On lit une lettre de Pascal que l’administration pénitentiaire (AP) continue de faire galérer au centre national d’évaluation (CNE) de Réau, en attente de son transfert à la centrale Saint-Martin-De-Ré ; avec en prime pas de taf, de formation ou d’activité.
On relaie « TranSperce la taule », un appel à contribution pour les personnes trans qui subissent l’enfermement pour fabriquer un manuel d’autodéfense face à la prison pour les personnes transfems et leurs proches. On peut retrouver le texte d’appel en entier notamment ici. Et on peut réécouter l’émission de janvier dernier où on avait reçu un appel d’Arlette pour parler de ce projet et des violences particulières que subissent les personnes transfems à l’intérieur de la part des maton.es et du personnel médical.
On revient sur l’audience en appel qui s’est tenue le 25 septembre 2025 pour le recours de l’Envolée contre la censure par l’AP des n°55 et 56. Sans grande surprise, la justice administrative a validé le droit de l’administration a censurer un journal sur la seule base d’une menace pour le bon ordre des établissements pénitentiaires, l’équivalent à l’intérieur de la menace à l’ordre public dehors. Et peu importe finalement pour les juges que les écrits incriminés – le récit du procès des matons qui ont tué Sambaly Diabaté à Saint-Martin-de-Ré en 2016 – soient vérifiés.
On discute de l’actualité : un ancien président avec un mandat de dépôt à effet différé, les médias de gauche qui défendent l’idée d’une justice qui s’appliquerait à tous – alors qu’on sait ici que les prisons et les juges servent avant tout à enfermer les pauvres (on peut relire l’édito du n°62 à ce sujet).
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne. Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Et sur toutes les plateformes de podcast.
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Retour du procès de l’attentat de Condé-sur-Sarthe
Émission de l’Envolée du vendredi 19 septembre 2025
AU PROGRAMME :
En juin 2025, nous avons suivi le procès de l’attentat qui avait eu lieu à la prison de Condé-sur-Sarthe en 2019. Pendant une UVF (unité de vie familiale), le prisonnier Michaël Chiolo et sa compagne avaient blessé au couteau deux surveillants avant de se retrancher et de revendiquer leur acte au nom de l’État islamique. Le RAID était intervenu, avait blessé et arrêté M.Chiolo et tué par balle sa compagne.
Au procès, M.Chiolo a revendiqué son acte comme un attentat commis au nom de l’État islamique, ce que nous ne pouvons que désapprouver. Cela dit, dans cette émission, nous racontons et analysons ce procès pour deux raisons. Premièrement le principal accusé ne cesse de dénoncer la violence pénitentiaire et d’affirmer qu’elle a fait de lui ce qu’il est devenu. Deuxièmement, derrière le show médiatico-sécuritaire antiterroriste, cette audience a aussi mis en lumière la prison actuelle, la justice en général et la justice antiterroriste en particulier, qui a permis d’infliger des peines délirantes.
Nous situons l’attentat dans son contexte en rappelant l’histoire de la prison de Condé-sur-Sarthe, cette centrale sécuritaire ouverte en 2013 et qui a toujours infligé des conditions invivables. Les prisonniers y avaient obtenu collectivement quelques assouplissements, puis avaient subi un durcissement après l’arrivée du directeur Chapu (+ d’infos ici). Suite à l’attentat dont nous parlons aujourd’hui, les surveillants avaient protesté en bloquant la détention pendant deux semaines. Punissant ainsi collectivement tous les prisonniers et leurs proches en leur infligeant quinze jours insupportables (voir ici), ils avaient ensuite obtenu de la part de l’AP un nouveau durcissement des conditions de détention, qui ne font qu’empirer avec les projets actuels de QLCO de Darmanin.
En 2019, l’auteur de l’attentat et ses quatre co-accusés étaient tous prisonniers longues peines et enfermés au QMC 2 (quartier maison centrale) de Condé-sur-Sarthe, cette aile où l’administration pénitentiaire avait décidé de regrouper des prisonniers condamnés pour terrorisme islamiste ou soupçonnés d’être « radicalisés » – parfois sur la base de critère fumeux tels que le fait de s’être converti en prison alors qu’on était déjà musulman.
Au long du procès, tous les accusés ont régulièrement dénoncé la violence pénitentiaire comme la dénoncent habituellement de nombreux prisonniers et prisonnières. Si Chiolo a expliqué que c’est la prison qui avait fait de lui ce qu’il était devenu, nous ne pouvons que combattre la trajectoire politique qu’il a choisie, qui relève selon nous d’une forme de fascisme. Si nous avons décidé malgré tout de raconter ce procès, c’est parce que ses quatre co-accusés ont systématiquement nié le moindre lien avec cet acte et rejeté une quelconque sympathie avec ses motivations djihadistes, mais aussi parce que la dénonciation de la violence pénitentiaire formulée par les 5 accusés a systématiquement été occultée, sous prétexte de l’accusation de terrorisme.
Raconter ce procès, c’est enfin et surtout montrer comment la justice et l’administration pénitentiaire (par le biais de ses services de renseignement internes et de son logiciel de fichage Genesis) fabriquent de toute pièce une culpabilité terroriste pour les quatre co-accusés, qui se retrouvent là parce qu’ils se sont fréquentés en prison, alors même qu’ils ne cessent de le répéter : c’est l’AP qui les a enfermés ensemble, et les pratiques présentées par l’accusation comme des preuves de leur « association de malfaiteur terroriste » ou de leur complicité ne relèvent que de conduites ordinaires en détention. Chiolo a pris une peine extrêmement lourde : la perpétuité incompressible, qui n’avait été appliquée jusqu’ici que pour des homicides. Mais ses co-accusés ont aussi reçu des peines délirantes : perpétuité assortie de 30 ans de sûreté pour l’un, 20 et 12 ans pour les autres. Le dernier a été acquitté. Les seuls éléments qui ont justifié leurs peines sont des pratiques banales en détention : pratiquer des sports de combat ensemble, chuchoter, donner des vêtements, avoir des compagnes qui s’entraident, etc. Ces éléments seraient des preuves qu’ils ont constitué un « club des cinq », traduit pénalement par le crime d’ « association de malfaiteur terroriste ».
C’est une caricature poussée à l’extrême de la manière dont la justice en général construit la « vérité judiciaire » sur la base d’éléments toujours tournés en défaveur des accusés : quoi que l’on ait fait ou pas fait, ce sera toujours retenu à charge. C’est aussi un malheureux exemple de la manière dont tout comportement ordinaire en détention (apprendre la langue des signes, se fréquenter dans un gourbi, prêter sa console de jeux vidéo, etc.,) peut être employé par l’administration pénitentiaire pour imaginer des profils dangereux et les (mal)traiter comme tels.
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On revient sur les recours qui avaient été déposés contre les censures du journal l’Envolée par l’administration pénitentiaire (on en avait déjà parlé dans cette émission et celle-ci). Sans surprise, les recours ont été rejeté. On aura quand même pu reparler un peu de la mort de Sambaly Diabaté entre les mains des matons à Saint Martin de Ré en 2016, comme le récit de leur procès avait été un des motifs de censure par l’AP.
En 2020, Karima, incarcérée à la MAF de Fresnes, subit la vengeance d’un gradé et se retrouve au mitard malgré son état psychologique plus qu’inquiétant. Elle y met fin à ses jours. Le maton responsable, aujourd’hui directeur de taule, était jugé la semaine passée et a été condamné à deux ans de sursis, sans que cela ne l’empêche de continuer à exercer.
On discute avec Gaëtan qui sort tout juste de Fleury et qui parle des violences pénitentiaires quotidiennes, de la complicité du médical pour cachetonner les prisonniers, des étiquettes qu’on te colle à tour de bras : « le lundi on te déclare schizophrène, le mardi criminel, et le mercredi suicidaire ». Il dénonce également la puissance des syndicats de matons qui décident des transferts. Enfin il raconte l’enfer du mitard de Fleury, une vraie prison dans la prison avec 120 places.
On annonce une émission de message organisée par Zonz’onde qui sera diffusée le 24 décembre au soir sur plusieurs radios en France pour les personnes enfermées.
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Émission de l’Envolée du vendredi 30 novembre 2024 :
Nous diffusons le podcast « Violences carcérales et quête de vérité : en mémoire d’Alassane Sangaré », initialement publié ici. Les proches d’Alassane y racontent leur combat depuis sa mort suspecte le 24 novembre 2022 à la prison de Fleury Mérogis, complétés par des interventions de leur avocat, de militants et chercheurs. Ils et elles cherchent à faire connaître la vérité sur sa mort, à visibiliser les violences de la pénitentiaire et leur ancrage institutionnel, répressif et raciste.
Comme on trouve ça très intéressant, on re-re-diffuse des extraits de l’émission Tapages d’octobre 2024 : « Emprisonner pour soigner, les troubles psychiques en audience », des récits de procès en comparution immédiate qui envoient direct à la case prison des personnes en souffrance psychique.
Musique : Zamdane : Mélancolie criminelle Peter Tosh : Stepping razor ZKR : un extrait de freestyle
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« Mon évasion » de Pierre Kropotkine : présentation de ce petit livre édité récemment par les éditions du bout de la ville, qui contient un récit de l’évasion de la prison de Saint-Petersbourg en 1876, et un autre texte qui pose les bases de ce que l’on appelle aujourd’hui « l’abolitionnisme carcéral ». Ce livre est gratuit pour les prisonnier.e.s qui le demandent (contactez l’Envolée).
Lecture de la postface de ce livre, écrite par l’Envolée : « Une injection d’air pur : Sur l’évasion et sa criminalisation »…
« Emprisonner pour soigner, les troubles psychiques en audience » : rediffusion de l’émission radio Tapages d’octobre 2024. De nombreuses personnes atteintes de troubles mentaux sont envoyées en prison après avoir été jugées en comparution immédiate. À travers deux récits d’audience, on revient sur cette question, qui croise la notion problématique de « dangerosité », la présence – ou non – d’expertise psychiatrique dans le dossier et l’illusion des magistrats que la prison peut être un lieu de soin.
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Une lettre de Bambina du centre de détention pour femmes des Baumettes à Marseille où elle est arrivée après 8 transferts. Elle revient sur le stress quotidien et les refus de soin (alors qu’elle est diabétique), qui poussent à bout et détruisent la santé. Et quand elle a récemment craqué, deux fois sauvées par des codétenues, l’AP n’a réagi qu’en la réprimant encore davantage en la renvoyant en régime fermé.
Des nouvelles d’Aurélie dont on lit une lettre à l’antenne. Elle annonce son départ pour le CNE en fin d’année et revient sur l’arbitraire des matons à Poitiers-Vivonne et raconte quand le médecin lui annonce un RDV en urgence pour … dans un mois (on peut retrouver plusieurs de ses lettres dans nos dernières émissions et les derniers numéros du journal). Elle dit aussi qu’un prisonnier s’est encore suicidé au quartier homme.
On parle de l’audience à venir au tribunal administratif de Paris le vendredi 11 octobre prochain dans le cadre des plaintes et des censures de l’administration pénitentiaire contre l’Envolée. On en profite pour revenir sur les raisons des censures de notre journal ces dernières années et la censure que subissent les prisonniers et les prisonnières au quotidien (on avait consacré un numéro du journal aux censures de l’AP qu’on peut relire ici).
Retour sur le procès de deux flics de la BAC du 93 qui avaient tiré sur Nordine et Meryl, qui a perdu le bébé qu’elle portait. Juste après, Nordine était condamné à deux ans ferme pour refus d’obtempérer, la peine maximum. Pour les deux keufs, le procureur a requis un an avec bracelet.
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Thierry a été arrêté le 28 juin 2023 à Saint-Étienne pendant la première nuit de révolte qui a suivi la mort de Nahel, tué par la police. Amené tout droit au trou, Thierry en est sorti trois mois plus tard. Il a alors raconté dans une interview son arrestation, son procès et sa détention. Son récit est malheureusement exemplaire de la répression judiciaire qui s’est abattue massivement sur ce mouvement social il y a un an. Voici certains extraits condensés, dans lesquels il raconte la violence des policiers, les dangereux conseils des avocats commis d’office et la roublardise des juges.
« Ils ont tiré au Flash-Ball au petit bonheur la chance. »
« On était à une manifestation contre les violences policières suite à la mort de Nahel qui avait eu lieu la veille, et on nous a proposé de rejoindre des émeutes le soir. On y est allés avec un groupe de copains. Quand ça a commencé à allumer des feux, tout de suite, deux hélicos et 60 policiers sont arrivés, et ça a commencé à courir de tous les côtés. La BAC (brigade anticriminalité) était planquée dans un buisson. Les éclairages publics étaient éteints, il faisait tout noir, on n’y voyait rien… les flics non plus. Ils ont tiré au Flash-Ball au petit bonheur la chance. Ils ont eu mon cousin, qui est tombé ; je l’ai aidé à se relever et je me suis retrouvé avec trois Flash-Ball pointés vers ma tête. Ils m’ont dit : « Mets-toi au sol. » J’ai fait remarquer que j’avais déjà les mains levées. Ça leur a pas plu : ils m’ont plaqué violemment au sol – en se permettant de me retirer mon cache-cou et ma casquette – et m’ont dit : « On t’a eu, de toute façon. » Ça faisait un moment qu’ils voulaient m’avoir, suite aux nombreuses manifestations que j’ai faites dans la Loire depuis 2018. J’ai fait les Gilets jaunes, plein de mouvements sociaux… Ils me l’avaient dit : « On va te faire tomber. »
Quand ils nous ont arrêtés, moi et mon cousin, ils nous ont insultés – ça m’a pas étonné… Un mec de la BAC m’a mis un coup de genou au moment d’entrer dans la voiture. Tout le long du trajet, l’un d’eux s’est amusé à me mettre sa lampe torche dans les yeux jusqu’au commissariat en me disant : « J’espère que ça te fait du bien ! » Là, ils me sortent un mortier et me disent qu’ils vont retrouver mes empreintes dessus. « – Faites tous les tests que vous voulez, y aura pas mes empreintes dessus. J’ai jamais touché de mortier de ma vie ! » […] Ils voulaient me coller un jet de bouteille aussi. J’ai passé quarante-huit heures en garde à vue. […] J’ai demandé à voir un médecin et un avocat : je les ai vus au bout de neuf heures. J’avais un bleu causé par le coup de genou d’un agent de la BAC lors de l’arrestation : je ne sais même pas si c’est stipulé dans le rapport du médecin qui m’a vu en garde à vue.
« Mon avocat a servi à rien, je conseille de pas écouter les avocats commis d’office »
On va pas se mentir : mon avocat a un peu servi à rien. Il a même pas demandé le report de la comparution immédiate ; sa défense était basée sur le fait de reconnaître les faits : selon lui, la juge serait plus indulgente… C’est totalement faux ! Au contraire, ils peuvent dire : « Lui-même l’a reconnu, donc on peut lui coller ça sur le dos ! » […] Je conseille de pas écouter les avocats commis d’office ; mieux vaut essayer de se défendre tout seul – ou alors choisir son avocat. J’ai dit : « Je vais pas avouer le tir, le jet de bouteille… des trucs que j’ai pas faits ! – Non, mais au moins, tu avoues que tu étais sur place. » Je suis pas un pro des procès, donc j’ai écouté ce que me disait cet avocat commis d’office… mais pendant mon audition, l’OPJ [officier de police judiciaire] avait parlé d’embuscade en réunion1. Le vendredi, il nous a envoyés devant le procureur en disant qu’après, on rentrait chez nous… On a été transférés au tribunal en fourgon cellulaire. […] On a vu le juge [des libertés et de la détention] qui a décidé de me placer en détention provisoire au vu de mon passé. Mon cousin a tout de suite été remis en liberté, vu que c’est sa première histoire. Je suis resté en prison jusqu’au lundi, où on est passés en comparution immédiate. […]
Au procès, la juge nous a pas fait de cadeaux : je m’attendais vraiment pas à ce qu’ils racontent notre passé – que mes enfants étaient placés, que moi j’avais été placé en foyer et famille d’accueil… On est pas là pour juger le passé des gens ! Elle a parlé de notre consommation de stupéfiants, elle a tenté de nous mettre plus bas que terre, et ça s’est vu dans l’article du journal local – et avec la circulaire de Moretti qui disait qu’il fallait faire des exemples… J’ai essayé de parler du pourquoi des émeutes, mais la juge m’a rétorqué, en mode je la saoule : « Faut pas croire qu’il est en liberté [le flic tueur]. Faut laisser faire la justice… » L’avocat des policiers a dit qu’ils voulaient nous coller les tirs de mortier, mais qu’ils ne pouvaient pas parce que c’était tout éteint : il n’y avait pas de lumière dans la rue… Alors ils ont ressorti une histoire pour laquelle je devais être jugé plus tard […] : le procès aurait dû avoir lieu le 26 septembre, ils l’ont finalement inclus dans l’audience du 3 juillet.
« Remets ton casque et retourne avec tes collègues, j’ai pas envie de te parler. »
Quand je suis arrivé au tribunal le lundi, je pensais pas qu’il y aurait autant de monde ; en fait, je pensais qu’il allait y avoir personne ! Et quand je suis sorti début octobre, j’ai vu sur des lives Facebook qu’il y avait même du monde dehors ! Quand je suis rentré dans la salle d’audience, que j’ai vu ma copine, que j’ai vu des amis, ça m’a fait du bien. Le tribunal a condamné mon cousin à dix-huit mois avec sursis, avec obligation de soin par rapport aux stupéfiants, obligation de formation ou travail ; et ils m’ont collé six mois ferme et douze avec sursis. Et 500 € chacun pour trois policiers, donc 1 500 € chacun à payer solidairement : s’il y en a un qui a pas la possibilité de payer, c’est l’autre qui payera 3 000 balles. Ça, c’est pour… comment ils ont appelé ça ? Soutien psychologique, je crois.
Après la fin du procès, quand j’ai été redescendu dans les cellules du tribunal, le commissaire de police est gentiment venu me voir et m’a dit : « J’espère que ça te servira de leçon. » J’ai gentiment répondu : « Remets ton casque et retourne avec tes collègues, j’ai pas envie de te parler. » »
Deux lettres d’Aurélie, prisonnière au CP de Poitiers-Vivonne. Aurélie nous raconte ses conditions de travail depuis que la buanderie de la MAF a brûlé, ses difficultés d’accès aux soins et la manière dont l’administration pénitentiaire impose une troisième prisonnière dans sa cellule.
Discussion avec les camarades d’À bas les CRA. On revient d’abord sur les évasions récentes des CRA, dont au moins 43 personnes se sont échappées depuis le début de l’année ! On aborde ensuite l’instruction ouverte suite à des actions contre des boîtes d’architectes complices de l’enfermement en CRA.
Appel de Nine, sortie après 21 ans de placard. Elle nous raconte les conséquences des canicules aux Baumettes et nous parle de sa situation depuis la sortie en novembre dernier.
Hommage à Lucien, Ras Thot, décédé le 28 avril dernier. Lucien incarnait la radio FPP et a souvent donné des coups de main précieux à L’Envolée. On continue de penser fort à lui.
C’était la dernière émission avant les rediffusions de l’été ! On se retrouve la première semaine de septembre.
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers et les prisonnières.
Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne ! Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord,en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h). Et sur toutes les plateformes de podcast.
Pour nous joindre : 07.53.10.31.95(appels et textos). Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris
Annoncé avec un peu de retard car le site internet était en maintenance, voici le sommaire et l’édito du journal n°59. Il est disponible pour 2 euros dans de nombreux points de distribution (voir ici), en abonnement de soutien pour 15 euros par an, gratuit pour les prisonniers et prisonnières.
Sommaire de l’Envolée n°59 :
Lettres du CNE, de Poitiers-Vivonne, de Liancourt
Badinter est mort, pas la peine de mort
« Après ce qu’il a fait pour moi, je ne pourrai jamais vous dire qui c’est » : Draguignan, procès en appel d’une évasion
« Pauvre France… ça pue la merde ! » : des nouvelles des prisons pour étranger.e.s
De la prison à la psychiatrie, une proche raconte l’engrenage
Seysses et Fleury : des proches et des prisonniers se mobilisent après des morts au mitard
« Tout assigné à résidence aura la vie tranchée ! » : extraits d’un texte de Kamel Daoudi
Elac, ELSP : Toujours plus de matons version Robocop
Édito
Opération Wuambushu contre les sans-papiers à Mayotte, opération « place nette » contre les habitant·es des quartiers, opération « cellule nette » contre les prisonnier·es, opération « ferme ta gueule » sur la Palestine, opération « autorité » contre les mineur·es et leurs parents, avec couvre-feu à Pointe-à-Pitre… Et la grand-messe des JO comme anesthésique… Mais la vidéosurveillance algorithmique, les 125 juges recrutés pour l’occasion, tout ça restera en place une fois la flamme éteinte pour enfermer et contrôler toujours plus. C’est la même opération raciste et antipauvre qui continue.
Côté administration pénitentiaire (AP) aussi, passage de flambeau avec le départ du patron Laurent Ridel. Tel un PDG qui vante son chiffre d’affaires lors d’un pot de départ, il se félicite de voir la pénitentiaire « en plein essor avec plus de 76 000 personnes actuellement détenues, 180 000 mises en probation (c’est-à-dire des personnes purgeant une peine en milieu ouvert) ». Il connaît bien sa boutique : l’AP ne se contente pas d’enfermer. Dehors, elle contrôle et surveille une partie toujours plus grande de la population. « Nous sommes un peu la balayeuse de la société, nous récupérons, entre guillemets, tous les échecs de la société. » Pour celles et ceux qui croiraient qu’il parlait de son personnel, rappelons tout le bien qu’il leur a fait ! D’ailleurs, le syndicat FO-Justice ne s’y trompe pas au moment de saluer le bilan du patron : sous sa direction, les matons ont obtenu leur recatégorisation – et les augmentations qui vont avec. Pour la première fois depuis… très longtemps, les concours de recrutement ont fait le plein. Ridel a bien contribué à redorer le blason de la pénitentiaire qui était jusque-là restée selon lui « trop humble, trop discrète ». Dans ce grand récit à la gloire de l’institution, il est toujours question de violences carcérales – c’est-à-dire entre prisonnier·es ou contre les matons –, jamais de violence pénitentiaire – celle de l’institution et de ses agents.
Quant au repreneur de la boîte, Sébastien Cauwel, il a été secrétaire général de la préfecture de Guadeloupe, où il a réprimé les révoltes sociales à partir d’août 2021 et incarné le refus de l’État d’amnistier les prisonnier·es (voir L’Envolée n o 55). Du coup, il est bien placé pour savoir que la prison sert aussi à briser les mouvements sociaux – ça tombe à pic, en cette période d’offensive antisociale. Et puis il sait bien que l’administration pénitentiaire doit rester la deuxième « grande muette », après l’armée : rien ne doit en sortir. Alors qu’il était directeur de l’école nationale d’administration pénitentiaire (Énap), l’établissement a porté plainte pour diffamation après la dénonciation publique de violences sexuelles. Aux grands hommes, la patrie reconnaissante !
Bon, on aurait aussi pu vous parler de Badinter (c’est vrai, il est mort…) mais Kamel et les prisonniers de Montmédy le font mieux que nous.
Le journal coûte 2 euros. Il est gratuit pour les prisonniers et prisonnières : demandez-le en nous contactant. Abonnez-vous en soutien (15euros par an) pour recevoir les futurs numéros, ou pour commanderles 58 autres numéros : L’Envolée journal – FPP, 1 rue de la Solidarité – 75019 Paris ou contact@lenvolee.net
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Lettre de BN du centre pénitentiaire de Fresnes où elle évoque son transfert en suspend et la bagarre permanente pour simplement avoir son traitement médical
Pierre raconte le procès d’Olivier auquel il a assisté au tribunal de Foix le 12 avril. Il est enfermé pour des faits qui datent du mouvement pour les retraites de l’année dernière…
Répression de la solidarité avec la Palestine : petite histoire de l’apologie du terrorisme
Quelques news du centre de rétention de Toulouse-Cornebarrieu
Agenda : samedi 27 avril, rassemblement ‘soutenir la Palestine n’est pas un crime’ & contre la répression & 1er mai contre la prison à Entraigues
L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.
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