on peut sortir qu’une heure par jour ici, donc c’est comme ça la gestion des détenus. 

    Vous entendez le tapage de porte là ? C’est un détenu qui conteste ça fait trois heures qu’il conteste, ça fait trois heures qu’il demande juste à avoir du PQ – qu’on doit lui ramener. Le surveillant, il en a rien à foutre, il est dans son bureau, il répond pas. Le chef, moi ça fait cinq jours que je suis sans fenêtre, je peux pas les fermer, ça fait cinq jours que j’ai pas de lumière, ça fait cinq jours que j’ai pas de télé – alors que concrètement j’ai de l’argent sur mon pécule on peut pas me dire le contraire – ça fait cinq jours que j’ai pas de cabine et il m’a dit quoi le surveillant ? Il m’a dit « ben t’iras quand tu seras en promenade », mais en promenade, j’ai pas de cabine, je peux pas appeler.

    J’ai pas de moyens d’appeler mon avocat, j’ai pas de moyens de revendiquer mes droits. Quand je demande aux surveillants de manière normale à avoir accès à mes droits, j’ai aucune réponse cohérente. Donc concrètement, aujourd’hui, la population pénale, elle en peut plus. Là de plus en plus, y a des tests de stupéfiants et d’alcoolémie pour les surveillants qui sortent de détention mais si les gens s’informent, ils verront bien que les taux étaient positifs alors même qu’ils viennent de sortir de détention, ces surveillants-là, ils seront positifs aux stupéfiants ou à l’alcool, alors que bon…

    Nous, on demande la stricte application des normes européennes en matière de conditions de détention. On demande le respect de nos droits, le respect de notre vie humaine. On demande des caméras, comme ça on peut être sûr que l’intervention, elle sera être sécurisée, pour eux et nous-mêmes surtout. Surtout nous-mêmes parce que eux parlent de manque de moyens, mais si on leur donne des caméras, est-ce qu’ils voudront accepter de porter des caméras ? Étant donné qu’on connaît bien les pratiques illégales envers les détenus, on voit très bien les comportements…

    Nous, à cette heure-ci, on demande des lois, on demande que les politiques prennent à bras-le-corps le sujet. On nous dit à la télé, les surveillants parlent qu’il y a une surpopulation, ils parlent qu’il y a pas de moyens, ils parlent qu’ils sont en danger alors que c’est faux. On le sait très bien. Nous, on demande des caméras sur les surveillants, on demande des caméras sur les surveillants dans les quartiers dédiés tels que les UDV (Unité pour détenus violents) qui ne sont rien de moins que des QHS (Quartier haute sécurité), où là on met des violences et des piqûres ++, on demande des caméras aux surveillants des quartiers disciplinaires, afin de voir réellement qui acte la violence et qui est à même de condamner qui, et qui est à même de juger qui. On demande la stricte application de transferts pour les détenus qui ont eu des rapports disciplinaires dans certains établissements pénitentiaires afin de garantir l’intégrité pour eux-mêmes et pour l’intégrité physique des surveillants pénitentiaires afin que ce soit du 50/50, étant donné qu’à l’heure d’aujourd’hui, on ne peut pas contester le fait que la seule entité française de l’administration, c’est l’administration pénitentiaire, qui est la seule autorité à ne jamais être contestée, à ne jamais être surveillée, à ne jamais devoir répondre de leurs actes, alors qu’on sait très bien que nous, détenus, on le voit tous les jours : le taux de violence est énorme, et non pas de la part des détenus sur l’administration, mais bien de l’administration sur les détenus.

    Il y a tellement de choses qui sont inexplicables et qui sont même pas entendables pour les gens normaux qui sont dehors, qui n’ont pas commis de délit ou qui sont pas en prison… que c’est même pas entendable de les exprimer là en deux minutes. Ce serait même pas entendable. Pourtant toutes les familles de victimes, de détenus qui sont décédés au mitard, toutes les familles qui voient des détenus au parloir… Combien de gens ici par semaine à Fleury-Mérogis, on leur dit « mais non, votre fils n’est pas venu au parloir », « mais non, votre mari n’est pas venu », alors que le détenu on lui dit « non c’est papa qui est pas venu »… Des deux côtés, on leur dit la même chose, et il y a pas de parloir. Y a aucun respect de nous, y a aucun respect de la race humaine, y a aucun respect de la vie humaine, alors l’école du crime, bah tu l’apprends ici, tu l’apprends de la part du surveillant. Tu l’apprends de la part du surveillant quand il te dit « ferme ta gueule » quand il t’a volé tes cantines, quand il t’a fermé la porte… T’as appris une chose. T’as appris que l’autorité, elle garantit qu’une chose, la criminalité. Voilà ce que t’as appris. C’est pour ça qu’on demande des caméras afin de sécuriser autant la population pénale que l’administration pénitentiaire, afin de condamner les deux en cas de nécessité, et afin de garantir l’État de droit. Et on demande la stricte application du droit européen en matière de conditions de détention. Voilà.

  • L’Infâme is back – Répression pénitentiaire à Mayotte – L’Envolée vs censure pénitentiaire

    L’Infâme is back – Répression pénitentiaire à Mayotte – L’Envolée vs censure pénitentiaire

    Émission de l’Envolée du vendredi 15 novembre 2024

    Dans cette émission :

    • Lettre de l’Infâme, qui nous raconte sa détention depuis qu’il est à la centrale d’Arles : après des promesses mensongères (typiques) de la part de l’AP, il a de nouveau subi son acharnement (typiques) sous toutes ses formes. Alors l’Infâme part au combat sur le versant procédurier. Forces à notre poto, on se tient au courant, écrivez-lui !
    • Répression contre les prisonniers de Majicavo à Mayotte suite à la mutinerie du 28 septembre : surpopulation et conditions de détention innommables, quelques news du procès des accusés de la mutinerie, transferts punitifs = déportations. Évidemment hésitez pas à nous transmettre des news et paroles directes de l’intérieur !
    • AP vs L’Envolée, x-ième round : retour de l’audience d’aujourd’hui au tribunal administratif, où on faisait un recours contre notre censure par l’AP, qui ne supporte pas que nous démontrions que la prison brutalise et tue. Sans surprise : la justice d’état va confirmer que c’est naturel pour l’AP de fermer la bouche des prisonnier.e.s et de les infantiliser, donc… on va continuer de faire circuler et soutenir leurs paroles !
      -> n’hésitez pas à relire et faire circuler le compte-rendu du procès des surveillants qui ont tué Sambaly Diabaté, article du n°55 de l’Envolée, qui avait particulièrement dérangé les geôliers.

    Agenda :

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne.
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
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  • Des nouvelles de Bambina – Matons violents au mitard de Fleury – Edito et recette du dernier journal – des nouvelles du CRA de Marseille

    Des nouvelles de Bambina – Matons violents au mitard de Fleury – Edito et recette du dernier journal – des nouvelles du CRA de Marseille

    Émission de l’Envolée du vendredi 8 novembre 2024

    Deux lettres de Bambina enfermées aux Baumettes qui raconte comment l’AP lui met la pression en retenant son courrier. Elle dénonce aussi le manque de soin et la répression qu’elle subit avec des transferts à répétition. Elle parle des morts organisées par les matons qui poussent à bout et laissent mourir – malgré les appels de leurs co – celles et ceux qui s’en prennent à leur vie.

    Un message du poto à Fleury-Mérogis dont on avait passé un vocal dans cette émission il y a quelques semaines. Il dénonce les violences des matons que viennent de subir ses voisins de cellule au mitard alors que l’eau leur a été coupée. Le lendemain, il sera à son tour passé à tabac après avoir inondé sa cellule pour protester. Force à toutes les personnes enfermées au QD de Fleury!

    On lit et discute l’édito du dernier numéro du journal l’Envolée, gratuit pour les personnes enfermées, et qu’on peut retrouver ici sur notre site.

    On essaie la recette de cuisine écrite par un prisonnier au quartier d’isolement et publié en 4 de couv’ du dernier numéro de notre journal.

    On donne des nouvelles des personnes enfermées au centre de rétention de Marseille dont on avait relayé la grève la faim dans l’émission de la semaine dernière. Deux prisonniers se sont déjà fait expulsés dont l’un violemment. D’autres ont commencé une nouvelle grève de la faim contre leurs conditions d’enfermement.

    Agenda : rassemblement devant la prison des Baumettes à Marseille le samedi 9 novembre 2024 à 14h30

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
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  • Peines de mort lente – Grève de la faim au CRA de Marseille contre une vidéo d’extrême-droite

    Peines de mort lente – Grève de la faim au CRA de Marseille contre une vidéo d’extrême-droite

    Émission de l’Envolée du vendredi 1er novembre 2024

    Dans cette émission :

    • Lettre de Pascal : peine de mort lente dans les prisons « modernes ».
    • Lettre de Blanche : galère au quotidien et arbitraire pénitentiaire – ou comment l’AP confisque tout, des timbres aux RPS (remises de peine supplémentaires).
    • Grèves de la faim au CRA (centre de rétention administrative) de Marseille : des prisonniers en grève de la faim pour protester contre une vidéo d’extrême-droite qui manipule leur image et leurs doléances. Nous diffusons et commentons les récits de deux d’entre eux, publiés sur le blog Marseille anti-CRA.
    • Présentation du journal L’Envolée n°60, qui revient sur la répression coloniale en Kanaky, le mouvement des matons de mai 2024, et commente la fascisation en cours à partir de le critique de la justice et de la prison…

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
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