Auteur/autrice : ·

  • Problèmes de cantine à Caen – Fleury : « Y a aucun respect de la vie humaine » – Refus de soins au CRA

    Problèmes de cantine à Caen – Fleury : « Y a aucun respect de la vie humaine » – Refus de soins au CRA

    Émission de l’Envolée du vendredi 22 novembre 2024

    • Une lettre de Blanche, enfermée à Caen, qui raconte les misères quotidiennes que lui impose l’administration pénitentiaire (AP), en particulier sur les cantines.
    • On lit un appel d’un prisonnier de Fleury-Mérogis dont on a déjà relayé des messages dans cette émission et celle-ci. Il dénonce cette fois les conditions de détention et les coupures d’eau au mitard. On passe également d’autres messages où on entend le refus des matons d’intervenir en cas d’urgence.
    • On revient avec des membres du collectif d’A bas les CRA sur le décès d’une personne enfermée au centre de rétention (CRA) du Mesnil Amelot en octobre 2024 (on en parlait dans cette émission). On écoute le témoignage audio de prisonniers du CRA qui reviennent sur les tentatives de suicide que les personnes enfermées doivent prendre en charge et l’inaction des flics quand elles appellent au secours. On discute des conséquences des refus de soin dans les prisons pour sans papier, la manière dont les soignants ferment les yeux quand les bleus violentent les prisonniers et participent a l’absence de soins. Et aussi du rôle des certificats médicaux dans les procédures judiciaires en CRA. On peut retrouver des infos sur les luttes dans les centres de rétention et des témoignages de personnes enfermées sur le site du collectif A bas les CRA.

    Agenda :
    Repas de soutien repas face à la criminalisation de la lutte contre les CRA (en soutien à une personne inculpée) le 1er décembre 13h à la cantine des pyrénées, au 77 rue de la mare 75020.

    Soirée de soutien à l’Envolée le 15 décembre au CICP, au 21 rue voltaire à partir de 17h.

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne.
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    contact@lenvolee.net

  • « Y a aucun respect de la vie humaine » – Message de Fleury-Mérogis

    « Y a aucun respect de la vie humaine » – Message de Fleury-Mérogis

    On relaie un message envoyé par un prisonnier de Fleury-Mérogis qui dénonce les conditions de détention. A faire tourner au maximum !

    Nous, actuellement à Fleury-Mérogis, il y a tellement de violences de l’administration pénitentiaire, tellement de maltraitances, nos cellules sont remplies de cafards… Nos conditions de vies sont invivables, les cantines alimentaires, on se les fait voler, sans parler même des violences verbales, sans parler des menaces, sans parler des détenus qui peuvent pas se défendre, qui ont même pas la capacité de se plaindre. Concrètement, y a des surveillants ou drogués ou alcooliques complètement désœuvrés, qui savent même pas faire leur métier, ils sont agressifs, autoritaires. Là, à cette heure-ci, je suis dans une cellule, j’ai pas de fenêtre, je peux pas les fermer, j’ai pas de lumière, j’ai pas de cabine téléphonique – je suis obligé de trouver un téléphone de manière illégale pour appeler et pouvoir faire passer cette info.

    J’ai des cafards dans ma cellule, j’ai même pas accès à la douche. Moi-même qui suis handicapé, j’ai de gros problèmes de santé. À l’heure d’aujourd’hui dans la prison, pour ceux qui ont des problèmes de santé, il est très difficile d’avoir accès au médical. Mais, par contre quand vous arrivez au bout d’une heure, vous avez une ordonnance pour avoir des antipsychotiques, des neuroleptiques et des somnifères, ça on vous en donne directement. Sans parler de la violence pénitentiaire qu’on vous fait subir là, de toute façon quand vous demandez des choses, les surveillants, ils nous donnent aucune réponse. De toute façon, c’est simple, on peut sortir qu’une heure par jour ici, donc c’est comme ça la gestion des détenus. 

    Vous entendez le tapage de porte là ? C’est un détenu qui conteste ça fait trois heures qu’il conteste, ça fait trois heures qu’il demande juste à avoir du PQ – qu’on doit lui ramener. Le surveillant, il en a rien à foutre, il est dans son bureau, il répond pas. Le chef, moi ça fait cinq jours que je suis sans fenêtre, je peux pas les fermer, ça fait cinq jours que j’ai pas de lumière, ça fait cinq jours que j’ai pas de télé – alors que concrètement j’ai de l’argent sur mon pécule on peut pas me dire le contraire – ça fait cinq jours que j’ai pas de cabine et il m’a dit quoi le surveillant ? Il m’a dit « ben t’iras quand tu seras en promenade », mais en promenade, j’ai pas de cabine, je peux pas appeler.

    J’ai pas de moyens d’appeler mon avocat, j’ai pas de moyens de revendiquer mes droits. Quand je demande aux surveillants de manière normale à avoir accès à mes droits, j’ai aucune réponse cohérente. Donc concrètement, aujourd’hui, la population pénale, elle en peut plus. Là de plus en plus, y a des tests de stupéfiants et d’alcoolémie pour les surveillants qui sortent de détention mais si les gens s’informent, ils verront bien que les taux étaient positifs alors même qu’ils viennent de sortir de détention, ces surveillants-là, ils seront positifs aux stupéfiants ou à l’alcool, alors que bon…

    Nous, on demande la stricte application des normes européennes en matière de conditions de détention. On demande le respect de nos droits, le respect de notre vie humaine. On demande des caméras, comme ça on peut être sûr que l’intervention, elle sera être sécurisée, pour eux et nous-mêmes surtout. Surtout nous-mêmes parce que eux parlent de manque de moyens, mais si on leur donne des caméras, est-ce qu’ils voudront accepter de porter des caméras ? Étant donné qu’on connaît bien les pratiques illégales envers les détenus, on voit très bien les comportements…

    Nous, à cette heure-ci, on demande des lois, on demande que les politiques prennent à bras-le-corps le sujet. On nous dit à la télé, les surveillants parlent qu’il y a une surpopulation, ils parlent qu’il y a pas de moyens, ils parlent qu’ils sont en danger alors que c’est faux. On le sait très bien. Nous, on demande des caméras sur les surveillants, on demande des caméras sur les surveillants dans les quartiers dédiés tels que les UDV (Unité pour détenus violents) qui ne sont rien de moins que des QHS (Quartier haute sécurité), où là on met des violences et des piqûres ++, on demande des caméras aux surveillants des quartiers disciplinaires, afin de voir réellement qui acte la violence et qui est à même de condamner qui, et qui est à même de juger qui. On demande la stricte application de transferts pour les détenus qui ont eu des rapports disciplinaires dans certains établissements pénitentiaires afin de garantir l’intégrité pour eux-mêmes et pour l’intégrité physique des surveillants pénitentiaires afin que ce soit du 50/50, étant donné qu’à l’heure d’aujourd’hui, on ne peut pas contester le fait que la seule entité française de l’administration, c’est l’administration pénitentiaire, qui est la seule autorité à ne jamais être contestée, à ne jamais être surveillée, à ne jamais devoir répondre de leurs actes, alors qu’on sait très bien que nous, détenus, on le voit tous les jours : le taux de violence est énorme, et non pas de la part des détenus sur l’administration, mais bien de l’administration sur les détenus.

    Il y a tellement de choses qui sont inexplicables et qui sont même pas entendables pour les gens normaux qui sont dehors, qui n’ont pas commis de délit ou qui sont pas en prison… que c’est même pas entendable de les exprimer là en deux minutes. Ce serait même pas entendable. Pourtant toutes les familles de victimes, de détenus qui sont décédés au mitard, toutes les familles qui voient des détenus au parloir… Combien de gens ici par semaine à Fleury-Mérogis, on leur dit « mais non, votre fils n’est pas venu au parloir », « mais non, votre mari n’est pas venu », alors que le détenu on lui dit « non c’est papa qui est pas venu »… Des deux côtés, on leur dit la même chose, et il y a pas de parloir. Y a aucun respect de nous, y a aucun respect de la race humaine, y a aucun respect de la vie humaine, alors l’école du crime, bah tu l’apprends ici, tu l’apprends de la part du surveillant. Tu l’apprends de la part du surveillant quand il te dit « ferme ta gueule » quand il t’a volé tes cantines, quand il t’a fermé la porte… T’as appris une chose. T’as appris que l’autorité, elle garantit qu’une chose, la criminalité. Voilà ce que t’as appris. C’est pour ça qu’on demande des caméras afin de sécuriser autant la population pénale que l’administration pénitentiaire, afin de condamner les deux en cas de nécessité, et afin de garantir l’État de droit. Et on demande la stricte application du droit européen en matière de conditions de détention. Voilà.

  • L’Infâme is back – Répression pénitentiaire à Mayotte – L’Envolée vs censure pénitentiaire

    L’Infâme is back – Répression pénitentiaire à Mayotte – L’Envolée vs censure pénitentiaire

    Émission de l’Envolée du vendredi 15 novembre 2024

    Dans cette émission :

    • Lettre de l’Infâme, qui nous raconte sa détention depuis qu’il est à la centrale d’Arles : après des promesses mensongères (typiques) de la part de l’AP, il a de nouveau subi son acharnement (typiques) sous toutes ses formes. Alors l’Infâme part au combat sur le versant procédurier. Forces à notre poto, on se tient au courant, écrivez-lui !
    • Répression contre les prisonniers de Majicavo à Mayotte suite à la mutinerie du 28 septembre : surpopulation et conditions de détention innommables, quelques news du procès des accusés de la mutinerie, transferts punitifs = déportations. Évidemment hésitez pas à nous transmettre des news et paroles directes de l’intérieur !
    • AP vs L’Envolée, x-ième round : retour de l’audience d’aujourd’hui au tribunal administratif, où on faisait un recours contre notre censure par l’AP, qui ne supporte pas que nous démontrions que la prison brutalise et tue. Sans surprise : la justice d’état va confirmer que c’est naturel pour l’AP de fermer la bouche des prisonnier.e.s et de les infantiliser, donc… on va continuer de faire circuler et soutenir leurs paroles !
      -> n’hésitez pas à relire et faire circuler le compte-rendu du procès des surveillants qui ont tué Sambaly Diabaté, article du n°55 de l’Envolée, qui avait particulièrement dérangé les geôliers.

    Agenda :

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne.
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    contact@lenvolee.net

  • Des nouvelles de Bambina – Matons violents au mitard de Fleury – Edito et recette du dernier journal – des nouvelles du CRA de Marseille

    Des nouvelles de Bambina – Matons violents au mitard de Fleury – Edito et recette du dernier journal – des nouvelles du CRA de Marseille

    Émission de l’Envolée du vendredi 8 novembre 2024

    Deux lettres de Bambina enfermées aux Baumettes qui raconte comment l’AP lui met la pression en retenant son courrier. Elle dénonce aussi le manque de soin et la répression qu’elle subit avec des transferts à répétition. Elle parle des morts organisées par les matons qui poussent à bout et laissent mourir – malgré les appels de leurs co – celles et ceux qui s’en prennent à leur vie.

    Un message du poto à Fleury-Mérogis dont on avait passé un vocal dans cette émission il y a quelques semaines. Il dénonce les violences des matons que viennent de subir ses voisins de cellule au mitard alors que l’eau leur a été coupée. Le lendemain, il sera à son tour passé à tabac après avoir inondé sa cellule pour protester. Force à toutes les personnes enfermées au QD de Fleury!

    On lit et discute l’édito du dernier numéro du journal l’Envolée, gratuit pour les personnes enfermées, et qu’on peut retrouver ici sur notre site.

    On essaie la recette de cuisine écrite par un prisonnier au quartier d’isolement et publié en 4 de couv’ du dernier numéro de notre journal.

    On donne des nouvelles des personnes enfermées au centre de rétention de Marseille dont on avait relayé la grève la faim dans l’émission de la semaine dernière. Deux prisonniers se sont déjà fait expulsés dont l’un violemment. D’autres ont commencé une nouvelle grève de la faim contre leurs conditions d’enfermement.

    Agenda : rassemblement devant la prison des Baumettes à Marseille le samedi 9 novembre 2024 à 14h30

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne.
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    contact@lenvolee.net

  • Peines de mort lente – Grève de la faim au CRA de Marseille contre une vidéo d’extrême-droite

    Peines de mort lente – Grève de la faim au CRA de Marseille contre une vidéo d’extrême-droite

    Émission de l’Envolée du vendredi 1er novembre 2024

    Dans cette émission :

    • Lettre de Pascal : peine de mort lente dans les prisons « modernes ».
    • Lettre de Blanche : galère au quotidien et arbitraire pénitentiaire – ou comment l’AP confisque tout, des timbres aux RPS (remises de peine supplémentaires).
    • Grèves de la faim au CRA (centre de rétention administrative) de Marseille : des prisonniers en grève de la faim pour protester contre une vidéo d’extrême-droite qui manipule leur image et leurs doléances. Nous diffusons et commentons les récits de deux d’entre eux, publiés sur le blog Marseille anti-CRA.
    • Présentation du journal L’Envolée n°60, qui revient sur la répression coloniale en Kanaky, le mouvement des matons de mai 2024, et commente la fascisation en cours à partir de le critique de la justice et de la prison…

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    En direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne.
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    contact@lenvolee.net

  • « Une injection d’air pur » : sur l’évasion – Emprisonner… pour soigner ?!

    « Une injection d’air pur » : sur l’évasion – Emprisonner… pour soigner ?!

    Émission de l’Envolée du vendredi 25 octobre 2024

    Dans cette émission :

    • « Mon évasion » de Pierre Kropotkine : présentation de ce petit livre édité récemment par les éditions du bout de la ville, qui contient un récit de l’évasion de la prison de Saint-Petersbourg en 1876, et un autre texte qui pose les bases de ce que l’on appelle aujourd’hui « l’abolitionnisme carcéral ». Ce livre est gratuit pour les prisonnier.e.s qui le demandent (contactez l’Envolée).
    • Lecture de la postface de ce livre, écrite par l’Envolée : « Une injection d’air pur : Sur l’évasion et sa criminalisation »
    • « Emprisonner pour soigner, les troubles psychiques en audience » : rediffusion de l’émission radio Tapages d’octobre 2024. De nombreuses personnes atteintes de troubles mentaux sont envoyées en prison après avoir été jugées en comparution immédiate. À travers deux récits d’audience, on revient sur cette question, qui croise la notion problématique de « dangerosité », la présence – ou non – d’expertise psychiatrique dans le dossier et l’illusion des magistrats que la prison peut être un lieu de soin.

    L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne !
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (appels, textos, signal).
    Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée.
    1 rue de la solidarité, 75019 Paris

    contact@lenvolee.net

  • Le journal L’Envolée n°60 est sorti !

    Le journal L’Envolée n°60 est sorti !

    Ça y est le numéro 60 du journal de l’Envolée est sorti ! Il est disponible pour 2 euros dans de nombreux points de distribution (voir ici), en abonnement de soutien pour 15 euros par an, et gratuit pour les prisonniers et prisonnières. En voici le sommaire et l’édito :

    Sommaire de l’Envolée n°60 :

    • « L’autre côté des choses » Lettres de Redoine Faïd
    • Kanaky : révoltes et déportations judiciaires
    • Lettres de Moulins et de Poitiers-Vivonne
    • Mai 2024 : blocage de toutes les prisons de France
    • Trimer pour des miettes : lettres de Blanche et d’Aurélie
    • Oppression carcérale des Palestinien-ne-s.
    • Médaille de plomb des JOP (Jeux olympiques et paralympiques)

    Édito : Pas de quoi danser la Zumba !

    Un océan de contre-vérités, d’inversion des termes, de mensonges déconcertants ; des torrents d’insultes, de menaces et de violences ; des ratonnades racistes, homophobes et transphobes. Voilà ce qui a caractérisé la dernière période électorale, ce qui a contribué à nous faire peur – plus peur que la fois d’avant, mais moins que la prochaine. Peur d’une prise de pouvoir des franges les plus fascistes du bloc bourgeois auxquelles les libéraux
    autoritaires préparent le terrain depuis des années.


    Dans ce flot médiatique, une ex-Miss France électrice du RN a fait le buzz. Elle explique à un journaliste qu’en cas de victoire de la gauche, elle s’enfuit au
    Maroc. Sourire complice aux lèvres, elle ajoute : « Vous voyez, je ne suis pas raciste ! » Paradoxal ? En fait, non : en votant pour un parti raciste-autoritaire, ce qu’elle veut avant tout, c’est préserver sa place dans la hiérarchie sociale et économique. Le contrat que passe le RN avec son éléctorat, qu’il soit ouvrier, petit ou grand bourgeois, est avant tout un contrat raciste, un genre de pacte qui masque la question sociale derrière un prétendu problème racial. Le deal est simple: le prolo peut continuer de se faire exploiter tant que son voisin arabe ne touche pas d’allocs ; le petit patron peut accepter sa petitesse tant qu’il peut employer au black des étranger·e·s corvéables à merci ; le grand patron peut soutenir le parti de Jordan TikTok Bardella tant qu’il a le même programme économique que Macron. Comme ça, aucun risque de remise en cause des inégalités sociales. Le bloc bourgeois paie déjà des clowns de plateaux pour diffuser son racisme chez les pauvres dans un simu-
    lacre de connivence. « Pour remonter ton pouvoir d’achat, la seule chose qu’on peut te promettre, c’est de baisser celui des Arabes ou des Noir·e·s déjà plus en galère que toi. » Point barre, voilà le programme. « Et si ça marche pas, on aura au moins baissé le leur, ça devrait suffire à te consoler. »

    Ce pacte raciste repose sur la déshumanisation d’une partie de la population. «Marre des raclures, des nuisibles et des jeunes d’origine étrangère », comme
    le sort tranquillement le patron d’Alliance, principal syndicat de flics radicalisés qui roule pour le FN-RN. C’est cette déshumanisation qui permet de tuer les jeunes des quartiers populaires et d’enfermer massivement les autres quand ils se révoltent, comme l’été dernier. La domination coloniale repose sur la même déshumanisation : le pacte raciste permet toutes les
    horreurs, comme on l’a vu avec les milices loyalistes en Kanaky (lire page 6). Le contrat raciste que les partis d’extrême droite passent désormais au grand jour avec leurs électeurs et électrices avait déjà cours de la droite à l’extrême centre. C’est lui qui a permis le vote de la dernière loi sur l’immigration en janvier 2024 ; c’est lui qui enferme à tour de bras dans des centres de rétention ; c’est lui qui devient le programme commun de l’Europe forteresse.

    À côté de ce deal raciste, il y en a un autre, inscrit au plus profond de la démocratie libérale : le pacte pénal. Par le biais de ses juges, l’état de droit nous impose ce pacte à toutes et à tous sans exception, sur le dos des délinquant·e·s que la société fabrique. C’est ce que nous tentons de mettre au grand jour depuis 60 numéros. Le contrat pénal, c’est simple : « Pour te consoler de galérer dehors, on va rendre la vie impossible à celles et ceux qui ne le respectent pas. Si tu te plies à nos règles, t’iras pas en prison ; par contre, les autres vont y aller. Et promis, ils vont en chier. »
    Évidemment, pacte pénal et pacte raciste marchent ensemble : il s’agit toujours de rediriger la colère vers des boucs émissaires. C’est pour ça que le chiffre de 80 000 personnes enfermées – et leurs familles avec – ne choque pas ; loin de là. On pourrait même dire que c’est le contraire qui scandalise : les prétendues « prisons-Club Med », les pauvres courses de karting, et même les Playstations en cellule. « Dans la pénombre de l’institution, on mesure l’indifférence profonde des gens pour les emprisonnés. Cette opinion publique sera toujours hostile au changement », résume Rédoine Faïd dans
    ses lettres (lire page 4). À la limite, plus la prison déshumanise, plus les gouvernants prouvent qu’ils font bien leur travail. En attendant, elle joue pleinement son rôle d’épée de Damoclès : suspendue au-dessus de nos têtes, elle fait peur. Grosse injonction à rester du bon côté du Code pénal.

    L’idée de troquer liberté et égalité contre une sécurité prétendument menacée par d’autres pauvres – Arabes ou Noir·e·s, dans l’ensemble – est très largement partagée par le champ politique. La preuve : tout ce que le RN propose, c’est d’approfondir ou de durcir des lois existantes – permis de tuer pour les flics, remise en cause du droit du sol… Preuve supplémentaire, dès le lendemain du second tour des législatives, Olivier Faure – petit patron d’un PS ressuscité – a appelé à «célébrer » la victoire du Nouveau Front populaire tout en appelant à « entendre la demande de sécurité ». Rappelons que c’est la gauche qui a initié le grand enfermement des quartiers dans les années 1980 : la population carcérale a doublé en moins de cinquante ans. La « politique de la ville », comme on disait à l’époque, fut surtout une politique de la prison.
    Le combat contre le fascisme ne consiste pas à pousser un grand ouf de soulagement en attendant la prochaine élection. Il passe nécessairement par la remise en question du contrat raciste et du contrat pénal. C’est cette remise en cause qui fonde la lutte anticarcérale. Une lutte qui se mène forcément à l’écoute des prisonniers et des prisonnières, avec elles, avec eux

    Télécharger le journal en cliquant ici.

  • Un prisonnier décédé au CRA du Mesnil-Amelot : grève de la faim et blocage de promenade – Angelo Garand tué par le GIGN il y a 7 ans

    Un prisonnier décédé au CRA du Mesnil-Amelot : grève de la faim et blocage de promenade – Angelo Garand tué par le GIGN il y a 7 ans

    Émission de l’Envolée du vendredi 18 octobre 2024

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, un prisonnier du CRA 3 du centre de rétention du Mesnil Amelot est décédé. Des prisonniers racontent qu’il était malade et n’a pas été pris en charge et qu’il est mort de manque de soin et de l’inaction des flics qui ne sont pas intervenus malgré les appels répétés de ses codétenus.

    Des prisonniers du Mesnil Amelot nous appellent pour dénoncer les conditions d’enfermement, les tentatives de suicide, et réclamer entre autre que les portes restent ouvertes. Une grève de la faim a été collectivement suivie au déjeuner suite au décès survenu cette nuit. Quelques heures après l’émission, des dizaines de prisonniers ont refusé de réintégrer leur bâtiment et ont été durement réprimés par des keufs venus en renforts.

    On reçoit pour cette émission des membres du collectif A bas les CRA qui luttent contre les frontières et leurs prisons et soutient les personnes enfermées dans les CRA. On peut retrouver beaucoup de paroles de prisonniers et de prisonnières et de récits de lutte et de répression sur leur blog.

    On repasse ensuite l’enregistrement d’un bout d’une discussion avec Aurélie Garand, frère d’Angelo Garand, tué le 30 mars 2017 par le GIGN chez lui alors qu’il n’était pas revenu d’une permission. Cet échange avec des membres de l’Envolée avait lieu quelques mois seulement après son décès. Aurélie a depuis publié un bouquin, Depuis qu’ils nous ont fait ça, sorti aux éditions du bout de la ville et dans lequel elle revient sur son combat pour dire depuis la mort de son frère, mais aussi sur l’histoire de la répression policière des gens du voyage.

    L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne !
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (appels et textos).
    Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris

    contact@lenvolee.net

  • Surpopulation et violences à Fleury-Merogis – Hommage Idir Mederes mort au mitard – Mutinerie et démission à Mayotte – Révoltes et répression en Martinique

    Surpopulation et violences à Fleury-Merogis – Hommage Idir Mederes mort au mitard – Mutinerie et démission à Mayotte – Révoltes et répression en Martinique

    Émission de l’Envolée du vendredi 11 octobre 2024

    L’audience au tribunal administratif pour le recours que nous avions déposé contre la censure du journal l’Envolée a été reportée (on en avait parlé dans la dernière émission ici). En effet, l’administration pénitentiaire aura attendu les derniers jours pour apporter des éléments justifiant selon elles ces censures.

    Un message d’un prisonnier de Fleury-Merogis qui dénonce la surpopulation qui explose, l’abandon total que subissent les prisonniers, les violences pénitentiaires dès le quartier des arrivants, les camisoles chimiques, les personnes déclarées suicidaires et placées au mitard, et les conditions dégueulasses de détention. Il raconte les pressions de l’administration pénitentiaire dès qu’on essaie de réclamer ses droits, les courriers jamais transmis, les demandes aux matons toujours sans réponse, tout ça pour décourager et pousser à bout.

    On passe un enregistrement de la marche en qui s’est tenu le 8 septembre en hommage à Idir Mederess, mort au mitard de la prison de Lyon Corbas le 9 septembre 2020. On y entend des prises de parole : de sa mère, Najet, qui se bat depuis pour obtenir la vérité et contre les violences pénitentiaires : de Nadia, la mère de Bilel Eladbani mort à la prison des Baumettes le 10 août 2017 ; de Kamel, un ancien prisonnier ; de l’Envolée et de l’OIP.

    Le 28 septembre, une trentaine de prisonniers se sont révoltés à la prison de Majicavo à Mayotte avant de subir la répression du GIGN. En plus, 27 prisonniers vont être transférés à la Réunion et 5 seront jugés le 14 novembre pour leur participation à la mutinerie. Quelques jours plus tard, le directeur de la taule a démissionné dans la foulée … pour demander que la nouvelle prison de Mayotte soit ouverte au plus vite. Il faut dire qu’il y a entre 4 et 5 personnes en cellule à Majicavo.

    On revient sur le mouvement social en cours en Martinique contre la vie chère mais aussi contre les inégalités économiques héritées de la colonisation. En réponse, l’État français a imposé un couvre-feu, fermé les écoles, et l’envoi de forces de l’ordre en particulier des CRS 8 que des manifestants ont tenté d’empêcher d’atterrir.

    L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne !
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (appels et textos).
    Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris

    contact@lenvolee.net

  • Craquage aux Baumettes – Refus de soins à Poitiers-Vivonne – La censure de l’Envolée par l’AP au tribunal – la BAC à la barre

    Craquage aux Baumettes – Refus de soins à Poitiers-Vivonne – La censure de l’Envolée par l’AP au tribunal – la BAC à la barre

    Émission de l’Envolée du vendredi 4 octobre 2024

    • Une lettre de Bambina du centre de détention pour femmes des Baumettes à Marseille où elle est arrivée après 8 transferts. Elle revient sur le stress quotidien et les refus de soin (alors qu’elle est diabétique), qui poussent à bout et détruisent la santé. Et quand elle a récemment craqué, deux fois sauvées par des codétenues, l’AP n’a réagi qu’en la réprimant encore davantage en la renvoyant en régime fermé.
    • Des nouvelles d’Aurélie dont on lit une lettre à l’antenne. Elle annonce son départ pour le CNE en fin d’année et revient sur l’arbitraire des matons à Poitiers-Vivonne et raconte quand le médecin lui annonce un RDV en urgence pour … dans un mois (on peut retrouver plusieurs de ses lettres dans nos dernières émissions et les derniers numéros du journal). Elle dit aussi qu’un prisonnier s’est encore suicidé au quartier homme.
    • On parle de l’audience à venir au tribunal administratif de Paris le vendredi 11 octobre prochain dans le cadre des plaintes et des censures de l’administration pénitentiaire contre l’Envolée. On en profite pour revenir sur les raisons des censures de notre journal ces dernières années et la censure que subissent les prisonniers et les prisonnières au quotidien (on avait consacré un numéro du journal aux censures de l’AP qu’on peut relire ici).
    • Retour sur le procès de deux flics de la BAC du 93 qui avaient tiré sur Nordine et Meryl, qui a perdu le bébé qu’elle portait. Juste après, Nordine était condamné à deux ans ferme pour refus d’obtempérer, la peine maximum. Pour les deux keufs, le procureur a requis un an avec bracelet.

    L’Envolée est une émission radio pour en finir avec toutes les prisons. Elle donne la parole aux prisonniers, prisonnières et leurs proches & entretient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur des prisons. C’est aussi un journal d’opinion de prisonniers, de prisonnières et de proches.

    L’abonnement au journal est gratuit pour les prisonniers
    et les prisonnières.

    Direct chaque vendredi de 19h à 20h30 sur FPP 106.3 en région parisienne !
    Rediffusions sur MNE 107.5 à Mulhouse, RKB 106.5 en centre-Bretagne lundi à 22h, Radio Galère 88.4 à Marseille le jeudi soir à 20h30, PFM à Arras et alentours 99.9 mardi à 21h30, Canal Sud 92.2 jeudi à 17h30 à Toulouse, L’Eko des Garrigues 88.5 à 12h le dimanche à Montpellier, Radio U 101.1 le dimanche à 16h30 à Brest, Radio d’Ici 106.6 à Annonay mardi à 21h30 et 105.7 FM & 97.0, à Saint-Julien-Molin-Molette dimanche à 20h, Radio FM 43 dimanche à 12h en Haute-Loire, 105.7 FM au Chambon-sur-Lignon, 102 FM à Yssingeaux et 100.3 FM au Puy-en-Velay, sur Radios libres en Périgord, en Dordogne,102.3 FM à Coulounieix-Chamiers jeudi à 20h, sur Radio Alto 94.8 FM sur le massif des Bauges jeudi à 21h, sur Jet FM 91.2FM à Nantes le lundi à 12h, et sur les webradios Pikez (dimanche à 11h) et Station Station (lundi à 13h).
    Et sur toutes les plateformes de podcast.

    Pour nous joindre : 07.53.10.31.95 (appels et textos).
    Pour écrire : Radio FPP – L’Envolée, 1 rue de la solidarité, 75019 Paris

    contact@lenvolee.net